La musique de film, quantité ou qualité ?

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Emissary
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

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Sam Lowry a écrit :On dit que Dieu a inventé l'alcool pour que les moches puissent baiser.

En vérité, Dieu a inventé l'alcool pour que les moches puissent se consoler de ne pas le faire.
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Krull
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

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André Marek a écrit :C'est vrai que Dreams/ Cinéfonia n'était pas exclusivement composé de timbrés
Dadid a écrit :Il devait y avoir du bon, aussi... mais j'avoue que ça ne me passionnait pas vraiment !
Voilà ce qui me gêne dans la conversation, c'est que le négatif semble toujours l'emporter: quand on parle de ce magazine, c'est toujours la même chose :roll:
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Walden
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

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Mouais tu vas loin quand même
non je me base sur des faits aisément vérifiables dans les numéros de Dreams ou Cinéfonia :

demander à Goldsmith ou Elfman de s'expliquer sur Horner comme au procès des blouses blanches sous Staline, c'est un fait

avoir traité Zwick, Gibson, Howard de "traîtres" pour ne pas avoir engagés Horner c'est un fait

(la traduction en français des entretiens de compositeurs étrangers m'a d'ailleurs toujours laissé perplexe quant à la transcription exacte de leurs propos, mais enfin c'est un autre débat....)


Ce que je retiens de Cinéfonia c'est, certes, la personnalité particulière de son créateur mais aussi le fait qu'il a su ouvrir le(s) magazine(s) à une pluralité de rédacteurs et d'opinions. Dreams Mag et Cinéfonia étaient plus étoffés que leur aïeule et beaucoup de rédacteurs, qui n'en avaient rien à battre d'Horner
hé bien c'est tout à fait à l'honneur de son créateur d'avoir fait évoluer le fanzine des dévots de James Horner vers un fanzine sur la musique de film en général (merci, comme le dit Marek, aux envahissants sponsors Disney et Sony, mais bon les temps sur dures pour la presse, la stratégie est habile), c'est une très bonne chose

Mais effectivement, la "vie" d'une rédaction de magazine n'est pas connue des lecteurs et le "making-of" est toujours plus compliqué et plus subtil qu'il n'y paraît
je ne peux pas juger cet aspect là, je juge le contenu du magazine
Apparemment, tu as été victime d'une hornerisation invasive mais l'époque à laquelle se sont déroulés ces pratiques doit être assez lointaine, non ?
tout dépend de ce que tu appelles hornerisation invasive (sic !), mais j'ai eu ma période de fan en effet :D

je préférais néanmoins la maturité de FSM même si la défiance anti-Horner de Kendall pouvait m'agacer
BRAINSTORM main title (James Horner)
http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
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YuHirà
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par YuHirà »

Mouais tu vas loin quand même. Ce que je retiens de Cinéfonia c'est, certes, la personnalité particulière de son créateur mais aussi le fait qu'il a su ouvrir le(s) magazine(s) à une pluralité de rédacteurs et d'opinions. Dreams Mag et Cinéfonia étaient plus étoffés que leur aïeule et beaucoup de rédacteurs, qui n'en avaient rien à battre d'Horner, y apportaient leur pierre: à ceux-là, on ne leur pas demander s'ils aimaient Horner et quand ils n'hésitaient pas à le descendre, sérieusement ou par des vannes bien placées (car c'était un sujet de plaisanterie et même de railleries), ils ne se faisaient pas remettre en place par le méchant gourou car le principal était bien qu'ils faisaient autre chose.
Désolé d'en remettre une couche. J'ai un ami qui a été rédacteur pour eux... Et il a réellement ressenti ce côté "fermé". Dès le début.
J'ai eu aussi affaire à Cinéfonia pour raisons professionnelles. Il n'y avait pas que le côté sectaire qui pouvait déranger sur ce point, je peux vous l'assurer. Les difficultés financières les conduisaient à certaines extrêmités.

Quoiqu'il en soit j'ai encore des magasines Cinéfonia dans ma bibliothèque et je reste tout de même désolé que ce magazine ait disparu dans la mesure où c'est l'espoir d'une presse professionnelle dans ce domaine qui a disparu avec elle. Et on n'oubliera pas non plus tous les efforts discographiques qu'ils ont pu faire et qui sont à saluer. C'est tout de même ce que j'essaie de retenir d'eux. Mais ce n'est pas évident d'oublier le reste :mrgreen:
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Brother Cadfael »

Ce n'est pas pour en rajouter spécialement, mais juste pour replacer les choses dans l'historique, avant Cinéfonia, avant Dreams Mag, en fait si je me souviens bien tout juste avant que l'association et le fanzine Dreams To Dreams voient officiellement le jour, au moment où je faisais mes débuts de rédacteur, toute la rédaction du fanzine Cinéscores a reçu carrément des lettres d'insultes de la part des soit-disant "passionnés" qui allaient bientôt former le premier "noyau" de Dreams. Pour rester "soft", l'un de mes amis (d'ailleurs très fan d'Horner, bonjour l'ironie) a alors été traité "d'incapable" et s'est fait reprocher d'avoir "de la m**** dans les oreilles" simplement parce qu'il a rapproché certains aspects d'Apollo 13 avec Clear and Present Danger ! Et sa critique était positive !! Qu'est-ce qu'on aurait pris sinon...

Quand j'y pense aujourd'hui, j'en ris encore (toutes ces lettres nous ont surtout fait rire) mais difficile d'oublier ce côté-là quand je repense à ce qui a suivi...
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par DarkCat »

YuHirà a écrit :Et on n'oubliera pas non plus tous les efforts discographiques qu'ils ont pu faire et qui sont à saluer. C'est tout de même ce que j'essaie de retenir d'eux. Mais ce n'est pas évident d'oublier le reste :mrgreen:
Nous avons déjà abordé le sujet en son temps, et pour ma part, je ne garde pas le même souvenir que certains. Alors, oui, les articles vantant le génie de Horner étaient souvent (toujours ?!?) pénibles. Oui, les pubs à peine déguisées en articles étaient parfois redondant (quoique les articles sur les parcs ou les DA Disney m'ont toujours intéressé, et souvent donné envie d'écouter les musiques décrites :D ).
Mais au final, je retiens que c'est grâce à eux, que j'ai découvert certains musiques. Et pour avoir plus d'une fois correspondu avec le boss, et avoir critiqué Horner et Disney (enfin plutôt l'homme et la politique de la société), je ne jamais été insulté pour autant. Au contraire, les rapports ont toujours été cordiaux. Donc, de ce point de vue, je ne peux émettre aucune mauvaise critique.
Au final, pour moi simple lecteur, DtD et Cinéfonia me procurèrent de bons moments de lecture. Et je reste sur cela. 8-)
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Shardar
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

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No comment (mais je suis tenté hein !) :mrgreen:
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Sam Lowry
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Sam Lowry »

je ne suis pas sûr que le terme "normal" convienne (...) et le fait de l'utiliser entre guillemets prouve bien que c'est un terme qui ne veut rien dire pour nous tous
J'en étais conscient au moment de rédiger ces quelques phrases. Tu as tout à fait raison.
si être normal c'est se taper les programmes télé débiles, n'écouter que de la variété et ne jamais lire de livres, ne pas se cultiver quelque soit le le domaine, ne pas s'informer, etc, ben sérieux....le normal il fait peur !
Tout le problème pour moi c'est que je pense que la définition que tu donnes là correspond malheureusement à ce que je pense de la majorité de la population. C'est un constat qui pourra paraître assez exagéré, voire désabusé. Mais plus je vieillis, plus je ressens cela (bon, en même temps, je deviens aussi un vieux con, c'est peut-être aussi un peu pour ça :mrgreen: ).
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par YuHirà »

si être normal c'est se taper les programmes télé débiles, n'écouter que de la variété et ne jamais lire de livres, ne pas se cultiver quelque soit le le domaine, ne pas s'informer, etc, ben sérieux....le normal il fait peur !
Il y a au moins un élément de la phrase où c'est tout à fait moi. Ouf je suis rassuré, je suis normal pour un tiers :mrgreen:
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Sam Lowry
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

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Dtd, Cinefonia... avaient un côté un peu cornecul, j'en conviens. Néanmoins je regrette un peu que les pères de ces magazines (bon, en réalité, presque tout reposait sur un seul homme, autre erreur à mon sens) n'aient pas mieux géré leurs éditions discographiques car certains de leurs cds sont vraiment plutôt bons et bien produits. Certes, il y avait un côté agaçant (surtout la non pluralité d'opinions), mais hélas la publicité Disneyienne et Sonyiaque représentaient des maux nécessaires à l'époque (s'il m'en souvient correctement, c'était en grande partie grâce à cet argent que les fondateurs pouvaient continuer à clamer leur passion pour Horner). Dieu sait (s'il existe) que je n'étais pas d'accord avec la façon de faire du boss d'alors, qu'il avait des idées très très arrêtées sur les choses (et les personnes, hélas) et qu'on ne pouvait pas le faire varier d'un iota. Mais je dois, au moins, lui reconnaître deux choses positives : une certaine ténacité et le fait de s'être battu pour construire un petit bout de son rêve. Et c'est déjà plus que bon nombre de gens.
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Hellboy
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Hellboy »

A lire le nom de Dreams To Dreams, je ne peux pas résister à l'envie de dire quelques mots sur le sujet, qui confirmeront le ressenti général. Sans pour autant condamner l'ensemble de la rédaction du magazine : nous avons d'ailleurs accueilli il y a déjà quelques mois au sein d'UnderScores un ancien rédacteur de DTD, et je suis le premier à me réjouir de notre collaboration.

Mais j'ai moi aussi été victime des messages d'insultes, menaces de procès et autres tracas en tous genres. L'intégrisme dont faisait montre le gourou de ce fanzine n'est pas très éloigné de ce qu'on trouve dans une secte. Je me souviens que dans un texte sur un score d'Horner, sais plus lequel, l'auteur plaçait le compositeur tellement haut sur son piédestal qu'il dépassait Wagner et Mozart pour égaler Dieu lui-même ! Et oui, le publi-rédactionnel était insupportable, les articles-fleuves imbuvables, certaines interviews truquées, à moins que ce soit la traduction qui pêche... J'ai aussi eu souvent l'impression que le courrier des lecteurs n'était rédigé que par une seule et même personne. Une chose et sûre : l'attitude et les positions radicales de ces gens-là n'a jamais servi la cause de la musique de film en particulier et des geeks en général, ternissant plutôt l'image d'une population qui n'est déjà pas très bien comprise par le "grand public".

Tout ça m'a tellement énervé à l'époque que si je rencontrais un jour le petit Hitler en puissance à l'origine du zine, je ne sais pas si je résisterais à l'envie encore pressante de lui faire tâter de ma droite (de démon, ça va de soi !)...
}-)
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Hellboy
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

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Shardar a écrit :No comment (mais je suis tenté hein !) :mrgreen:
Mais si, allez, lâche-toi ! :)
}-)
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Krull
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

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Shardar a écrit :No comment (mais je suis tenté hein !) :mrgreen:
Vas-y N'Olive, balance des trucs, j'ai soif d'apprendre ! :lol:
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Stardreamer
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Stardreamer »

Callahan a écrit : ...
Vu récemment à la fnac, (rayon import dvd), un type choisissant avec attention ( on va qualifier ça d'attentionné... pour les 10 premières minutes !) un dvd parmi une dizaine identique... J'étais non loin et curieux de voir l'évolution de son manège...En fait, j'attendais qu'il finisse par goûter l'emballage, que le dvd lui parle ou un truc du genre ! car après avoir scruté sous toutes les coutures, palpé, soupesé, reniflé, quasi jonglé avec la totalité de la pile il n'avait toujours pas réussi au bout d' un bon 1/4 d'heure à trouver son exemplaire... Je décroche, continue mes achats et au retour je croise à nouveau mon spécimen ( dvd à la main cette fois, hourra !) se dirigeant à nouveau vers les imports... N'en pouvant plus d'un tel suspens ! je me retourne et le vois remettre dans la pile le dvd pourtant tant "chéri" pendant une bonne 1/2 heure !!!
Alors savoir s'il y a plus de psychopathes chez les adorateurs de galettes ou d'étiquettes de camenberts , I don't know ! mais il y a des comportements suspects développés chez un bon nombre de collectionneurs reclus dans leur... 4ème dimension, ça c'est sûr.
Au fait le dvd était... Zodiac , ça ne s'invente pas :mrgreen:
J'en connais un comme ça aussi.
Un jour, chez mon fournisseur favori de DVD, j'avais un DVD en main pendant qu'il inspectait toute la pile des autres exeplaires.
Après 1/2 heure de chipotages autour de ces DVD, il s'est tourné vers moi et m'a demandé s'il pouvait avoir mon exemplaire parcequ'il lui paraissait en meilleur état que ceux qu'il avait compulsés et qui, selon ses dires étaient tous abîmés, il y avait soit disant un coup dedans. J'ai été tellement surpris et choqué (je n'aurais jamais osé demander un truc pareil, et de cette façon, quoi, les autres doivent avoir des marchandises abîmées pour que môssieu en ait un bon?) que la seule chose que j'ai pu lui répondre c'est "euh?"... Du coup, je me suis éloigné sans accéder à sa demande.
Y en a j'te jure...
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Wyatt Earp
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

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Krull a écrit :
André Marek a écrit :C'est vrai que Dreams/ Cinéfonia n'était pas exclusivement composé de timbrés
Dadid a écrit :Il devait y avoir du bon, aussi... mais j'avoue que ça ne me passionnait pas vraiment !
Voilà ce qui me gêne dans la conversation, c'est que le négatif semble toujours l'emporter: quand on parle de ce magazine, c'est toujours la même chose :roll:
C'est un peu de leur faute, non ? Quoiqu'il en soit, ils n'étaient pas les seuls à avoir des défauts : Music from the Movies qui trouve que tout ce qui est symphonique-surtout quand c'est anglais-est forcément bien, c'était pas mal non plus même si leur mag était bien meilleur. Je crois surtout que la plus grosse erreur de DtD a été de sacraliser un compositeur au détriment des autres, et que celle de CInéfonia a été de publier des interviews et des articles non "édités", qui du coup devenaient interminablement chiants.
Par contre, je suis surpris que les leaders n'aient rien lancé sur le net...Ou alors je suis passé à côté ?
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Lee Van Cleef
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Lee Van Cleef »

Certains d'entre nous semblent s'interroger avec inquiétude et gravité (" j'le suis ? J'le suis pas ? ") sur le sens qu'il conviendrait de prêter au mot " normal ". A dire la vérité, les choses sont d'une simplicité enfantine : la normalité est incarnée par la majorité. Ce qui explique pourquoi elle ne pourra jamais être définie en des termes immuables et catégoriques, sa nature volatile, toujours changeante, la vouant à être ballottée jusqu'à la fin des temps au gré des phénomènes de mode, des courants de pensée, des dogmes et d'encore Dieu sait quoi. Dans le cas qui nous intéresse tous, la musique de film, aux dernières nouvelles, continue d'être snobée, ignorée, vilipendée, moquée par l'écrasante majorité de la population. C'est donc avec un sourire tout ce qu'il y a de réjoui que j'annonce à la cantonade que nous sommes anormaux, et pas qu'un peu, les enfants ! Des rebuts de la société, des parasites hautement nuisibles condamnés par les bonnes moeurs aux flammes ronflantes de l'enfer !
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Emissary
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Emissary »

Lee Van Cleef a écrit : j'annonce que nous sommes anormaux
Certes, mais certains sont plus anormaux que d'autres.
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Krull
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Krull »

J'insiste un peu mais bon tant pis... Je regrette comme vous les agissements du gourou qui s'est révélé quelqu'un de louche à certains moments de sa vie-passion. Que voulez-vous, il y en a qui ne sont pas épargnés par la débilité et qui s'en trouvent très bien. Mais, sauf erreur de ma part, les cas que vous décrivez ne concernent finalement que deux ou trois zigotos maximum à une certaine époque et je m'insurge un peu contre la dénonciation du mag qui, j'insiste aussi là-dessus, se composait d'une équipe tout à fait hétéroclite. Alors il faudrait savoir si on parle d'un seul homme ou si qualifie l'ensemble des rédacteurs de psychopathes incompétents, c'est pour cela qu'un peu de nuance est la bienvenue, surtout si l'on revient sur le début de la conversation sur les gens louches !
Très franchement, je m'étonne que certaines personnes qui ont eu l'occasion de bosser pour Cinéfonia aient ressenti une mentalité fermée. C'est peut-être bête mais il faut préciser que les rédacteurs viennent de régions différentes et ne se croisaient que rarement à l'occasion de concerts, de là vient peut-être une sensation d'isolement ? En tous cas, chacun travaillait seul et n'était pas chaperonné par le gourou, ce qui, vous en conviendrez, souligne une indépendance dans le choix des sujets et la manière de le traiter.
En parlant de gourou, j'aime bien ce sobriquet rigolo mais voudrais dire que s'il y avait gourou, c'était un gourou sans apôtres dans la rédaction: en fait la "secte" dont vous parlez n'existe pas car personne n'était sous sa coupe. Quand je lis que le mag était une organisation aux pratiques fascistes, je me dis qu'il n'y a pas que les journalistes, justement, qui usent d'expressions exagérées (genre "les grévistes prennent les usagers en otage"). Je ne nie pas les faits hein mais un peu nuance tout de même. Figurez-vous que ce gourou est un monomaniaque dont je me suis foutu ouvertement, en lui disant très tôt que ce que j'aimais chez Horner datait des 80's car le reste ressemblait à de la guimauve et qu'à l'heure où nosu étions envahis de trucs sirupeux, je préférais ALIENS, un vrai score couillu, organes que son compositeur avait perdus en route depuis belle lurette. Puisque j'étais une pièce rapportée aux contributions modestes, il aurait très bien pu me saquer mais je n'ai eu droit qu'à des rires jaunes. Le pauvre, une vraie torture pour ce gourou que j'appelais "mon Dr Mabuse" ! :twisted: :lol:
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Walden »

Krull a écrit :J'insiste un peu mais bon tant pis... Je regrette comme vous les agissements du gourou qui s'est révélé quelqu'un de louche à certains moments de sa vie-passion. Que voulez-vous, il y en a qui ne sont pas épargnés par la débilité et qui s'en trouvent très bien. Mais, sauf erreur de ma part, les cas que vous décrivez ne concernent finalement que deux ou trois zigotos maximum à une certaine époque et je m'insurge un peu contre la dénonciation du mag qui, j'insiste aussi là-dessus, se composait d'une équipe tout à fait hétéroclite. Alors il faudrait savoir si on parle d'un seul homme ou si qualifie l'ensemble des rédacteurs de psychopathes incompétents, c'est pour cela qu'un peu de nuance est la bienvenue, surtout si l'on revient sur le début de la conversation sur les gens louches !
Très franchement, je m'étonne que certaines personnes qui ont eu l'occasion de bosser pour Cinéfonia aient ressenti une mentalité fermée. C'est peut-être bête mais il faut préciser que les rédacteurs viennent de régions différentes et ne se croisaient que rarement à l'occasion de concerts, de là vient peut-être une sensation d'isolement ? En tous cas, chacun travaillait seul et n'était pas chaperonné par le gourou, ce qui, vous en conviendrez, souligne une indépendance dans le choix des sujets et la manière de le traiter.
En parlant de gourou, j'aime bien ce sobriquet rigolo mais voudrais dire que s'il y avait gourou, c'était un gourou sans apôtres dans la rédaction: en fait la "secte" dont vous parlez n'existe pas car personne n'était sous sa coupe. Quand je lis que le mag était une organisation aux pratiques fascistes, je me dis qu'il n'y a pas que les journalistes, justement, qui usent d'expressions exagérées (genre "les grévistes prennent les usagers en otage"). Je ne nie pas les faits hein mais un peu nuance tout de même. Figurez-vous que ce gourou est un monomaniaque dont je me suis foutu ouvertement, en lui disant très tôt que ce que j'aimais chez Horner datait des 80's car le reste ressemblait à de la guimauve et qu'à l'heure où nosu étions envahis de trucs sirupeux, je préférais ALIENS, un vrai score couillu, organes que son compositeur avait perdus en route depuis belle lurette. Puisque j'étais une pièce rapportée aux contributions modestes, il aurait très bien pu me saquer mais je n'ai eu droit qu'à des rires jaunes. Le pauvre, une vraie torture pour ce gourou que j'appelais "mon Dr Mabuse" ! :twisted: :lol:
il est bon que tu apportes ces nuances, mais pour ceux qui ont vécu l'aventure Dreams dès le numéro 1, la ligne éditoriale "sectaire" reste un choc comme attitude humaine tout simplement, pas seulement comme passion de la musique de film
je n'ai pas reçu pour ma part d'insultes ou de "menaces" mais quand j'apprends que certains n'ont pas été épargnés par cette furie, je suis encore plus affligé !
après, l'entreprise Dreams a pu évoluer vers Cinéfonia, avec ses qualités et ses gros défauts c'est un plus
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Shardar
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Shardar »

Hellboy a écrit :
Shardar a écrit :No comment (mais je suis tenté hein !) :mrgreen:
Mais si, allez, lâche-toi ! :)
Je ne dirai qu'une chose: ceux qui ont morflé ont salement morflé, cela est une réalité. Sans doute parce qu'à un moment, tout cela a rassemblé à une histoire d'amitié qui n'en était pas une. Et que pour ceux qui y ont cru (ou pire n'ont vécu que pour elle), plus dure fut la chute.... Ceux qui s'en sont (à peu près) remis sont d'ailleurs de fréquents posteurs ici: euh, Walden donc (que je ne (re)connais pas), Krull (Séb - c'est un longue histoire) et moi quoi ! Les autres ? Disparus (sans doute ont-ils pris un vol Oceanic)...

Des histoires et des annecdotes, bien sûr que j'en aies. Vous n'imaginez même pas... Je relirais volontiers des morceaux choisis à vous provoquer des arrêts respiratoires tellement "c'est énorme" comme dirait Luchini ! Mais je réserve ça pour le jour où sera organisé le premier festival mondial de l'univers d'Underscores...

C'est pour quand d'ailleurs Hellboy ? Nan, je dis ça parce que ma ville est aussi pommée qu'Ubeda :mrgreen: , ça pourrait le faire hein ! Et pis j'ai plein d'idées pour l'invité vedette: Yvette Horner...
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Walden
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Walden »

Je ne dirai qu'une chose: ceux qui ont morflé ont salement morflé, cela est une réalité. Sans doute parce qu'à un moment, tout cela a rassemblé à une histoire d'amitié qui n'en était pas une. Et que pour ceux qui y ont cru (ou pire n'ont vécu que pour elle), plus dure fut la chute.... Ceux qui s'en sont (à peu près) remis sont d'ailleurs de fréquents posteurs ici: euh, Walden donc (que je ne (re)connais pas)

normal, ma participation remonte à Mathusalem ! :D dans les premiers numéros de Dreams....
Des histoires et des annecdotes, bien sûr que j'en aies. Vous n'imaginez même pas... Je relirais volontiers des morceaux choisis à vous provoquer des arrêts respiratoires tellement "c'est énorme" comme dirait Luchini ! Mais je réserve ça pour le jour où sera organisé le premier festival mondial de l'univers d'Underscores...
ho oui ho oui :D le festival de cinglés magnifiques que voilà ! A organiser dans une abbaye en plein hiver...

Image

Mon Cher Adso, il s'agit d'un débat théologique sur la pauvreté de la bo notre Seigneur...
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par YuHirà »

Ce que je retiens le plus dans cette discussion c'est que contrairement à Trax, on peut parler de Cinéfonia sans avoir recours à des trésors d'ingéniosité pour contourner la correction automatique :mrgreen:

Certains d'entre nous semblent s'interroger avec inquiétude et gravité (" j'le suis ? J'le suis pas ? ") sur le sens qu'il conviendrait de prêter au mot " normal ". A dire la vérité, les choses sont d'une simplicité enfantine : la normalité est incarnée par la majorité. Ce qui explique pourquoi elle ne pourra jamais être définie en des termes immuables et catégoriques, sa nature volatile, toujours changeante, la vouant à être ballottée jusqu'à la fin des temps au gré des phénomènes de mode, des courants de pensée, des dogmes et d'encore Dieu sait quoi.
Totalement d'accord.

Dans le cas qui nous intéresse tous, la musique de film, aux dernières nouvelles, continue d'être snobée, ignorée, vilipendée, moquée par l'écrasante majorité de la population. C'est donc avec un sourire tout ce qu'il y a de réjoui que j'annonce à la cantonade que nous sommes anormaux, et pas qu'un peu, les enfants ! Des rebuts de la société, des parasites hautement nuisibles condamnés par les bonnes moeurs aux flammes ronflantes de l'enfer !
On aura chaud en ce temps glacial. Tant pis pour eux "les normaux" :mrgreen:

Bon ok... Cet été ça va pas être drôle...
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Krull
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Krull »

Shardar a écrit :Je ne dirai qu'une chose: ceux qui ont morflé ont salement morflé, cela est une réalité. Sans doute parce qu'à un moment, tout cela a rassemblé à une histoire d'amitié qui n'en était pas une. Et que pour ceux qui y ont cru (ou pire n'ont vécu que pour elle), plus dure fut la chute.... Ceux qui s'en sont (à peu près) remis sont d'ailleurs de fréquents posteurs ici
Je comprends un peu ce que tu veux dire... Quoique je n'étais pas très au fait des tensions qui existaient. Je suis une des personnes qui n'ont pas vraiment souffert même si je regrette la "fin de l'aventure" et que je me pose encore des questions sur les raisons qui ont conduit à cela. Là, je pense aux gens qui étaient embauchés et qui ont beaucoup perdu, surtout une personne en particulier, pas du tout sectaire celle-là :|
Mais bon, le sujet au départ c'était pas les psychotiques qui achètent beaucoup et qui baisent peu ? :D
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Mortimer
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Mortimer »

Krull a écrit :
Shardar a écrit : Mais bon, le sujet au départ c'était pas les psychotiques qui achètent beaucoup et qui baisent peu ? :D
Non, non :roll: C'etait " la collectionnite comme principe moteur, quantitatif, sans recentrage qualitatif, est-elle un substitut à la construction d’une vie sociale « accomplie »" :mrgreen:
Plus on est nombreux à penser la même chose,
moins il vient à l'idée qu'on pourrait tous avoir tort.
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Re: La musique de film, quantité ou qualité ?

Message non lu par Mortimer »

Mortimer a écrit :
Krull a écrit : Mais bon, le sujet au départ c'était pas les psychotiques qui achètent beaucoup et qui baisent peu ? :D
Non, non :roll: C'etait " la collectionnite comme principe moteur, quantitatif, sans recentrage qualitatif, est-elle un substitut à la construction d’une vie sociale « accomplie »" :mrgreen:
Plus on est nombreux à penser la même chose,
moins il vient à l'idée qu'on pourrait tous avoir tort.
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