PhRey a écrit :C'est vrai qu'il faudrait définir "Science fiction" et " fantastique"... mais disons (si on veut faire court et éviter un débat, ou de réflexions a n'en plus finir) que ma démarche au départ est de découvrir des BO de films ayant pour décors principal l'Espace, comme on peut s'y attendre dans un film ou un bouquin de sci-fi... Mais la frontière avec le fantastique est floue parfois... Mon exemple "Metal Hurlant" est limite par exemple, bien qu'une partie d'une film se passe dans l'espace, il n'y a pas que ça... Idem pour Tron ou Les Shadocks (si on parle bien de ceux qui pompaient pompaient pompaient..)... "Alien" ok (bien que à ranger dans les classiques) mais Au delà du réel je suis moins sur ! etc...
Tu fais bien de préciser, car la science-fiction n'a pas particulièrement à voir avec l'espace… Comme son nom l'indique, elle repose normalement sur une extrapolation scientifique ("Le voyage fantastique" ou "La machine à remonter le temps" par exemple) et peut se dérouler dans le présent comme le futur, dans notre monde ou un monde créé de toutes pièces – mais aborde en pratique des thèmes plus larges, et se confond avec l'anticipation qui nous dévoile le futur sans parler nécessairement de science : 1984 ou Fahrenheit 451, par exemple. La définition est floue. Le fantastique, en revanche, c'est autre chose : là, c'est un élément irrationnel/non explicable qui vient troubler notre monde réel (un fantôme par exemple) ou habiter un monde créé pour l'occasion (en particulier dans un de ses sous-genres, la Fantasy). Et puis, tout se mélange : le space opera (Flash Gordon, Star Wars) est par exemple un mélange de fantasy (l'aspect aventure "chevaleresque", un univers distinct du notre avec ses propres règles et concepts non explicables, tel que la "Force" des jedi) et de science-fiction (du fait de l'aspect technologique omniprésent). Et puis il y a des films se déroulant dans l'espace sans qu'il s'agisse de science-fiction ou de fantastique en général, comme Appolo 13...
Ton exemple de METAL HURLANT est parlant puisque c'est une démonstration parfaite de mélange des genres, donc inclassable. Bref, difficile de s'y retrouver !

Mais la notion de "classique", tu peux oublier ; c'est un pur snobisme d'éditeur ou de libraire qui permet de classer des ouvrages comme 1984 au rayon "littérature" (pour les gens sérieux) plutôt que "fantastique - science-fiction" (supposé être fréquenté par des crétins férus de dragons et de pistolasers). Finalement, les classifications c'est toujours un peu n'impoorte quoi !
