Scorebob a écrit :Tu veux dire: "et Conan ramena la fille du roi Osric chez elle..."? faut pas y compter.
Oui.
So, did Conan return the wayward daughter of King Osric to her home. And having no further concern, he and his companions sought adventure in the West. Many wars and feuds did Conan fight. Honor and fear were heaped upon his name and, in time, he became a king by his own hand... And this story shall also be told.
Oui mais à ce moment-là on peut mettre aussi une bonne partie des dialogues du film !
La narration finale n'était sur aucun des albums précédents, elle ne sera donc sûrement pas sur celui-ci...
Mouai, je vais (encore) faire l'impasse sur cette fournée, pour le plus grand bonheur de mon portefeuille !
Battlestar Galactica est très bon et j'ai adoré les 2 premiers volumes, donc celui-ci fera parti du voyage.
Pour Jayhawkers, il s'agit d'après les extraits d'un bon score de western mais c'est le genre de score qui va être la victime du contexte actuel, à savoir une déferlante de titres pus intéressant les uns que les autres et bien sur un manque de moyen pour déjà prendre des scores qui semblent indispensables donc je ne parle même pas des scores "justes bons".
Autrement comme tout le monde j'attends impatiemment Conan 3CD.
EH oui la première série Galactica méritait une édition de cette envergure, plus qu'un album à paraître pour compléter la série.
Le bonheur des amateurs de bofs de SF.
Malastrana a écrit :... il s'agit de la plus colossale musique jamais composée pour un film...
Tout est dit.
Pour ma part je ne suis pas fan de la version avec le prologue et préfère de loin n'avoir que la musique (sinon j'ai le film pour ça). Mais si l'album RCA est compris dans le lot, chacun devrait y trouver son compte et ça sera très bien.
Vivement car c'est tout de même le graal de beaucoup de béophiles qui va enfin sortir de terre.
Oh il ne faudrait quand même pas exagérer, en gros c'est quand même de la musique de peplum revisitée avec un peu ce Carmina Burana dedans ! Je dis ça mais j'adore, hein, c'est juste que Conan est un score souvent léger et sensible, "colossal" ne me parait pas approprié (ça le serait plutôt pour LOTR, qu'on aime ou pas) !
Je pense que le terme "colossal" était plutôt à prendre dans le sens "une des musiques de films les plus importantes de l'histoire du ciné".
Ce qu'elle est définitivement.
Personnellement je dois dire que je ne suis pas vraiment d'accord. J'aime beaucoup cette musique mais je crois bien que je serais tout à fait capable d'établir un top 500 des meilleures BO de l'histoire sans l'y inclure.
Mon avis est que cette bande son est avant tout un graal chez les geeks (qui surestiment de beaucoup le contenu de cette bien jolie musique, faut être honnête,... et ça fait 30 ans que perdure ce malentendu puisqu'il se trouve qu'ils sont très largement majoritaires dans le petit monde de la béophilie) et en particulier chez les geeks nostalgiques... sans compter les amalgames permanents et communément commis entre succès d'un film, film culte, caractère notable de sa musique, succès de celle-ci, statut "mythique" plus ou moins induit, et qualités réelles des partitions en question.
Du point de vue d'une mélomanie disons plus généraliste rien ne justifie que l'on porte ce score à ce point au pinacle (sur le plan technique on y trouve aucun trésor notable dans l'harmonie ou l'orchestration, et sur le plan esthétique ainsi que dans les mélodies on y trouve aucun trésor de raffinement, de démesure, ni même de foldinguerie... tout au contraire, c'est bien souvent une musique très légère comme le sous-entendait Dadid quelques messages plus haut) .
Alors ça ne délégitime en rien le goût des personnes qui voient en cette oeuvre la pépite qu'ils chérissent tant, bien au contraire...
Mais enfin il y a tout de même un sérieux contraste entre le pataquès continu (qu'on nous ressert ad nauseum) autour de cette BO et son contenu réel.
Après je sais que sur le forum il y a déjà eu débat, à plusieurs reprises même, autour de cette partition et lorsque certains, partant pour leur part dans l'excès carrément inverse, ont tenté de la rabaisser plus que de raison (en la comparant, il me semble, aux travaux les plus sommaires de l'écurie RC), j'ai été de ceux à prendre la défense du travail plutôt inspiré de Poledouris,... Parce que relativiser l'importance d'une oeuvre en regard de son contenu n'a pas pour but de la démolir pour autant, ça n'a pas de sens, même si je comprends que certains, sous l'impulsion de l'agacement aient pu s'y prêter maladroitement.
Je suis d'accord en grande partie avec Taboulez, bien que personnellement j'adore cette BO ! Disons que ce n'et pas une musique particulièrement inventive - on peut donc arguer qu'elle n'est pas une des BO "essentielle" de l'histoire de la BO - mais, à l'image du film quoi qu'encore plus réussi, une sorte de patchwork entre "classique", peplum et quelques autres influences. Ceci dit, le coeur a ses raisons que la raison ignore, et heureusement concernant la musique !), celle-ci a un charme fou, et sa plus grande force est sûrement sa puissance d'évocation, la manière donc ce patchwork parvient à évoquer une époque qui n'a pas existé...
"Sur le plan technique", j'avoue ne pas bine comprendre tes arguments... Tu sembles mettre de côté tout l'aspect purement sensible de la musique. Qui dans le cas de Polédouris, est principalement véhiculé par les mélodies- The Wyfeing/The search, par exemple, bien sûr, c'est une écriture orchestrale classique, et l'interprétation- qu'on a tout de même un peu bizarrement rendu responsable de mille et un maux, alors qu'elle est juste par moment un peu flottante- n'aide pas beaucoup. Et pourtant, beaucoup des amoureux de ce score éprouvent une telle émotion à l'écoute du morceau que les termes les plus lyriques leur viennent au bout du clavier pour les décrire.
L'argument "technique", je n'ai jamais pu l'accepter. ça n'est intéressant que d'un point de vue historique. Il n'y a jamais d'audace "technique", ni de création "technique", la "technique", c'est un truc d'ingénieur. Si tu vas par là, c'est toute la musique de film qu'il faut considérer comme mineure. Rien de ce qui a fait le "progrès technique" en musique, n'a été inventé dans la musique de film. Avec ce genre de vision, on pourrait placer Dragonslayer de North bien au dessus de Conan, tant le score est plus "technique", plus savant, plus érudit. La bonne affaire... Je ne crois pas qu'on puisse surestimer un score comme Conan. Les arguments et les débats sont les mêmes concernant le film d'ailleurs. Nous ne sommes plus au lendemain de la sortie du film. Si le score (et le long-métrage) bénéficient d'une telle côte d'amour, tu ne crois pas que c'est parce qu'il y a quelque chose qui parle intimement à ceux qui l'écoutent ? Star Trek, ce n'est pas parce que c'est composé à 3 temps ou à 6 temps que c'est de la meilleure musique qu'un score en 2 ou 4.
Quand un score touche comme Conan touche, c'est tout simplement, je crois, parce qu'il résonne très profondément avec les images intérieures et les émotions profondes de beaucoup de gens, et d'une façon universelle- au-délà des générations, au delà des nationalités, au delà des cultures musicales. Franchement, les scores qui réussissent ça se comptent sur les doigts d'une main. Des scores très vendus au moment de leur sortie- prenons le grand bleu ou même titanic, quelles que soient leurs qualités ne provoquent pas cet effet. Je pourrait presque dire que des scores de la qualité de Conan, ça se compte sur les doigts d'une main- je parle encore du rapport entretenu entre le disque et les auditeurs.
Ce qui ne t'accroche pas là-dedans, à mon avis, ce n'est pas la simplicité technique, c'est que l'univers évoqué par le film, les archétypes en jeu dans le récit ne te parlent pas du tout.
SI le "prologue' parlé est tellement souhaité sur le disque, c'est que Conan est une des scores les plus narratifs qui soient, un des rares qui justifie le qualificatif galvaudé d'Opératique. Ce qu'on aime là-dedans, ce sont les images que fait surgir immédiatement, en 3 mesures le moindre morceau composé par Polédouris, et l'histoire que ça nous raconte, des cavernes du début (seulement des tambours, soit le grondement des forces telluriques premières: le tonnerre, le feu des volcans) à l'avènement de l'humanité finale (Orphans of Doom qui commence par un chant sans accompagnement, c'est à dire l'expression la plus esthétique de la parole humaine, qu'on peut considérer comme le propre de l'humanité). Je crois qu'au delà de l'histoire (anecdotique) du film, Polédouris à réussit à incarner dans sa musique ce qui fait la beauté du récit de Milius, à mes yeux comment une bête devient un homme. Je suis certain (rigole pas !) qu'au fond c'est ça qui parle tellement au amateurs. Là ou tu as peut-être raison, c'est que ça n'a rien à voir, au fond, avec la valeur intrinsèque de la musique. Mai on peut admettre qu'une des images sonores les plus fortes de la mélancolie, c'est la première Gnossienne de Satie, et pourtant, ce n'est pas grand chose, "techniquement".
Conan, c'est un peu l'opéra italien du cinéma, Polédouris c'est le Puccini du score-Quand on regarde Conan, qui n'a pas eu l'impression que les images ont été tournées pour la musique est non l'inverse ? Combien de films donnent cette impression ? Pour moins, c'est le seul argument qui permette éventuellement de faire un classement des 500 meilleurs BO. Le reste, c'est du flan, comme disait un contrebandier du côté de Tatooine.
(J'ai l'air hargneux, comme ça, mais je ne m'en prends pas à toi, hein, c'est juste que tu me donnes l'occasion d'écrire sur l'argument technique ?)
"Le cinéma, c'est comme l'amour, quand c'est bien fait, c'est merveilleux, quand c'est mal fait, c'est un petit peu merveilleux aussi." S.Donen
Taboulez a écrit :
Du point de vue d'une mélomanie disons plus généraliste rien ne justifie que l'on porte ce score à ce point au pinacle (sur le plan technique on y trouve aucun trésor notable dans l'harmonie ou l'orchestration, et sur le plan esthétique ainsi que dans les mélodies on y trouve aucun trésor de raffinement, de démesure, ni même de foldinguerie... tout au contraire, c'est bien souvent une musique très légère
Bertrand Tavernier, qui n'est pas exactement ce qu'on pourrait appeler un geek, tient Conan pour l'une des plus grandes béos jamais composées.
Et pour le reste, t'es sûr d'avoir des oreilles ? ... Il faudrait que tu donnes des exemples de scores faisant appel à ce que tu penses absent de Conan, parce que là j'avoue qu'il y a un truc qui m'échappe. Qu'on apprécie modérément, admettons, mais de là à nier sa démesure, ses harmonies et son raffinement...
Taboulez a écrit :Du point de vue d'une mélomanie disons plus généraliste rien ne justifie que l'on porte ce score à ce point au pinacle (sur le plan technique on y trouve aucun trésor notable dans l'harmonie ou l'orchestration, et sur le plan esthétique ainsi que dans les mélodies on y trouve aucun trésor de raffinement, de démesure, ni même de foldinguerie... tout au contraire, c'est bien souvent une musique très légère
Oui sur la longueur ça tient pas la route. C'est assez plat comme écriture, avec pas mal de redondances. Au niveau de l'écoute, une suite musicale, serait bien plus intéressante qu'une intégrale. On pourrait enrichir l'orchestre, en rajoutant des percussions, des choeurs ; améliorer certains passages, éliminer les répétitions, les longueurs... Je sais pas pourquoi il n'y a pas de producteurs, un peu aventureux pour se lancer dans ce projet parce qu'une révision de la musique, réadaptée pour le concert, ça pourrait faire quelque chose de vraiment très bon, à n'en pas douter.
Ben c'est juste que personne n'a le courage de s'attaque à cette montagne de Conan pour la rendre présentable. En plus, franchement, étant donné le peu d'interêt pour le score sous sa forme actuelle, je crois qu'il ne serait guère rentable- sans parler de la somme de travail, vu l'état du chantier laissé par Polédouris-d'investir pour tirer 10-12 minutes audibles de la chose. non franchement, à quoi bon perdre son temps. Moi je retourne écouter Griskif Krienwiestzük.
"Le cinéma, c'est comme l'amour, quand c'est bien fait, c'est merveilleux, quand c'est mal fait, c'est un petit peu merveilleux aussi." S.Donen
Pierrebrrr a écrit :Ben c'est juste que personne n'a le courage de s'attaque à cette montagne de Conan pour la rendre présentable.
Oui et c'est surtout que ça se fait quand même assez rarement les suites d'orchestres. En général, on préfère réenregistrer des intégrales plutôt que de remanier les partitions. Et d'habitude ce sont les compositeurs eux mêmes qui les font. Pourtant, je suis sûr que ça pourrait faire un tabac. A mon avis, il y a vraiment un créneau à prendre. Mais pour l'instant, personne ne s'est encore vraiment aventuré là-dedans. Je parlais pas d'une suite de 10mn mais de 60mn. A mon avis, la chose est tout à fait faisable ; surtout en intégrant Conan the Destroyer.
Pourtant, je suis sûr que ça pourrait faire un tabac.
Julien, j'espère que tu n'es pas chef d'entreprise. imagine le coût d'un truc projet pareil, quand bien même il y aurait un marché ... ce qui n'est pas le cas. les gens qui aiment la musique de film... ils veulent... la musique qu'on entend dans le film !
"Le cinéma, c'est comme l'amour, quand c'est bien fait, c'est merveilleux, quand c'est mal fait, c'est un petit peu merveilleux aussi." S.Donen
Je crois qu'on ne s'est pas bien compris.
J'ai d'abord évoqué l'aspect technique en deux points (l'harmonie et l'orchestration),... puis enfin tout le reste (l'aspect esthétique et consort).
Surtout, concernant le premier point, je ne me focalise absolument pas sur la novation (ce qui se révélerait assez anachronique concernant le milieu de la musique de cinéma, puisqu'elle même va puiser dans des répertoires qui souvent l'ont précédé), mais également sur la performance technique.
Extrêmement nombreuses sont les partitions qui sans être fondamentalement "innovantes" représentent pour autant de véritables performances dans le perfectionnisme harmonique (des harmonies poussées qui viennent titiller les langages Debussystes, Stravinskiens, Szymanowskiens, ou ceux de Messiaen, Bartok & co...), ou bien des performances d'orchestrations (venant rivaliser avec celles des cadors du genre: Dukas, Rimsky, R.Strauss, ou dans d'autres genres Ravel, Berg), voir les deux en même temps... À la vérité, la plupart des grands chefs d'oeuvre de la musique de cinéma appartiennent à cette tradition: celle de la performance,.. qui plus est la performance inspirée !
Cette inspiration qui vient souvent côtoyer le raffinement des impressionnistes français, ou bien la démesure esthétique des Varèse, Scriabine, Messiaen, Stravinski (ou même Wagner, Berlioz pour remonter beaucoup plus loin), ou encore la foldinguerie des Ligeti, Xenakis, Schnittke... pour reprendre les trois critères esthétiques que j'avais évoqué dans mon précédent message.
La plupart des grands compositeurs de cinéma ont signé leurs plus hauts chefs d'oeuvre selon cette échelle d'exigence qu'il s'agisse des ancêtres de l'age d'or, davantage portés, eux, sur le pur perfectionnisme des orchestrations, ou bien des moins anciens qui dans les années 60-70 se sont lancés plus avant dans la performance harmonique (tout en gardant à l'esprit le soin de l'orchestration cela dit).
Techniquement et esthétiquement, si l'on veut être honnête, Conan lui vient rivaliser avec Carl Orff et c'est à peu près tout, à peine plus (ou moins). Alors j'aime bien Carl Orff, ce n'est pas la question, c'est plutôt correctement ouvragé et agréable mais enfin, convenons que ce n'est pas tout à fait la démesure de Scriabine (pas même celle de Bruckner à vrai dire, pour remonter plus loin...), ni le raffinement Ravelien, et encore moins, dans un tout autre genre la foldinguerie des avant-gardistes les plus notables... Quand à la technique pure on est assez loin du perfectionnisme des orchestrations à la Strauss, Dukas ou même Schubert, et on est très loin du perfectionnisme harmonique des grands cadors. Ce n'est ni l'un ni l'autre, encore moins les deux à la fois (c'est simplement très correctement fait: il n'y a rien de notable)...
Encore une fois je ne cherche en aucun cas, loin de là, à démolir Conan qui est une partition que j'apprécie pas mal (et que je suis prêt à défendre en d'autres occasions), et encore moins l'enthousiasme que certains nourrissent pour elle, simplement à remettre en perspective le statut assez fantasmé de cette musique, à l'aune de ce que l'on sait de la musique au cinéma et des sommets véritables (et très nombreux) qu'elle a démontré.
Pierrebrrr a écrit :"Sur le plan technique", j'avoue ne pas bine comprendre tes arguments...
Conan, c'est un peu l'opéra italien du cinéma, Polédouris c'est le Puccini du score-Quand on regarde Conan, qui n'a pas eu l'impression que les images ont été tournées pour la musique est non l'inverse ? Combien de films donnent cette impression ? Pour moins, c'est le seul argument qui permette éventuellement de faire un classement des 500 meilleurs BO. Le reste, c'est du flan, comme disait un contrebandier du côté de Tatooine.?)
Mais en fait je suis tout à fait d'accord, quand je parle de simplicité et de puissance d'évocation, je veux dire exactement ce que tu viens de développer ! Je n'estime absolument pas qu'une musique (de film) doive être très complexe ou novatrice pour être un chef d'oeuvre... et Conan en est un à mes yeux, comme le premier Star Wars, oeuvre tout aussi composite, traditionnelle et superbement évocatrice
D'ailleurs je vois que Taboulez vient de préciser sa pensée, et je l'avais bien compris ainsi...
Pourtant, je suis sûr que ça pourrait faire un tabac.
Julien, j'espère que tu n'es pas chef d'entreprise. imagine le coût d'un truc projet pareil, quand bien même il y aurait un marché ... ce qui n'est pas le cas. les gens qui aiment la musique de film... ils veulent... la musique qu'on entend dans le film !
Ce genre de projet on le fait bien avec les oeuvres des compositeurs de musique classique alors pourquoi pas avec ceux de la musique de film ? Trop récent sans doute, et pas encore rentré dans les moeurs des mélomanes ? Attendons un peu. Peut-être que dans un siècle le temps viendra !
Je crois qu'on s'est très bien compris, rassure-toi. Je pense juste qu'on n'a absolument pas la même vision de la musique, ni même de l'art en général. Moi je n'arrive pas à comparer la musique écrite ou savante avec la musique de film, ce n'est simplement pas la même chose. C'est comme comparer l'illustration et la peinture, et dire que Moébius c'est sans interêt parce que c'est figuratif. Je ne comprends pas non plus très bien ce qu'est un "perfectionnisme harmonique" l'harmonie c'est un ensemble de règles, organisant des rapports entre les notes, comment peut on faire preuve de "perfectionnisme harmonique", en respectant un maximum de règles ?
Les "orchestrations", maintenant. Qu'est ce que c'est donc qu'une perfection dans l'orchestration ? Là non, plus, sincèrement, je ne comprend pas. à partir du moment où on écrit pour l'orchestre, on doit réaliser des orchestrations, mais une orchestration parfaite, c'est quoi ? c'est une orchestration compliquée, pour plein de pupitres différents ? Ravel, Dukas, Rimsky-Korsakov sont des cadors de l'orchestration ? Bon. Et pourquoi eux plus que Malher, Prokofiev ou Chostakovitch ?
Je ne pense pas être complètement ignare en ce qui concerne la musique pour l'orchestre, et en même temps, je ne vois pas ce que tu reproches à Conan en tant que musique de film? C'est quoi, pour toi, ces
sommets véritables (et très nombreux)
?
"Le cinéma, c'est comme l'amour, quand c'est bien fait, c'est merveilleux, quand c'est mal fait, c'est un petit peu merveilleux aussi." S.Donen
Taboulez a écrit :Techniquement et esthétiquement, si l'on veut être honnête, Conan lui vient rivaliser avec Carl Orff et c'est à peu près tout, à peine plus (ou moins). Alors j'aime bien Carl Orff, ce n'est pas la question, c'est plutôt correctement ouvragé et agréable mais enfin, convenons que ce n'est pas tout à fait la démesure de Scriabine (pas même celle de Bruckner à vrai dire, pour remonter plus loin...), ni le raffinement Ravelien, et encore moins, dans un tout autre genre la foldinguerie des avant-gardistes les plus notables...
Ce qu'il y a aussi c'est que Conan est une musique de film. Donc, elle est à l'image du personnage, qui lui même ne fait pas tellement dans le raffinement. Une musique plus subtile et complexe aurait probablement était inadaptée. C'est pour ça que les suites d'orchestres sont intéressantes parce qu'elle permettent de réadapter la musique pour l'écoute seule, et donc d'enrichir et de complexifier le matériau de base. Ce qu'avait trés bien fait Prokofiev par exemple avec Alexandre Nevski ou Rozsa sur Spellbound.