http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/ind ... 2009-01-14
une réflexion m’est venue, en rapport avec les propos de Bernard STIEGLER, auteur de :
Ars Industrialis. Réenchanter le monde : la valeur esprit contre le populisme industriel
![Image](http://echo-culture.ouvaton.org/IMG/cache-127x200/arton174-127x200.jpg)
site de ARS INDUSTRIALIS :
http://www.arsindustrialis.org/
En effet, alors que la « crise » nous fait prendre du recul sur la pertinence du libéralisme financier qui domine, l’auteur stigmatise les effets du capitalisme industriel sur nos comportements, c’est-à-dire cette propension du consumérisme tout puissant (consommation -pub - concommation, consommation - création de besoins - consommation) à exploiter notre libido (au sens général du terme, non pas seulement notre vitalité sexuelle, mais notre capacité, comme le pensait Freud, notre énergie à nous investir dans la construction d’une vie sociale, d’une vie en société) ?
Cela m’amène à réfléchir sur le sens que l’on peut donner, quand on est collectionneur (donc une majorité des forumeurs du site d’underscores, et je n’ai pas la prétention de me différencier) de musiques de film, ou de dvd, blu-ray, etc, donc consommateur de biens culturels produits à échelle industrielle, à
1) nos passions : quantité ou qualité ? Ne doit-on pas privilégier la qualité, la construction d'une vraie culture permettant de ne pas empiler les galettes et de rester sélectif et subjectif ?
2) notre vie sociale et affective : est-elle affectée par ce consumérisme ?
On avait déjà aborder le sujet de la « difficulté » à nouer des liens à long terme avec le sexe féminin (vu que la question concernait une majorité masculine) on peut également évoquer le comportement sociale atypique de certains collectionneurs.....Ce que Michel Onfray appellerait des « délinquants relationnels »...
Je ne vois pas non plus dans cette affaire la prégnance du déterminisme, car chacun est libre d’apprendre et d’évoluer à sa manière
Donc je lance le topic, sans chercher à choquer, ou à mépriser (encore une fois, je ne cherche pas à m’exclure du système), simplement je pose cette question de fond : la collectionnite comme principe moteur, quantitatif, sans recentrage qualitatif, est-elle un substitut à la construction d’une vie sociale « accomplie » (j'insiste sur les guillemets, il n'y a pas de jugements de valeur) ? Est-elle, plus globalement, l’expression d’une difficulté à se comporter de manière « équilibrée » (au sens d’un équilibre émotionnel, qui permet d’entretenir des relations sociales ou affectives) , en dehors de toute question de passion pour telle ou telle chose, qui n’est pas remise en cause, mais comme une manière de satisfaire un égocentrisme difficilement compatible avec une construction affective avec autrui ?
J'attends d'éventuelles réponses argumentées, pas simplement des vannes, ou des attaques personnelles, restons sur des considérations générales à partir d'expériences personnelles, que chacun puisse partager sa philosophie sur ces questions, ou pas, ce qui est le principe d'un forum à visée "communautaire"
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