Le plus beau métier du monde ? Faut voir...

[Lee Van Cleef]

Peut-être est-ce l'idée de topic la plus incongrue à m'avoir jamais traversé l'esprit. Mais puisque les deux tiers (au bas mot) des effectifs d'UnderScores se composent d'enseignants ou de jeune utopistes choyant le rêve d'épouser un jour cette noble vocation, je me suis fait la réflexion qu'il serait intéressant de discuter un peu de tous ces films ayant abordé le sujet. Permettez-moi donc d'ouvrir le bal avec, non pas un Depardieu couvert d'une mosaïque d'hématomes comme pouvait le laisser entendre le titre de ce fil, mais l'excellent Michael Redgrave, d'une bouleversante sobriété dans le très beau The Browning Version (L'Ombre d'un Homme), où il incarne un professeur de lettres raillé par ses élèves et méprisé par sa femme. Le bilan terriblement amer qu'il dresse de sa vie a de quoi saisir à la gorge les plus durs à cuire d'entre nous.

Bon, évidemment, j'en connais qui préfèreraient balancer toute compassion par la fenêtre pour se délecter du spectacle déconnant des élèves occupés à dézinguer leurs profs d'outre-monde dans The Faculty ! Il est vrai que dans le genre "exutoire rigolo à destination des cancres-du-fond-de-la-classe", un tel film ne pouvait que faire mouche.

[Misquamacus]

J'adore (vraiment !) "Mister Holland Opus". Ce gars qui ne veut pas enseigner, qui a des rêves plein la tête et qui finalement se découvre une passion pour ce métier, humblement, simplement. Métier qui lui permettra d'atteindre tous ses objectifs de vie.
Je vais citer aussi "Graine de violence" de Richard Brooks avec Glen Ford et Sidney Poitier. Toute proportion gardée (déjà ce n'est pas la même époque...) je me suis pas mal retrouvé dans les mêmes situations que le héros en ayant la chance de côtoyer des élèves en détresse scolaire et des élèves trisomiques voir autistes Asperger. Je dis bien la chance, ce n'est pas un lapsus. Évidemment, impossible de sauver tout le monde, et les échecs font mal. Mais à la moindre réussite, quelle joie...
Je kiffe trop "The Faculty", et son thème piqué aux Pink Floyd (Another Break in the Wall). "The Wall" qui dézingue bien le milieu scolaire, Pink-Roger Waters a bien reçu...
Enfin j'ai la musique de "The Browning version" de Isham que j'aime bien mais pas vu le film... Il faut !

Et pour terminer une anecdote à propos de Depardieu... Pour un voyage scolaire de fin d'année au festival de Cannes avec nos 4ème techno (un enfer ! pas dormi pendant 3 jours...b ), les élèves sont tombés complètement par hasard sur l'acteur à côté du palais des festivals... Le film "Le plus beau métier du monde" venait de sortir et le Gégé a pris le temps (une bonne heure !) pour parler de leur classe avec nos "Gremlins", en signant des autographes et en prenant des photos. Très sympa de sa part.

[Pierrebrrr]

Est-ce que ne peut pas considérer les innombrables films d'art martiaux nous présentant de vieux barbichus canalisant l'énergie de la jeunesse des Jackie, Yuen et autres Sammo comme les meilleurs films sur le beau métier de professeur. Je pense notamment au sympathique collège pour garçons de La 36eme chambre de Shaolin..

[Misquamacus]

Bin si, why not ? Effectivement, on eput assimiler de temps en temps le prof au mentor...

[Scorebob]

Est-ce que ne peut pas considérer les innombrables films d'art martiaux nous présentant de vieux barbichus canalisant l'énergie de la jeunesse des Jackie, Yuen et autres Sammo comme les meilleurs films sur le beau métier de professeur. Je pense notamment au sympathique collège pour garçons de La 36eme chambre de Shaolin..

"Tu souffres?"
"oui maître, horriblement"
"c'est très bien!"
"mais maître si je puis me permettre, alors que je ressens encore l'ardente brûlure de tous les coups de bambou que vous m'avez infligé chaque jours depuis mon entrée dans cette f....e école de Shao Lin, le BOUDDHA n'était t'il pas non violent?"
"Le Buddha?... OUI... moi non!"

[Lee Van Cleef]

A bien considérer les incurables boit-sans-soif qu'UnderScores compte à profusion, nul doute que pas mal d'entre eux, au cours de leur prime (et déjà dissolue) jeunesse, n'auraient été que trop heureux de suivre l'enseignement à redoutable teneur éthylique du truculent Simon Yuen.

[Lee Van Cleef]

Enfin j'ai la musique de "The Browning version" de Isham que j'aime bien mais pas vu le film... Il faut !

Les bras chenus, les chicots jaunis et le katana resplendissant m'en tombent ! Il faut à tout prix, Grand Sachem, que tu m'expliques par quel miracle Michael Redgrave a pu figurer au générique d'un film somme toute (assez) récent, étant donné que l'acteur avait tiré sa révérence presque dix ans avant que Mike Figgis ne donne le premier tour de manivelle. Non, je parlais d'une version bien plus ancienne de ce qui est à l'origine une pièce de théâtre, un métrage en noir et blanc réalisé en 1951 par Anthony Asquith. Du coup, le seul moyen pour toi de faire amende honorable, mon bon Misqua, est de te procurer presto le DVD paru chez Carlotta. Et sans maugréer ni renâcler, je te prie.

[Misquamacus]

Oui, Maître. Toutes mes excuses, Maître.

[Lee Van Cleef]

Oui, Maître. Toutes mes excuses, Maître.

Le vieux Van Cleef a toujours su qu'il était venu au monde pour commander à son prochain... Et attention, Misqua, j'entends bien profiter d'un compte-rendu méticuleusement détaillé une fois que tu auras accompli ta besogne !

[Lee Van Cleef]

Ne vous méprenez pas, j'aime bien Dead Poets Society, sa juvénile exaltation et l'anticonformisme rigolard de son Robin Williams de professeur. Mais s'il y a une chose que je ne supporte pas dans le discours qu'il véhicule, c'est la légèreté criminelle (le mot n'est pas trop fort !) avec laquelle est traité le processus créatif. Eliminer sciemment toute approche intellectuelle, toute stratégie un tant soit peu réflexive, pour réduire le geste artistique à la seule improvisation du moment, voilà bien le genre d'utopie béate qui me hérisse le poil de colère, au point de m'inspirer le furieux désir de brasser l'air de mon katana courroucé.

[Apocaly]

Lee c'est un bogosse Il kiffe Bad Boys 2

[Lee Van Cleef]

Il kiffe Bad Boys 2

Il t'en aura fallu du temps, dis donc, pour t'en rendre compte ! Ce n'est pourtant pas faute, depuis mes premiers pas dans la noble enceinte d'UnderScores, d'avoir truffé à peu de choses près toutes mes interventions (soit trois bons milliers de posts, mine de rien) de messages subliminaux, destinés à convertir les hérétiques encore trop nombreux aux vertus quasi-médicinales du cinéma de Michael Bay.

[Matox]

Attention, Colorfull, tu te regardes écrire. Fais pas ton Alain Delon.

[Biguimot]

Il y a aussi un monde meilleur avec Kevin Spacey ou un de ses élève inspiré par un devoir donné par son prof tente de donner espoir aux gens et de rendre à sa porter un monde meilleur justement, "si j'aide 3 personnes, et que ces 3 personnes aident 3 personnes.... etc. Un film dramatique tout de même, avec ses défauts mais de belles qualités.

La Vague film à montrer à tout les élèves lycéens. En Allemagne, aujourd'hui. Dans le cadre d'un atelier, un professeur de lycée propose à ses élèves une expérience visant à leur expliquer le fonctionnement d'un régime totalitaire. Commence alors un jeu de rôle grandeur nature, dont les conséquences vont s'avérer tragiques.
Film très bien foutu alors que les élève dient "ouais mais non c'est bon on a compris avec Hitler blablabla on refera pas les même conne*$%# tout ca tout ca" bah sans s'en rendre compte ils tombent tous les uns après les autres en tout âme et conscience dans un régime qu'ils s"opposent d'ordinaire.

Opération Shakespeare Avec Dani Devito qui va tenter d'initier des militaires à la langue de Shakespeare pour leur bien être. (film très drôle cependant)

Esprits Rebelles Avec Michelle Catwoman Pfeifer.

Dans le même genre 187 Code Meurtre mais au lieu dune blonde c'est Samuel L Jackson qui s'y colle. Très bon film aussi où le rêve de certains prof deviennent réalité

Precious qui traite du même "thème" que les 2 au dessus mais de manière beaucoup plus réaliste et beaucoup plus dure. Très beau (?) film

L'élève Ducobu?
L'apprenti Sorcier?

[Ere]

bonjour.
"classe 1984"
perry king,professeur de musique à maille à partir avec quelques voyous qui terrorisent le lycée.
la violence montera crescendo.on frôle le film d'horreur.
avec michael j.fox bien jeune.

"dr jerry et mister love" de jerry lewis.

"if" de lindsey anderson. avec malcom mcdowell.

il y a aussi,un peu à part,"sa majesté les mouches" ou en l'absence des adultes,les enfants perdus n'échappent pas à la folie.

[Biguimot]

Ca me fait pensé tiens à La Musique de mon Coeur avec Meryl Streep, professeur de vilon dans un quartier défavorisé qui donnera un espoir de réussite à des enfants en difficulté mis en marge. Tiré d'une histoire vrai.
Avec ce magnifique extrait du film accueillant de nombreux guest de la musique comme Itzhak Perlman ou Isaac Stern entre autre...

La vidéo original de l'époque. J'aime ce regard bienveillant d'Isaac Stern sur la gamine à coté de lui.

[DarkCat]

J'aime bien les films dans lesquels la pédagogie et le dialogue sont des éléments importants, comme dans le Proviseur ou The Substitute.

Et dans des registres différents, comment ne pas citer le Great Teacher Onizuka, ou encore Bad Teacher.

[Rik Spoutnik]

J'aurais bien voulu avoir un professeur comme coluche dans le maître d'école. Les problèmes de maths auraient été plus faciles à résoudre.