Pfffff! Morty, quel gamin, tu n'as que ça a faire?Mortimer a écrit :1001

Pfffff! Morty, quel gamin, tu n'as que ça a faire?Mortimer a écrit :1001
Tu peux trouver ce titre sur le LP « reject Cam » de la dite partition…. Extrêmement rare certes, mais qui a le mérite d’exister, du moins près de ma platine vinyle….PatrickB a écrit :Bonjour,
Merci, content que ça plaise.
Rodolphe a écrit :
"Morricone était un grand ami de Nascimbene, a l’époque de la sortie de cette B.O en 1959 il a participer son orchestration, ainsi que celle de Barrabas," le main title et citadelle."
J'ai cherché dans mon disque Barrabas et dans la base de données soundtrackcollector, et je n'ai pas trouvé "citadel(le)".
Ce morceau se trouve où ? Par ailleurs, je crois que Morricone a arrangé le thème principal, non pour le film, mais pour une cover "Versione moderna del tema" (connu aussi sous le nom "Bolero").
Nascimbene a toujous indiqué que Morricone n'a pas participé à ce score, mais on n'est pas obligé de le croire ... vu les pratiques de l'époque.
Patrick
Rodolphe738 a écrit :si tu l'affirme alors.......de quels liens s'agit ils ? juste par curiosité.......? ? ?
La plupart du temps si, déjà. Lorsqu'il était arrangeur/orchestrateur pour la Rai, avant de composer pour le cinéma, il avait une signature sonore facilement reconnaissable. Ecoutez un morceau comme Scetate, écoutez ensuite la version orchestrée par Morricone, c'est une métamorphose totale où le doute sur son auteur n'est absolument pas permis. Bien sûr, au fil des années, cette signature sonore s'est élargie, complétée, peaufinée, perfectionnée, a évidemment évolué.PatrickB a écrit :Sujet particulièrement difficile car Ennio en début de carrière avait moins son style reconnaissable.
Et tu as bien raison car il fut dit tellement tout et n'importe quoi qu'il me paraît peu opportun d'en rajouter.Rodolphe738 a écrit :Il est certain qu’il ne faut pas trop compter sur moi pour colporter des cancans de forums et encore moins pour leurs donner une valeur probante.
Entièrement d'accord et je trouve personnellement l'arrangement de Nicolai dans ce cas précis un peu tarte. Je préfère mille fois la version de Morricone. Et j'ai une anecdote à ce sujet: Il y a longtemps, alors que j'avais encore beaucoup de choses à découvrir, un ami passionné voulut me faire écouter un "Morricone" inédit. Je ne me rappelle, hélas, plus du titre, j'ai surtout le souvenir d'un extrait qui était une sorte de thème hybride entre "Le Clan des Siciliens" et "La Cité de la violence". D'un point-de-vue thématique, cela pouvait-être de Morricone, mais dès les premières mesures, j'ai senti que quelque chose n'allait pas. N'osant pas imaginer un piège tendu par mon interlocuteur, je sentais bien que les orchestrations, les arrangements, ne correspondaient pas à Morricone mais étaient davantage une imitation approximative...l'écriture des cordes, des cuivres...J'entendais une musique qui ressemblait effectivement à du Morricone mais qui n'en était pas. Interpelé par mon scepticisme grandissant, mon piégeur révéla la supercherie en me mettant sous le nez le disque de Bruno Nicolai que j'étais en train d'écouter. Ce filou croyait m'avoir et bien ce fut raté!Rodolphe738 a écrit :Et l’arrangement chez Morricone, c’est quelque chose qui compte… il ‘y a qu’a voir « par exemple » la version du main title du casse arranger par Nicolai et celui arranger par Morricone…. Y’a pas photo et ça se reconnaît tout de suite dés les premières mesures.
J'ai la version qui est couplée avec ECCE HOMO, qui se compose des deux thèmes principaux (mélodiques) avec, entre les deux, une longue suite symphonique atonale très caractéristique du compositeur. Si je me fie au listing de la nouvelle édition, j'ai la nette impression qu'ils ont "découpé" la suite atonale en plusieurs morceaux sous le titre "Infernale Leonor" entre lesquels ils ont intercalé des déclinaisons du thème mélodique (très beau) "Leonor".Scorebob a écrit :LA version normale accumulait déjà les redites, point trop n'en faut.
Je suis sceptique lorsque je lis le listing, mais je n'ai pas vu le film qui, d'après ce que l'on m'a dit, est un drame avec beaucoup de tension. Peut-être que Patrick et Rodolphe l'ont vu et pourront nous en dire un peu plus sur d'éventuels inédits qui auraient échappé au(x) précédente(s) édition(s)...Soundtrackman a écrit : Il faudra voir si cette version apporte des nouvelles mélodies
La première fois que j'ai entendu ce Scetate dans la version sublime d'Ennio Morricone, c'était dans une compilation basique de celui-ci où on y retrouvait quasiment que des standards, à moins qu'il se trouvait déjà dans un gros coffret qui contenait plusieurs 33tours de ses arrangements multiples et que j'avais en ma possession avant la dite compilation...? Actuellement, je le réécoute surtout au travers d'un cd que j'adore et qui s'intitule NEAPOLITAN SONGS par Miranda Martino, que des chansons qui bénéficient des arrangements et orchestrations de Morricone.Certaines sont vraiment magnifiques!! A l'intérieur du fascicule, je lis que cette version de SCETATE, présentée aussi sous le titre anglais WAKE UP, est datée de 1965. Je ne sais rien de plus.PatrickB a écrit :Janus, Scetate que tu cites est un bon exemple de recréation, le thème étant alors une simple base, presque accessoire, prétexte. Mais parles-tu de la version de 1965, reprise dans des compilations, ou celle différente de 1960 arrangée par EM et mis dans le LP « Dino Giacca - Voce è notte » ?
Je ne suis pas trop partisan, non plus, des suites artificielles et dans le cas de LEONOR, à partir du moment où vont être ajoutées des déclinaisons du thème principal, le découpage de la suite atonale en plusieurs morceaux devient nécessaire, pour des raisons évidentes.PatrickB a écrit :Je trouve que c’est toujours une bonne idée de découper une suite (ou de ne pas coller artificiellement des morceaux !!) : elle est ainsi plus abordable et on peut mieux sélectionner.