Looper

[BAF]

Une vraie surprise que ce film. Etourdissant.

[Lee Van Cleef]

C'est toujours la même histoire avec les imbroglios temporels. Convaincus de n'avoir rien laissé au hasard, les scénaristes trop gourmands succombent à d'artificielles péripéties et trébuchent sur leurs propres contradictions narratives. Looper fait lui aussi montre de ce trop-plein d'assurance malvenu lorsqu'il se disperse, dans son dernier acte un rien languissant, en clins d'oeil appuyés à 12 Monkeys. Un rude coup porté à l'architecture du film, qui nous abandonne face à un gouffre de scepticisme. C'est dommage car le film a plus d'un as planqué dans sa manche, à commencer par une première partie audacieuse et captivante, de chouettes réminiscences du western et un Bruce Willis que l'on n'avait plus guère vu aussi appliqué ces dernières années (profitons-en, d'ailleurs, avant que Die Hard 5 ne vienne mettre au pas la bonne volonté manifeste du comédien).

[BAF]

Ce film a au moins le mérite d'avoir de l'ambition. Je partage l'avis de Lee concernant les péripéties de la deuxième moitié du film, qui ne sont pas toutes d'un intérêt égal. Néanmoins, je ne pense pas qu'il y ait véritablement d'incohérences liées aux voyages dans le temps. Il me semble que le réalisateur a suffisamment insisté sur ce problème pour s'en affranchir. Et rien que pour ça, ce film mérite qu'on s'y attarde.

[Biguimot]

Ce film a au moins le mérite d'avoir de l'ambition. Je partage l'avis de Lee concernant les péripéties de la deuxième moitié du film, qui ne sont pas toutes d'un intérêt égal. Néanmoins, je ne pense pas qu'il y ait véritablement d'incohérences liées aux voyages dans le temps. Il me semble que le réalisateur a suffisamment insisté sur ce problème pour s'en affranchir. Et rien que pour ça, ce film mérite qu'on s'y attarde.

Il y a des soucis d'incohérence temporel mis qui sont plus lier à un scénario qui cherche par moment la complexité et donc s'embourbe un peu.

Grosso modo on peut:
_ Soit considérer l'espace temps comme un cycle, ce qui implique que tout "changement" que l'on tente d'effectuer dans le passé n'en sont pas: on effectue ce qui DOIT se passer le moi du future qui essaye de modifier le passé provoque exactement ce qui c'était passé et donc ne provoque aucun changement (c.f la BD Universal War One qui traite remarquablement bien ce sujet) L'espace temps n'est qu'un seul cycle qui ne peut jamais se modifier ---> 0 paradoxe temporel.

_ Soit considérer qu'il y a "plusieurs" espace temps. En gros le moi du future provoque effectivement des modification dans le passé mis alors ce moi du future n'est pas le même que le moi du "future modifier": j'ai finalement réussi à m'empêcher de me casser le bras dans le passé donc le moi du future qui aura le bras intacte n'est pas le même qui à modifier ce passé qui lui garde son bras cassé (j'espère être clair). L'espace temps est donc sous forme de plusieurs branches non liées les unes aux autres.

Looper s'embourbe en traitant ces deux aspect un petit peu. je modifie le passé qui modifie mon future (plusieurs branches) mais en effectuant un seul cycle quand même (les perso du future subissent les conséquences de ces modifications)

[Scorebob]

Ce film a au moins le mérite d'avoir de l'ambition. Je partage l'avis de Lee concernant les péripéties de la deuxième moitié du film, qui ne sont pas toutes d'un intérêt égal. Néanmoins, je ne pense pas qu'il y ait véritablement d'incohérences liées aux voyages dans le temps. Il me semble que le réalisateur a suffisamment insisté sur ce problème pour s'en affranchir. Et rien que pour ça, ce film mérite qu'on s'y attarde.

C'est le voyage dans le temps qui est une incohérence!

[Lepithec]

Oui et d'ailleurs Rian Johnson l'affirme : le voyage dans le temps c'est n'importe quoi, ça n'existera jamais, alors j'en déduis qu'il s'en fout des incohérences, du moment que ça raconte une bonne histoire (voir ici)

Moi j'ai vraiment beaucoup aimé, sous des airs de films de petit malin (ce qu'il est à deux doigts d'être), c'est surtout une histoire vraiment émouvante. Un espèce de mix entre du M. Night Shyamalan et du Andrew Niccol, autrement dit, c'est complètement ma came. Emily Blunt est épatante (et le gosse aussi). En revanche, aucun souvenir du score... J'ai lu dans Mad le papier de Wyatt qui dit que c'est du sound-desing, ceci explique cela.

[Rik Spoutnik]

Pour looper 2 , je vois bien l'avènement du faiseur de pluie et les loopers.

[Biguimot]

L'odieux connard se lâche et il est toujours aussi odieux