Sam Lowry a écrit :On dit que Dieu a inventé l'alcool pour que les moches puissent baiser.
En vérité, Dieu a inventé l'alcool pour que les moches puissent se consoler de ne pas le faire.
Sam Lowry a écrit :On dit que Dieu a inventé l'alcool pour que les moches puissent baiser.
André Marek a écrit :C'est vrai que Dreams/ Cinéfonia n'était pas exclusivement composé de timbrés
Voilà ce qui me gêne dans la conversation, c'est que le négatif semble toujours l'emporter: quand on parle de ce magazine, c'est toujours la même choseDadid a écrit :Il devait y avoir du bon, aussi... mais j'avoue que ça ne me passionnait pas vraiment !
non je me base sur des faits aisément vérifiables dans les numéros de Dreams ou Cinéfonia :Mouais tu vas loin quand même
hé bien c'est tout à fait à l'honneur de son créateur d'avoir fait évoluer le fanzine des dévots de James Horner vers un fanzine sur la musique de film en général (merci, comme le dit Marek, aux envahissants sponsors Disney et Sony, mais bon les temps sur dures pour la presse, la stratégie est habile), c'est une très bonne choseCe que je retiens de Cinéfonia c'est, certes, la personnalité particulière de son créateur mais aussi le fait qu'il a su ouvrir le(s) magazine(s) à une pluralité de rédacteurs et d'opinions. Dreams Mag et Cinéfonia étaient plus étoffés que leur aïeule et beaucoup de rédacteurs, qui n'en avaient rien à battre d'Horner
je ne peux pas juger cet aspect là, je juge le contenu du magazineMais effectivement, la "vie" d'une rédaction de magazine n'est pas connue des lecteurs et le "making-of" est toujours plus compliqué et plus subtil qu'il n'y paraît
tout dépend de ce que tu appelles hornerisation invasive (sic !), mais j'ai eu ma période de fan en effetApparemment, tu as été victime d'une hornerisation invasive mais l'époque à laquelle se sont déroulés ces pratiques doit être assez lointaine, non ?
Désolé d'en remettre une couche. J'ai un ami qui a été rédacteur pour eux... Et il a réellement ressenti ce côté "fermé". Dès le début.Mouais tu vas loin quand même. Ce que je retiens de Cinéfonia c'est, certes, la personnalité particulière de son créateur mais aussi le fait qu'il a su ouvrir le(s) magazine(s) à une pluralité de rédacteurs et d'opinions. Dreams Mag et Cinéfonia étaient plus étoffés que leur aïeule et beaucoup de rédacteurs, qui n'en avaient rien à battre d'Horner, y apportaient leur pierre: à ceux-là, on ne leur pas demander s'ils aimaient Horner et quand ils n'hésitaient pas à le descendre, sérieusement ou par des vannes bien placées (car c'était un sujet de plaisanterie et même de railleries), ils ne se faisaient pas remettre en place par le méchant gourou car le principal était bien qu'ils faisaient autre chose.
Nous avons déjà abordé le sujet en son temps, et pour ma part, je ne garde pas le même souvenir que certains. Alors, oui, les articles vantant le génie de Horner étaient souvent (toujours ?!?) pénibles. Oui, les pubs à peine déguisées en articles étaient parfois redondant (quoique les articles sur les parcs ou les DA Disney m'ont toujours intéressé, et souvent donné envie d'écouter les musiques décritesYuHirà a écrit :Et on n'oubliera pas non plus tous les efforts discographiques qu'ils ont pu faire et qui sont à saluer. C'est tout de même ce que j'essaie de retenir d'eux. Mais ce n'est pas évident d'oublier le reste
J'en étais conscient au moment de rédiger ces quelques phrases. Tu as tout à fait raison.je ne suis pas sûr que le terme "normal" convienne (...) et le fait de l'utiliser entre guillemets prouve bien que c'est un terme qui ne veut rien dire pour nous tous
Tout le problème pour moi c'est que je pense que la définition que tu donnes là correspond malheureusement à ce que je pense de la majorité de la population. C'est un constat qui pourra paraître assez exagéré, voire désabusé. Mais plus je vieillis, plus je ressens cela (bon, en même temps, je deviens aussi un vieux con, c'est peut-être aussi un peu pour çasi être normal c'est se taper les programmes télé débiles, n'écouter que de la variété et ne jamais lire de livres, ne pas se cultiver quelque soit le le domaine, ne pas s'informer, etc, ben sérieux....le normal il fait peur !
Il y a au moins un élément de la phrase où c'est tout à fait moi. Ouf je suis rassuré, je suis normal pour un tierssi être normal c'est se taper les programmes télé débiles, n'écouter que de la variété et ne jamais lire de livres, ne pas se cultiver quelque soit le le domaine, ne pas s'informer, etc, ben sérieux....le normal il fait peur !
Mais si, allez, lâche-toi !Shardar a écrit :No comment (mais je suis tenté hein !)
Vas-y N'Olive, balance des trucs, j'ai soif d'apprendre !Shardar a écrit :No comment (mais je suis tenté hein !)
J'en connais un comme ça aussi.Callahan a écrit : ...
Vu récemment à la fnac, (rayon import dvd), un type choisissant avec attention ( on va qualifier ça d'attentionné... pour les 10 premières minutes !) un dvd parmi une dizaine identique... J'étais non loin et curieux de voir l'évolution de son manège...En fait, j'attendais qu'il finisse par goûter l'emballage, que le dvd lui parle ou un truc du genre ! car après avoir scruté sous toutes les coutures, palpé, soupesé, reniflé, quasi jonglé avec la totalité de la pile il n'avait toujours pas réussi au bout d' un bon 1/4 d'heure à trouver son exemplaire... Je décroche, continue mes achats et au retour je croise à nouveau mon spécimen ( dvd à la main cette fois, hourra !) se dirigeant à nouveau vers les imports... N'en pouvant plus d'un tel suspens ! je me retourne et le vois remettre dans la pile le dvd pourtant tant "chéri" pendant une bonne 1/2 heure !!!
Alors savoir s'il y a plus de psychopathes chez les adorateurs de galettes ou d'étiquettes de camenberts , I don't know ! mais il y a des comportements suspects développés chez un bon nombre de collectionneurs reclus dans leur... 4ème dimension, ça c'est sûr.
Au fait le dvd était... Zodiac , ça ne s'invente pas
C'est un peu de leur faute, non ? Quoiqu'il en soit, ils n'étaient pas les seuls à avoir des défauts : Music from the Movies qui trouve que tout ce qui est symphonique-surtout quand c'est anglais-est forcément bien, c'était pas mal non plus même si leur mag était bien meilleur. Je crois surtout que la plus grosse erreur de DtD a été de sacraliser un compositeur au détriment des autres, et que celle de CInéfonia a été de publier des interviews et des articles non "édités", qui du coup devenaient interminablement chiants.Krull a écrit :André Marek a écrit :C'est vrai que Dreams/ Cinéfonia n'était pas exclusivement composé de timbrésVoilà ce qui me gêne dans la conversation, c'est que le négatif semble toujours l'emporter: quand on parle de ce magazine, c'est toujours la même choseDadid a écrit :Il devait y avoir du bon, aussi... mais j'avoue que ça ne me passionnait pas vraiment !
Certes, mais certains sont plus anormaux que d'autres.Lee Van Cleef a écrit : j'annonce que nous sommes anormaux
il est bon que tu apportes ces nuances, mais pour ceux qui ont vécu l'aventure Dreams dès le numéro 1, la ligne éditoriale "sectaire" reste un choc comme attitude humaine tout simplement, pas seulement comme passion de la musique de filmKrull a écrit :J'insiste un peu mais bon tant pis... Je regrette comme vous les agissements du gourou qui s'est révélé quelqu'un de louche à certains moments de sa vie-passion. Que voulez-vous, il y en a qui ne sont pas épargnés par la débilité et qui s'en trouvent très bien. Mais, sauf erreur de ma part, les cas que vous décrivez ne concernent finalement que deux ou trois zigotos maximum à une certaine époque et je m'insurge un peu contre la dénonciation du mag qui, j'insiste aussi là-dessus, se composait d'une équipe tout à fait hétéroclite. Alors il faudrait savoir si on parle d'un seul homme ou si qualifie l'ensemble des rédacteurs de psychopathes incompétents, c'est pour cela qu'un peu de nuance est la bienvenue, surtout si l'on revient sur le début de la conversation sur les gens louches !
Très franchement, je m'étonne que certaines personnes qui ont eu l'occasion de bosser pour Cinéfonia aient ressenti une mentalité fermée. C'est peut-être bête mais il faut préciser que les rédacteurs viennent de régions différentes et ne se croisaient que rarement à l'occasion de concerts, de là vient peut-être une sensation d'isolement ? En tous cas, chacun travaillait seul et n'était pas chaperonné par le gourou, ce qui, vous en conviendrez, souligne une indépendance dans le choix des sujets et la manière de le traiter.
En parlant de gourou, j'aime bien ce sobriquet rigolo mais voudrais dire que s'il y avait gourou, c'était un gourou sans apôtres dans la rédaction: en fait la "secte" dont vous parlez n'existe pas car personne n'était sous sa coupe. Quand je lis que le mag était une organisation aux pratiques fascistes, je me dis qu'il n'y a pas que les journalistes, justement, qui usent d'expressions exagérées (genre "les grévistes prennent les usagers en otage"). Je ne nie pas les faits hein mais un peu nuance tout de même. Figurez-vous que ce gourou est un monomaniaque dont je me suis foutu ouvertement, en lui disant très tôt que ce que j'aimais chez Horner datait des 80's car le reste ressemblait à de la guimauve et qu'à l'heure où nosu étions envahis de trucs sirupeux, je préférais ALIENS, un vrai score couillu, organes que son compositeur avait perdus en route depuis belle lurette. Puisque j'étais une pièce rapportée aux contributions modestes, il aurait très bien pu me saquer mais je n'ai eu droit qu'à des rires jaunes. Le pauvre, une vraie torture pour ce gourou que j'appelais "mon Dr Mabuse" !![]()
Je ne dirai qu'une chose: ceux qui ont morflé ont salement morflé, cela est une réalité. Sans doute parce qu'à un moment, tout cela a rassemblé à une histoire d'amitié qui n'en était pas une. Et que pour ceux qui y ont cru (ou pire n'ont vécu que pour elle), plus dure fut la chute.... Ceux qui s'en sont (à peu près) remis sont d'ailleurs de fréquents posteurs ici: euh, Walden donc (que je ne (re)connais pas), Krull (Séb - c'est un longue histoire) et moi quoi ! Les autres ? Disparus (sans doute ont-ils pris un vol Oceanic)...Hellboy a écrit :Mais si, allez, lâche-toi !Shardar a écrit :No comment (mais je suis tenté hein !)
Je ne dirai qu'une chose: ceux qui ont morflé ont salement morflé, cela est une réalité. Sans doute parce qu'à un moment, tout cela a rassemblé à une histoire d'amitié qui n'en était pas une. Et que pour ceux qui y ont cru (ou pire n'ont vécu que pour elle), plus dure fut la chute.... Ceux qui s'en sont (à peu près) remis sont d'ailleurs de fréquents posteurs ici: euh, Walden donc (que je ne (re)connais pas)
ho oui ho ouiDes histoires et des annecdotes, bien sûr que j'en aies. Vous n'imaginez même pas... Je relirais volontiers des morceaux choisis à vous provoquer des arrêts respiratoires tellement "c'est énorme" comme dirait Luchini ! Mais je réserve ça pour le jour où sera organisé le premier festival mondial de l'univers d'Underscores...
Totalement d'accord.Certains d'entre nous semblent s'interroger avec inquiétude et gravité (" j'le suis ? J'le suis pas ? ") sur le sens qu'il conviendrait de prêter au mot " normal ". A dire la vérité, les choses sont d'une simplicité enfantine : la normalité est incarnée par la majorité. Ce qui explique pourquoi elle ne pourra jamais être définie en des termes immuables et catégoriques, sa nature volatile, toujours changeante, la vouant à être ballottée jusqu'à la fin des temps au gré des phénomènes de mode, des courants de pensée, des dogmes et d'encore Dieu sait quoi.
On aura chaud en ce temps glacial. Tant pis pour eux "les normaux"Dans le cas qui nous intéresse tous, la musique de film, aux dernières nouvelles, continue d'être snobée, ignorée, vilipendée, moquée par l'écrasante majorité de la population. C'est donc avec un sourire tout ce qu'il y a de réjoui que j'annonce à la cantonade que nous sommes anormaux, et pas qu'un peu, les enfants ! Des rebuts de la société, des parasites hautement nuisibles condamnés par les bonnes moeurs aux flammes ronflantes de l'enfer !
Je comprends un peu ce que tu veux dire... Quoique je n'étais pas très au fait des tensions qui existaient. Je suis une des personnes qui n'ont pas vraiment souffert même si je regrette la "fin de l'aventure" et que je me pose encore des questions sur les raisons qui ont conduit à cela. Là, je pense aux gens qui étaient embauchés et qui ont beaucoup perdu, surtout une personne en particulier, pas du tout sectaire celle-làShardar a écrit :Je ne dirai qu'une chose: ceux qui ont morflé ont salement morflé, cela est une réalité. Sans doute parce qu'à un moment, tout cela a rassemblé à une histoire d'amitié qui n'en était pas une. Et que pour ceux qui y ont cru (ou pire n'ont vécu que pour elle), plus dure fut la chute.... Ceux qui s'en sont (à peu près) remis sont d'ailleurs de fréquents posteurs ici
Non, nonKrull a écrit :Shardar a écrit : Mais bon, le sujet au départ c'était pas les psychotiques qui achètent beaucoup et qui baisent peu ?
Non, nonMortimer a écrit :Krull a écrit : Mais bon, le sujet au départ c'était pas les psychotiques qui achètent beaucoup et qui baisent peu ?