Lincoln - John Williams

[Adequacy]

en écoute : http://www.cinematicsound.net/this-just-in-19/

[Elendil]

Et pendant ce temps là, le nouveau de score du maestro est en ligne depuis ce matin et personne n'en parle!!!!
Alors les gars, un nouveau score de John Williams et....rien!

http://www.musicme.com/#/John-Williams/ ... 20523.html


Après une première écoute distraite, ça m'emballe plus que son War Horse...

[Austin Powers]

Et pour cause!!
J'ai écouté la partition de Williams pour Lincoln. C'est formidablement écrit et orchestré, mais au final terriblement chiant!
Williams est le type qui m'a fait écouteret aimer la musique de films (j'avais 5 ans lorsque j'ai vu le Star Wars à sa sortie en France, et la musique m'a marqué à vie).
Donc loin de moi l'idée de lui tailler un costard et je sais que "taper" sur Williams est mal perçu. Mais voila, Williams n'est plus tout jeune, et à part pour son pote Steven, il n'écrit plus beaucoup.
Et c'est ce qui m'a frappé. Je n'ai ressenti dans cette musique aucune passion. C'est irréprochable d'un point de vue technique, mais tellement académique que j'ai failli piquer un roupillon!
Donc, pour ma part, un boulot propre et pro mais au final sans vie.

[Shardar]

A la première écoute, j'ai été quelque peu déçu aussi. Parce que lorsque j'écoute un nouveau John Williams - que c'est bon d'écrire ces mots en 2012, "un nouveau John Williams"! , j'ai toujours en tête davantage E.T. et ESB que disons... Saving Private Ryan (que j'aime aussi mais bon,, moins!).

L'an dernier, j'aimais à peine War Horse lorsque le CD est arrivé. Et puis j'ai réécouté le disque plein de fois et enfin vu le film lors de sa sortie française. Évidemment, au fil des réécoutes, j'ai découvert toutes les splendeurs que Williams y avait cachées.

Après plusieurs écoutes, le score de Lincoln s'est révélé. Alors, si des pièces comme Freedom's Call , Elegy et tout le final, c'est de l'académisme chiant, et bien je déclare que j'aime l'académisme chiant! J'ai le sentiment que Williams a mis beaucoup de lui dans Lincoln, que l'on touche quasiment de l'oreille son patriotisme (montré avec pudeur), pas au sens péjoratif, non, mais bien son amour pour ses congénères et sa terre.
Et encore, je n'ai bien sûr pas vu le film.

Tout ça pour dire qu'il faut laisser sa chance à Papy Williams: l'accessibilité de ses œuvres contemporaines est moins immédiate que celle de ses œuvres des années 70-80-90, mais franchement, l'on est récompensé de l'effort (relatif) à fournir pour pénétrer son univers.

[Nameless1138]

A la première écoute, j'ai été quelque peu déçu aussi. Parce que lorsque j'écoute un nouveau John Williams - que c'est bon d'écrire ces mots en 2012, "un nouveau John Williams"! , j'ai toujours en tête davantage E.T. et ESB que disons... Saving Private Ryan (que j'aime aussi mais bon,, moins!).

L'an dernier, j'aimais à peine War Horse lorsque le CD est arrivé. Et puis j'ai réécouté le disque plein de fois et enfin vu le film lors de sa sortie française. Évidemment, au fil des réécoutes, j'ai découvert toutes les splendeurs que Williams y avait cachées.

Après plusieurs écoutes, le score de Lincoln s'est révélé. Alors, si des pièces comme Freedom's Call , Elegy et tout le final, c'est de l'académisme chiant, et bien je déclare que j'aime l'académisme chiant! J'ai le sentiment que Williams a mis beaucoup de lui dans Lincoln, que l'on touche quasiment de l'oreille son patriotisme (montré avec pudeur), non au sens péjoratif, non, mais bien de son amour pour ses congénères et sa terre.
Et encore, je n'ai bien sûr pas vu le film.

Tout ça pour dire qu'il faut laisser sa chance à Papy Williams: l'accessibilité de ses œuvres contemporaines est moins immédiate que celles des années 70-80-90, mais franchement, l'on est récompensé de l'effort (relatif) à fournir pour pénétrer son univers.

Tout à fait d'accord avec ce point de vue sur le Williams d'aujourd'hui. Pour ma part, je n'ai entendu pour l'instant que quelques pistes de ce Lincoln, et honnêtement, mis à part quelques passages, je n'ai pas été emballé, mais j'attends toutefois de recevoir le CD et je sais que je lui donnerai plusieurs chances parce que certains de ses scores récents m'ont effectivement demandé plusieurs écoutes avant de commencer à vraiment apprécier et je ne le regrette pas.
On vera bien si ce sera le cas pour celui-là aussi.

[YuHirà]

Pour ma part, ma réaction est tout aussi mitigée, alors que contrairement à vous, je suis beaucoup plus fan du Williams de War Horse (Remembering Emilie, and Finale, c'est quelque chose!), Memoirs of Geisha ou Saving Private Ryan que celui de Star Wars.

Je trouve que la BO de Lincoln est intéressante dans la mesure où elle fait la part belle aux effectifs intimistes, notamment en isolant à maintes reprises le pupitre des bois, ce qui est rare en musique de film. Et pour cause, du fait de la profusion de registres, ce pupitre est réputé très difficile.

En revanche, c'est peut-être la première fois où l'écriture de John Williams a pu me gêner. La première fois, j'ai littéralement sursauté à l'écoute de la progression de la basse qui intervient vers 0:42 dans Blue and Grey. A ce jour, je n'arrive toujours pas à comprendre ce choix qui jure avec le style d'écriture qu'il adopte dans ce morceau, ce qui crée une rupture à mon goût peu agréable à l'oreille. Mais je m'y ferai sans doute

[Lepithec]

Après plusieurs écoutes, le score de Lincoln s'est révélé. Alors, si des pièces comme Freedom's Call , Elegy et tout le final, c'est de l'académisme chiant, et bien je déclare que j'aime l'académisme chiant! J'ai le sentiment que Williams a mis beaucoup de lui dans Lincoln, que l'on touche quasiment de l'oreille son patriotisme (montré avec pudeur), non au sens péjoratif, non, mais bien de son amour pour ses congénères et sa terre.

Très juste. J'ai aussi pris un peu de temps pour apprivoiser WAR HORSE qui, maintenant, est un classique pour moi. Il en sera de même pour LINCOLN, je pense. "Freedom's Call" est une pépite rare dont on se régalerait volontiers plus souvent, et pas mal d'autres morceaux comme ceux que tu cites (Elegy et la Finale, magnifique), c'est un score tout en subtilité et en finesse, plus complexe que le - assez chiant, j'avoue - SOLDAT RYAN. Que je vais tout de même me réécouter, pour la route, parce que je m'en souviens plus du tout (à part le fameux hymne).

Bref, c'est fin, c'est élégant, c'est intemporel. Et malgré tout, le thème reste en tête, c'est obsédant. Et beau. Du Williams comme ça, moi j'en redemande.

[Wyatt Earp]

Ce qui est amusant, c'est que si le score était sorti sous un autre nom que celui de Williams, peu de gens seraient allés au-delà des extraits et ceux qui l'auraient fait n'auraient écouté l'album qu'une seule fois en bâillant...
J'attends de voir le film pour le réécouter.

[Doc]

Ce qui est amusant, c'est que si le score était sorti sous un autre nom que celui de Williams, peu de gens seraient allés au-delà des extraits et ceux qui l'auraient fait n'auraient écouté l'album qu'une seule fois en bâillant...
J'attends de voir le film pour le réécouter.

Je ne suis pas d'accord. Je pense au contraire que ce score peut apparaître comme ennuyeux à la première écoute parce que c'est un "John Williams". A l'inverse, si il avait été signé par un autre compositeur il aurait de suite été considéré comme un album de qualité.
Pour ma part, je trouve que même si il est inférieur à d'autres scores de John Williams, il est supérieur à la grande majorité des bo du moment.

[Nameless1138]

Je sors tout juste de ma première écoute du CD dans son intégralité, et je suis tout de même plus anthousiaste que je ne le craignais. Certes comme je l'avais dit et comme beaucoup ici apparemment, ce n'est pas ma facette préférée du compositeur mais je ne me suis pas du tout ennuyé en l'écoutant et il y a suffisamment de thèmes pour que l'ensemble soit finalement assez varié. Au final, c'est assez agréable. A réécouter, de toute façon, donc...

[Wyatt Earp]

En écoutant une suite d'une dizaine de minutes tirée de l'album sur un podcast, ça passe nettement mieux. Je crois tout bêtement que l'album est trop long.

[Reloader77]

En écoutant une suite d'une dizaine de minutes tirée de l'album sur un podcast, ça passe nettement mieux. Je crois tout bêtement que l'album est trop long.

Peux tu nous donner le lien ? merci d'avance

[Shardar]

Là par exemple:

en écoute : http://www.cinematicsound.net/this-just-in-19/

Et là aussi, à partir de la 32ème minute - EDIT: il s'agit de l'intégralité du morceau The Peterson House And Finale (11:00).

Courte mais remarquable interview de John Williams: “There probably are about 55 minutes of music in the film, I think. And we recorded 92 minutes of music in Chicago.” (Source: JWFan.com)

[Darky]

Personnellement je préfère découvrir l'OST à travers le film, l'approche est totalement différente quand on le découvre durant la projection, je me ferais une première idée en salle et ensuite je l'écouterais tranquillement. Mais je ne me fais pas trop de soucis, même si il a un peu perdu de sa superbe, John Williams c'est toujours un gage de qualité

[Dadid]

En écoutant une suite d'une dizaine de minutes tirée de l'album sur un podcast, ça passe nettement mieux. Je crois tout bêtement que l'album est trop long.

Dix minutes ça me semble bien court, mais il est sûr que cet album souffre de sa longueur. De bons extraits bien montés "à l'ancienne" sur 35-40 minutes max permettraient sans problème d'en faire le tour. Mais je découvre progressivement cette musique, et on y trouve quand même de petites choses pas si anodines dans le genre Williamsien : l'humour de "Geting out the vote" qui rappelle un moment de "The reivers". Ou bien "Battle cry for freedom", chant patriotique plus vrai que nature (j'aurai aimé qu'il soit plus développé). La plage 10 ("The race to the house") est excellente aussi ; même si le niveau de participation de Williams à cette pièce n'est pas clair, elle s'intègre parfaitement au reste et forme une sorte de miroir avec le "Geting out the vote" déja cité. Sinon, le lyrisme patriotique toujours très humain de Williams, sans être surprenant le moins du monde, est parfois à son meilleur comme dans les solos de "Freedom's call", et ce lyrisme souvent intimiste s"exprime merveilleusement dans des pièces comme "Remembering Willie" ou "With malice toward none" (surtout la version piano).

Autre argument en faveur de cette partition : il y a pas mal de basson, et j'adore le basson. C'est pas une bonne raison, ça ?

[Sam Lowry]

En écoutant une suite d'une dizaine de minutes tirée de l'album sur un podcast, ça passe nettement mieux.

Il ne faudra voir aucune malice ou remarque dédaigneuse dans mon propos mais je crois que la phrase de Wyatt est très symptomatique de la société dans laquelle on nous force à vivre...

[Dadid]

Fait gaffe, avec son six coups il pourrait t'éclater tes deux têtes plus vite que son ombre !

Même si te rejoins sur le zapping permanent qu'impose ou voudrait imposer notre société consumériste, je ne sais pas s'il faut conclure une telle chose des propos de Wyatt Earp : je pense que, plus simplement, il n'aime pas vraiment cette musique !

[Leary]

Je ne vois pas comment faire la fine bouche , surtout à l'heure actuelle. Qui d'autre que Williams pour proposer une telle richesse thématique (au moins 5 thèmes principaux, ce qui est deja énorme vu le type de film , on n'est pas dans star wars ) et faire part d'une aussi belle générosité dans leurs variations ET développements. Certes, on est en terrain connu , mais d'abord c 'est ça le style; et les réminiscences sont ici totalement justifiées faisant écho à celles des films pour lesquels il compose. S 'il n y avait aucun lien entre né un 4 juillet, amistad, the patriot et Lincoln, je ne dis pas, mais là. .. Après évidemment ce n'est pas la musique d'un film d'action, Williams ne va donc pas écrire de l'Indiana Jones sur Lincoln pour contenter ceux qui préfèrent ce style. Pour ma part ce sont les plages d'actions effrénées qui ont maintenant tendance à m'endormir, et la richesse de cet album que j'évoquais me laisse ici bien éveillé tout du long. Quant à l'absence d'émotion dont certains l 'accusent, elle est sans doute encore une fois toute relative , car avec cette musique , Williams me procure encore bien des frissons . Pour moi l'album de l'année sur le podium avec John Carter et Spiderman (je n'ai pas encore écouté Les 5 légendes de Desplat).