L'Àge d'Or de la Musique de Films de T. Jousse et N. Saada.
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L'Àge d'Or de la Musique de Films de T. Jousse et N. Saada.
(J'ai rédigé ce texte à l'intention de mon blog: http://leblogdelhydrocephale.blogspot.com/ . Je me suis dit que ça pouvait intéresser certains ici.)
ÀGE D'OR, AGE DE RAISON.
J’ai eu l’occasion de revoir une émission diffusée en 2010 par Arte : « L’Âge d’Or de la Musique de Films. 1965-1975. » de Thierry Jousse et Nicolas Saada. Lors de sa première diffusion, elle m’avait apporté une satisfaction instantanée, pour la reconnaissance d'une de mes passions chéries par un média reconnu et respecté.
Ce n’est d’ailleurs pas une première de la part d’Arte, qui a déjà diffusé de très bonnes émissions consacrées à la musique hollywoodienne, à Herrmann, à Morricone, Korngold et celle-ci ne détonne pas trop, avec ses entretiens avec les Géants que sont feu John Barry, Michel Legrand et Lalo Schifrin, mais aussi Quincy Jones et un compositeur nettement plus obscur, l’allemand Peter Thomas.
Ceci dit, dès le démarrage, première source d’irritation avec l’intitulé « Âge d’Or (…) 1965-1975 ». En matière de Musique de Films, l’Âge d’Or, c’est les années 40 à 50 ! En 1960, c’est « l’Âge d’Argent » (« Silver Age ») qui commence. Alors, bien sûr, cette dénomination est plus communément admise en anglais qu’en français, mais l’affront ne s’arrête pas là, car selon les commentateurs, qui a précédé leur « Âge d’Or » ? Max Steiner et Elmer Bernstein. Double boulette, car la carrière de Bernstein démarre réellement en 1955 avec THE MAN WITH THE GOLDEN ARM, un des scores fondateurs du Silver Age et va surtout s’épanouir dans les années 60.Cette bévue est d'ailleurs partiellement rectifiée par la mention de ce titre essentiel.
Ensuite, réduire le véritable Golden Age au seul Steiner, c’est un peu court. Où sont passés Bernard Herrmann, Miklos Rozsa, Erich Korngold, Dimitri Tiomkin, Alfred Newmann, etc… ? On entend ensuite que la particularité du Golden Age décidé par les auteurs est sa forte proportion d’européens. Sauf que c’est aussi notoirement celle de la génération précédente, majoritairement faite d’émigrés européens, ou d’américains de fraiche date, et donc forcément influencée et formée par une culture musicale européenne. La différence à partir de 1960 est qu’Hollywood a recours à des européens qui conservent leur identité européenne, qui travaillent parfois même (comme Morricone) sans jamais mettre les pieds à Hollywood.
Une source supplémentaire d’irritation importante, c’est lorsque l'émission aborde (allez savoir pourquoi) le sujet des musiques refusées et remplacées, phénomène qui n’est pas propre à cette période, mais qui c’est peut-être intensifié depuis. Michel Legrand raconte comment sa musique pour ROBIN AND MARIAN de Richard Lester a été refusée pour une autre, « vraiment abominable, horrible ». A cela, les auteurs du documentaire opposent une intervention de John Barry (qui se trouve être l’auteur du désastre dénoncé par Legrand) qui se justifie en expliquant que lorsqu’il reprend un film des mains d’un autre compositeur, il ne cherche pas à savoir ce qui s’est passé. Dont Acte. Toujours est-il que même si l’anecdote de Legrand comporte sa dose de piment, au niveau humain, laisser paraître de tels propos est indigne.
Pour information, on notera que Legrand (que j'aime beaucoup en tant qu'artiste) a été remplacé au moins deux fois par Barry, sur ROBIN… et sur THE APOINTMENT. Et au moins deux autres fois, complètement par John Williams (THE MAN WHO LOVED CAT DANCING) et partiellement par Charles Bernstein (THE HUNTER). Cela explique sans doute la violence de ses propos sur ce sujet.
Quant à John Barry, il a été appelé plusieurs autres fois en remplacement d’un compositeur malheureux, déjà sur le premier James Bond, DR NO (au détriment de Monty Norman), mais aussi sur the SCARLET LETTER, où il a remplacé un record de deux autres refusés, et pas des moindres, Elmer Bernstein et Ennio Morricone. Presque tous les compositeurs de Musiques de Films ont depuis les années 60 vu leurs compositions refusées au moins une fois.
Le documentaire d’Arte pêche surtout par omission, limitant principalement les compositeurs de leur Âge d’Or à ceux qui ont bien voulu, ou pu, être interviewés. Ainsi, Jerry Goldsmith, Alex North ou Leonard Rosenman (décédés avant 2010) ne sont jamais mentionnés. Ces deux derniers sont souvent crédités ailleurs pour l’apport du Jazz dans la musique de Film, et Rosenman pour l’introduction de la musique sérielle, deux étapes majeures pour briser les codes du véritable Golden Age. Morricone est lui par contre souvent mentionné –à raison – et son absence physique à l'émission est compensée par l’intervention d’une troupe qui joue ses musiques sur scènes. Pourquoi pas.
Et enfin, j’ai trouvé les « jeunes » intervenants de l’émission, le duo de Air, ainsi que David Holmes et Mike Patton, un tantinet prétentieux. Un des membres de Air se hasarde par exemple à supposer que Morricone a composé plus de 200 Musiques de Films pour des seules raisons alimentaires, et Mike Patton nous fait écouter un de ses morceaux composés pour CRANK 2 et s’exclame avec insistance: « Ecoutez, c’est John Barry ! C’est John Barry ! »
Ben non.
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ÀGE D'OR, AGE DE RAISON.
J’ai eu l’occasion de revoir une émission diffusée en 2010 par Arte : « L’Âge d’Or de la Musique de Films. 1965-1975. » de Thierry Jousse et Nicolas Saada. Lors de sa première diffusion, elle m’avait apporté une satisfaction instantanée, pour la reconnaissance d'une de mes passions chéries par un média reconnu et respecté.
Ce n’est d’ailleurs pas une première de la part d’Arte, qui a déjà diffusé de très bonnes émissions consacrées à la musique hollywoodienne, à Herrmann, à Morricone, Korngold et celle-ci ne détonne pas trop, avec ses entretiens avec les Géants que sont feu John Barry, Michel Legrand et Lalo Schifrin, mais aussi Quincy Jones et un compositeur nettement plus obscur, l’allemand Peter Thomas.
Ceci dit, dès le démarrage, première source d’irritation avec l’intitulé « Âge d’Or (…) 1965-1975 ». En matière de Musique de Films, l’Âge d’Or, c’est les années 40 à 50 ! En 1960, c’est « l’Âge d’Argent » (« Silver Age ») qui commence. Alors, bien sûr, cette dénomination est plus communément admise en anglais qu’en français, mais l’affront ne s’arrête pas là, car selon les commentateurs, qui a précédé leur « Âge d’Or » ? Max Steiner et Elmer Bernstein. Double boulette, car la carrière de Bernstein démarre réellement en 1955 avec THE MAN WITH THE GOLDEN ARM, un des scores fondateurs du Silver Age et va surtout s’épanouir dans les années 60.Cette bévue est d'ailleurs partiellement rectifiée par la mention de ce titre essentiel.
Ensuite, réduire le véritable Golden Age au seul Steiner, c’est un peu court. Où sont passés Bernard Herrmann, Miklos Rozsa, Erich Korngold, Dimitri Tiomkin, Alfred Newmann, etc… ? On entend ensuite que la particularité du Golden Age décidé par les auteurs est sa forte proportion d’européens. Sauf que c’est aussi notoirement celle de la génération précédente, majoritairement faite d’émigrés européens, ou d’américains de fraiche date, et donc forcément influencée et formée par une culture musicale européenne. La différence à partir de 1960 est qu’Hollywood a recours à des européens qui conservent leur identité européenne, qui travaillent parfois même (comme Morricone) sans jamais mettre les pieds à Hollywood.
Une source supplémentaire d’irritation importante, c’est lorsque l'émission aborde (allez savoir pourquoi) le sujet des musiques refusées et remplacées, phénomène qui n’est pas propre à cette période, mais qui c’est peut-être intensifié depuis. Michel Legrand raconte comment sa musique pour ROBIN AND MARIAN de Richard Lester a été refusée pour une autre, « vraiment abominable, horrible ». A cela, les auteurs du documentaire opposent une intervention de John Barry (qui se trouve être l’auteur du désastre dénoncé par Legrand) qui se justifie en expliquant que lorsqu’il reprend un film des mains d’un autre compositeur, il ne cherche pas à savoir ce qui s’est passé. Dont Acte. Toujours est-il que même si l’anecdote de Legrand comporte sa dose de piment, au niveau humain, laisser paraître de tels propos est indigne.
Pour information, on notera que Legrand (que j'aime beaucoup en tant qu'artiste) a été remplacé au moins deux fois par Barry, sur ROBIN… et sur THE APOINTMENT. Et au moins deux autres fois, complètement par John Williams (THE MAN WHO LOVED CAT DANCING) et partiellement par Charles Bernstein (THE HUNTER). Cela explique sans doute la violence de ses propos sur ce sujet.
Quant à John Barry, il a été appelé plusieurs autres fois en remplacement d’un compositeur malheureux, déjà sur le premier James Bond, DR NO (au détriment de Monty Norman), mais aussi sur the SCARLET LETTER, où il a remplacé un record de deux autres refusés, et pas des moindres, Elmer Bernstein et Ennio Morricone. Presque tous les compositeurs de Musiques de Films ont depuis les années 60 vu leurs compositions refusées au moins une fois.
Le documentaire d’Arte pêche surtout par omission, limitant principalement les compositeurs de leur Âge d’Or à ceux qui ont bien voulu, ou pu, être interviewés. Ainsi, Jerry Goldsmith, Alex North ou Leonard Rosenman (décédés avant 2010) ne sont jamais mentionnés. Ces deux derniers sont souvent crédités ailleurs pour l’apport du Jazz dans la musique de Film, et Rosenman pour l’introduction de la musique sérielle, deux étapes majeures pour briser les codes du véritable Golden Age. Morricone est lui par contre souvent mentionné –à raison – et son absence physique à l'émission est compensée par l’intervention d’une troupe qui joue ses musiques sur scènes. Pourquoi pas.
Et enfin, j’ai trouvé les « jeunes » intervenants de l’émission, le duo de Air, ainsi que David Holmes et Mike Patton, un tantinet prétentieux. Un des membres de Air se hasarde par exemple à supposer que Morricone a composé plus de 200 Musiques de Films pour des seules raisons alimentaires, et Mike Patton nous fait écouter un de ses morceaux composés pour CRANK 2 et s’exclame avec insistance: « Ecoutez, c’est John Barry ! C’est John Barry ! »
Ben non.
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Re: L'Àge d'Or de la Musique de Films de T. Jousse et N. Saada.
Oui, c'est ici vers 02min55. En fait, il me semble qu'il parle de Barry (et de Schifrin un peu avant) en avouant qu'il aime emprunter leurs gimmicks célèbres...BigJ. a écrit :Mike Patton nous fait écouter un de ses morceaux composés pour CRANK 2 et s’exclame avec insistance: « Ecoutez, c’est John Barry ! C’est John Barry ! » Ben non.
Re: L'Àge d'Or de la Musique de Films de T. Jousse et N. Saada.
Cette anecdote sur Legrand/Barry a déjà été débattu ici (je ne retrouve plus le topic)BigJ. a écrit :
Toujours est-il que même si l’anecdote de Legrand comporte sa dose de piment, au niveau humain, laisser paraître de tels propos est indigne.
Et tu as raison c’est indigne. Le sieur Legrand a du etre vexé jusqu’au trou de balle.
C’est pas sur The Thomas crown Affair qu’il a dit au producteur et réalisateur de partir tranquillement en vacances et qu’il s’occuperait de tout

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Re: L'Àge d'Or de la Musique de Films de T. Jousse et N. Saada.
Oui, c'est d'ailleurs tout-à-fait significatif de mettre en parallèle ses deux anecdotes.
Sur celle de CROWN, ça serait intéressant d'avoir les versions de Jewison et Hashby (monteur). Ca existe?
Sur celle de CROWN, ça serait intéressant d'avoir les versions de Jewison et Hashby (monteur). Ca existe?
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Re: L'Àge d'Or de la Musique de Films de T. Jousse et N. Saada.
Je comprends d'ailleurs que Patton cherche plus à rendre hommage à Barry qu'à se mettre lui-même en avant, mais à l'image... je trouve que ça ne passe pas.Krull a écrit :Oui, c'est ici vers 02min55. En fait, il me semble qu'il parle de Barry (et de Schifrin un peu avant) en avouant qu'il aime emprunter leurs gimmicks célèbres...BigJ. a écrit :Mike Patton nous fait écouter un de ses morceaux composés pour CRANK 2 et s’exclame avec insistance: « Ecoutez, c’est John Barry ! C’est John Barry ! » Ben non.
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Re: L'Àge d'Or de la Musique de Films de T. Jousse et N. Saada.
En revisionnant la séquence, mon propos initial ne me parait du coup plus pertinent.
Je m'en doutais un peu à l'écriture.
Je pense que je vais modifier ou éliminer ce paragraphe.
En fait, je ne savais pas comment conclure mon texte avec panache!

Je m'en doutais un peu à l'écriture.
Je pense que je vais modifier ou éliminer ce paragraphe.
En fait, je ne savais pas comment conclure mon texte avec panache!

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Re: L'Àge d'Or de la Musique de Films de T. Jousse et N. Saada.
Moi je trouve que siBigJ. a écrit :mais à l'image... je trouve que ça ne passe pas.

Et puis la musique est mortelle.
Bonne initiativeBigJ. a écrit :En revisionnant la séquence, mon propos initial ne me parait du coup plus pertinent.Je m'en doutais un peu à l'écriture. Je pense que je vais modifier ou éliminer ce paragraphe.

Re: L'Àge d'Or de la Musique de Films de T. Jousse et N. Saada.
Tu croyais quand même pas qu'en une heure, ils allaient avoir le temps de parler de tout le monde. Dans ce laps de temps, c'était préférable de ne citer que quelques compositeurs plutôt que de trop s'éparpiller et de n'en parler que succinctement. Et puis le documentaire ne se voulait pas objectif et reflète, comme tu le dis, la vision des auteurs. C'est leur âge d'or. Il faut plutôt le voir comme une sorte d' "introduction à la musique de film". L'idéal en fait, pour mieux approfondir le sujet, aurait été de réaliser une série de plusieurs épisodes. Un peu par exemple comme ce qu'avait fait Godard avec ses Histoire(s) du Cinéma.BigJ. a écrit :Le documentaire d’Arte pêche surtout par omission, limitant principalement les compositeurs de leur Âge d’Or à ceux qui ont bien voulu, ou pu, être interviewés.
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Re: L'Àge d'Or de la Musique de Films de T. Jousse et N. Saada.
D'accord sur tout.
Il y a en fait une différence entre l'info écrite et le montage de séquences audio visuelles. Exemple type: la mention de Bernstein dans (l'ancien) Âge d'or (dont il est proche par le swtyle symphonique), rattrapé quelques minutes après par la mention de son MAN WITH... en phase avec la musique des années 60.
Il y a en fait une différence entre l'info écrite et le montage de séquences audio visuelles. Exemple type: la mention de Bernstein dans (l'ancien) Âge d'or (dont il est proche par le swtyle symphonique), rattrapé quelques minutes après par la mention de son MAN WITH... en phase avec la musique des années 60.
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Re: L'Àge d'Or de la Musique de Films de T. Jousse et N. Saada.
Et dire que notre bon BigJ. prenait autrefois plaisir à retourner les entrailles d'UnderScores pour exhumer des topics oubliés de tous... Le voici pourtant qui cède à son tour à la fièvre consumériste qui tourneboule le pauvre monde, en ouvrant un énième fil à un sujet qui, par le passé, s'en était déjà vu consacrer deux : l'original que voici et son duplicata, dont je n'ai eu aucune peine à retrouver les traces grâce à l'infaillible moteur de recherche du site.Mortimer a écrit :Cette anecdote sur Legrand/Barry a déjà été débattu ici (je ne retrouve plus le topic)
Mais baste ! Assez de tous ces fonds de tiroir poussiéreux. En matière de programme dédié à la musique de film, le vieux Van Cleef vous propose un inédit flambant neuf, un documentaire de près d'une heure qui sera diffusé le 14 mars (sur Arte, what else ?) et s'intitule en toute simplicité... Hans Zimmer - Des Mélodies pour Hollywwod ! M'est avis que notre Soldat déserteur, convaincu que l'on n'est jamais mieux servi que par soi-même, a dû ourdir dans l'ombre cette sinistre propagande zimmerienne. Et le pire là-dedans, c'est que je serai probablement au rendez-vous devant mon écran !
- BigJ.
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Re: L'Àge d'Or de la Musique de Films de T. Jousse et N. Saada.
90 miinutes consacrées à Zimmer!
Quelle horreur!
Ca devrait être intéressant malgré tout.

Quelle horreur!

Ca devrait être intéressant malgré tout.

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