Morricone sur Inglorious Bastards
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Morricone sur Inglorious Bastards
Bonne nouvelle, ce ne sera pas Robert Rodriguez mais bel et bien Ennio Morricone (il l'a confirmé) qui se chargera de la musique du remake de Une Poignée de salopards d'Enzo Castellari réalisé par Quentin Tarantino. En espérant que le réalisateur ne se contente d'aller puiser dans la discographie du Maestro avec son accord...
Re: Morricone sur Inglorious Bastards
C'est effectivement une bonne chose mais je suis sceptique... Tarantino a toujours détesté l'idée de confier la musique de ses films à un compositeur, de peur d'être lié à des choix dont il n'aurait pas la maîtrise .. à suivre.
- DarkCat
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Re: Morricone sur Inglorious Bastards
Et puis le passif de Tarantino ne joue pas vraiment en sa faveur.
Je suis, comme Lancelot, très méfiant sur cette nouvelle. J'attends de voir la future tracklist.
Je suis, comme Lancelot, très méfiant sur cette nouvelle. J'attends de voir la future tracklist.

Re: Morricone sur Inglorious Bastards
Je ne sais pas si vous avez vu Tarantino lors de la master class au dernier festival de Cannes quand on lui avait demandé pourquoi il n'utilisait que des musiques pré-existantes et n'engageait jamais de compositeur?
Il avait répondu un truc complèment débile et puant : genre "un compositeur pour mettre sa musique sur mes images? Mais j'aurais envie de lui dire : qui tu es toi pour te permettre de mettre ta putain de musique sur mes images? C'est moi qui décide quelle sera la musique et pas toi".
Tarantino a en effet entre autre talent celui de savoir bien associer des morceaux pré-existants sur ses images. Ca, on ne peut pas le lui enlever. Mais heureusement que tous les réalisateurs qu'il a admirés n'ont pas eu cette même attitude puérile et O combien peu téméraire, sinon il n'aurait jamais pu utiliser dans ses films tous ces thèmes de Morricone ou Bacalov ou Herrmann qu'il aime tant.
C'est un peu dommage quand même que quand on pense aux grands films de Tarantino, on ne les associe qu'avec de la musique qui au départ appartient à d'autres.
Espérons qu'il aura cette fois un peu plus de couilles et qu'il prendra vraiment Morricone et pas seulement son catalogue.
Il avait répondu un truc complèment débile et puant : genre "un compositeur pour mettre sa musique sur mes images? Mais j'aurais envie de lui dire : qui tu es toi pour te permettre de mettre ta putain de musique sur mes images? C'est moi qui décide quelle sera la musique et pas toi".
Tarantino a en effet entre autre talent celui de savoir bien associer des morceaux pré-existants sur ses images. Ca, on ne peut pas le lui enlever. Mais heureusement que tous les réalisateurs qu'il a admirés n'ont pas eu cette même attitude puérile et O combien peu téméraire, sinon il n'aurait jamais pu utiliser dans ses films tous ces thèmes de Morricone ou Bacalov ou Herrmann qu'il aime tant.
C'est un peu dommage quand même que quand on pense aux grands films de Tarantino, on ne les associe qu'avec de la musique qui au départ appartient à d'autres.
Espérons qu'il aura cette fois un peu plus de couilles et qu'il prendra vraiment Morricone et pas seulement son catalogue.
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Re: Morricone sur Inglorious Bastards
Odelay a écrit :Je ne sais pas si vous avez vu Tarantino lors de la master class au dernier festival de Cannes quand on lui avait demandé pourquoi il n'utilisait que des musiques pré-existantes et n'engageait jamais de compositeur?
Il avait répondu un truc complèment débile et puant : genre "un compositeur pour mettre sa musique sur mes images? Mais j'aurais envie de lui dire : qui tu es toi pour te permettre de mettre ta putain de musique sur mes images? C'est moi qui décide quelle sera la musique et pas toi".
Tarantino a en effet entre autre talent celui de savoir bien associer des morceaux pré-existants sur ses images. Ca, on ne peut pas le lui enlever. Mais heureusement que tous les réalisateurs qu'il a admirés n'ont pas eu cette même attitude puérile et O combien peu téméraire, sinon il n'aurait jamais pu utiliser dans ses films tous ces thèmes de Morricone ou Bacalov ou Herrmann qu'il aime tant.
C'est un peu dommage quand même que quand on pense aux grands films de Tarantino, on ne les associe qu'avec de la musique qui au départ appartient à d'autres.
Espérons qu'il aura cette fois un peu plus de couilles et qu'il prendra vraiment Morricone et pas seulement son catalogue.
ça pose tout le problème du cinéma de Tarantino : n'est ce qu'une compilation cinéphilique s'adressant aux trentenaires / quarantenaires ou une création totalement novatrice ?
BRAINSTORM main title (James Horner)
http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
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Re: Morricone sur Inglorious Bastards
Qu'il engage ou pas Morricone, les films de Tarantino resteront à jamais mauvais et surestimés. En revanche, je trouve beaucoup plus intéressant le travail de Robert Rodriguez !
coming soon...
- DarkCat
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Re: Morricone sur Inglorious Bastards
Je ne sais pas si les films de Tarantino sont mauvais (disons, que j'aurai tendance à dire qu'ils ne sont pas terribles
), mais c'est clair qu'ils sont surestimés. Tout comme l'est Tarantino d'ailleurs. Et en cela, je suis d'accord avec Martial, je préfère Rodriguez à Tarantino.
Tarantino, c'est l'esbroufe à fond, il suffit de se rappeler la grosse promo autour des épisodes, qu'il a réalisé pour "ER" et "CSI". Rien de transcendant au final.
Le seul film que j'ai apprécié de lui fut "Pulp Fiction", mais je crois que cela tient pour beaucoup à la présence de Bruce Willis.
Quant à Rodriguez, j'ai adoré "From Dusk Till Dawn", "The Faculty" et aussi "Sin City" (même si je ne me reverrai pas ce film, tous les jours). Ses "Desperado", "Once Upon a Time in Mexico", "Planet Terror" sont aussi assez sympas. Et ses "Spy Kids" sont tout de même de bons films pour gosses.
Et pour "From Dusk Till Dawn", je ne regarde même plus la 1ère partie qui me gave vraiment, pour ne démarrer le film qu'avec l'arrivée au Titty Twister.

Tarantino, c'est l'esbroufe à fond, il suffit de se rappeler la grosse promo autour des épisodes, qu'il a réalisé pour "ER" et "CSI". Rien de transcendant au final.

Le seul film que j'ai apprécié de lui fut "Pulp Fiction", mais je crois que cela tient pour beaucoup à la présence de Bruce Willis.

Quant à Rodriguez, j'ai adoré "From Dusk Till Dawn", "The Faculty" et aussi "Sin City" (même si je ne me reverrai pas ce film, tous les jours). Ses "Desperado", "Once Upon a Time in Mexico", "Planet Terror" sont aussi assez sympas. Et ses "Spy Kids" sont tout de même de bons films pour gosses.
Et pour "From Dusk Till Dawn", je ne regarde même plus la 1ère partie qui me gave vraiment, pour ne démarrer le film qu'avec l'arrivée au Titty Twister.

Re: Morricone sur Inglorious Bastards
Le seul film de Tarantino que je tolère est "Jackie Brown" même si je sais pertinemment qu'il a dû pomper sur un film de la blaxploitation style "Cleopatra Jones" ou "Foxy Brown" que je n'ai pas vus. Vous remarquerez peut-être que je ne dis pas "hommage" mais "pompage"
Pour en revenir à Rodriguez, j'ai été conquis par "Sin city" et "Planet terror". Ses premiers films m'ont moins convaincu...

Pour en revenir à Rodriguez, j'ai été conquis par "Sin city" et "Planet terror". Ses premiers films m'ont moins convaincu...
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Re: Morricone sur Inglorious Bastards
bon ben apparemment, Tarantino voulant absolument présenté son film à Cannes (étonnant...) et Morricone étant pris par le nouveau Tornatorre (je ne sais pas lequel, il y en a 2 à venir : "Baaria, la porta del ventola" et/ou "Leningrad"), il n'y aura pas de collaboration entre QT et Momo (étonnant-bis...).
allez, faîtes chauffer la compil !
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Re: Morricone sur Inglorious Bastards
Quelqu'un a probablement montré à Morricone des extraits de la master class de Tarantino au dernier festival de Cannes. Lorsqu'on voit ce que ce mec a pu balancer sur les compositeurs de musique de film - avec la finesse et l'élégance qui le caractérise - on comprend mieux que Morricone préfère passer la main...
Une bonne compil' maison fera très bien l'affaire, ses films ne méritent vraiment pas quelqu'un comme Morricone...
Une bonne compil' maison fera très bien l'affaire, ses films ne méritent vraiment pas quelqu'un comme Morricone...

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Re: Morricone sur Inglorious Bastards
Dommage quand même, pendant un moment j'y ai cru ! Même si ça m'étonnait beaucoup vu les propos de Tarantino à Cannes, en effet...
Quelle est ta source, Starfe, pour cette info ?
Quelle est ta source, Starfe, pour cette info ?
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Re: Morricone sur Inglorious Bastards
j'ai vu cette info sur un forum de ciné et la seule "source" que j'ai trouvé vient de FSM : CinemaBlend.com. (et c'est aussi pour ça que j'ai commencé par "Apparemment")
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Re: Morricone sur Inglorious Bastards
l'info est confirmé sur le FSM Board par Mikael Carlsson : "Yes, and I just had word from Weinstein Co yesterday - Morricone is indeed NOT signed to score the film.".
- Wyatt Earp
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Re: Morricone sur Inglorious Bastards
Je comprendrais que Morricone, qui est pourtant quelqu'un de très désagréable, se soit vexé en voyant la master class de QT. Qui est, à mon avis, un sale con au talent certain mais très, très surestimé. En bref le prototype d'une génération de cinéastes geek qui ne conçoivent leurs films qu'à travers le prisme de ceux qu'ils ont vu et non de la réalité qu'ils ont vécu. Ca donne des compils parfois réjouissantes mais totalement artificielles (Tarantino n'est pas le pire).
Après, même s'il a refusé, Morricone fera le film malgré lui, vu que QT va forcément lui piquer des morceaux !
Après, même s'il a refusé, Morricone fera le film malgré lui, vu que QT va forcément lui piquer des morceaux !
- Lepithec
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Re: Morricone sur Inglorious Bastards
Merci Starfe ! L'info est également confirmée sur le site officiel de Morricone : http://www.enniomorricone.com (rubrique news)
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Re: Morricone sur Inglorious Bastards
Le pauvre Quentin n'est décidément pas à la fête par ici. Je conçois tout à fait que l'on puisse rejeter en bloc son cinéma ultra-référentiel (à ce titre, les bavardages stériles de Death Proof m'ont tout bonnement éreinté), mais j'avoue rester songeur devant l'argument d'André. Certes, un metteur en scène (c'est aussi vrai pour un romancier) ne fait souvent que parler de ce qu'il connaît, imprégnant même, de sa sensibilité propre, les récits les plus extravagants, tels un space opera ou une heroïc fantasy musclée... Et au bout du compte, c'est ce que Tarantino n'a jamais cessé de faire depuis ses débuts. N'a-t-il pas maintes fois répété que le cinéma avait conditionné toute sa vie ? Le processus créatif chez lui n'est pas qu'un simple mécanisme de reproduction besogneuse, comme on pourrait le dire à propos de bien des tâcherons du bis italien (les sous-Mad Max, les sous-Jaws, les sous-Star Wars... la liste est sans fin), mais une affaire passionnée. Et lorsqu'il parvient à dompter ses travers coutumiers (le moindre n'étant pas cette propension à noyer ses films sous des cataractes de dialogues ciselés mais assommants), le résultat se révèle souvent enthousiasmant, d'un Jackie Brown débordant d'émotion à un Kill Bill beaucoup plus cohérent et touchant que d'aucuns ont bien voulu le dire.André Marek a écrit :En bref le prototype d'une génération de cinéastes geek qui ne conçoivent leurs films qu'à travers le prisme de ceux qu'ils ont vu et non de la réalité qu'ils ont vécu.
Re: Morricone sur Inglorious Bastards
Le film s'appelle comment? "Inglorious bastards" ou "inglourious basterds"? Sur Imdb c'est ce dernier qui est utilisé.
Sinon pour QT, malgré le grief que j'ai cité plus haut qui m'a énormément énervé (comme tout le monde ici à mon avis), je dois admettre qu'il a fait de sacrés bons films. Je me rappelle quand j'était tombé un peu par hasard au ciné sur Reservoir dogs la semaine de sa sortie, parce que j'avais vageument lu ici et là c'était bien. J'ai eu un choc. Idem pour Pulp Fiction, qui m'avait surtout frappé par sa narration et son incroyable style même si certains petits trucs commençaient à me gonfler, genre ces petits plaisirs personnels avec des conversations qui se voulaient cool mais qui plombaient un peu le récit, même si elles étaient en adéquation avec le côté pop culture du film. Puis il y a eu Jackie Brown, pour moi son meilleur film, où en plus du côté brillant habituel de la mise en scène il injectait une réelle émotion à des personnages qui prenaient une véritable dimension. Quant à Kill Bill, deux films très différents et justifiant ainsi leur séparation (ce qui n'est pas le cas de tous, surtout ces derniers temps), on est dans la quintessence du cinéma référenciel. Je pense que c'est avec ces deux films que QT a fait ces films les plus "en hommage à..." (oui, c'est peut être un euphémisme), ce qui n'est pas peu dire quand on voit le reste de sa filmo. Là aussi on ne compte plus les moments de bravoures, même s'il énerve de plus en plus dans le côté "je me regarde filmer et surtout je m'écoute dialoguer". Le pb avec QT, c'est qu'il croit qu'il donne de l'épaisseur à ses personnages en leur faisant des dire des dialogue extrêmement futiles de nerds sur la culture populaire; en fait ils ne prennent pas plus de relief (contrairement à "Jackie Brown" qui reste l'exception). Malgré ça ses films m'ont dans l'ensemble procuré un pied énorme.
Le seul qui m'ait vraiment énervé et dans lequel les défauts ont pris le pas sur les (trop rares) morceaux de bravoure c'est Boulevard de la mort. Notamment pour les raisons citées par Lee Van Cleef plus haut. On a atteint l'apogée ici du parler pour ne rien dire. L'embêtant c'est que c'est par morceaux d'au moins 15 minutes à chaque fois (j'ai halluciné du vide de la scène dans le fast food avec les nanas). Je n'ai pas revu le film depuis sa sortie. Faudrait que j'y rejette un oeil.
Le problème, c'est que ce monsieur a vraiment pris la grosse tête avec toutes les louanges qui ont été adressées. Il sait que tout le monde est à ses genoux (fallait voir tous les acteurs français dernièrement comme ils n'en pouvaient plus quand il faisait son castings pour le dernier film), il a encore une côte immense et malheureusement ses interviews deviennent de moins en moins intéressantes, voire même complètement conne comme pour celle de Cannes, alors qu'il a des choses à dire (même s'il a un côté de cinglé associal qui est vite fatigant à écouter). Je serais curieux de lire son entretien avec Tavernier dans le livre de ce dernier.
Sinon pour QT, malgré le grief que j'ai cité plus haut qui m'a énormément énervé (comme tout le monde ici à mon avis), je dois admettre qu'il a fait de sacrés bons films. Je me rappelle quand j'était tombé un peu par hasard au ciné sur Reservoir dogs la semaine de sa sortie, parce que j'avais vageument lu ici et là c'était bien. J'ai eu un choc. Idem pour Pulp Fiction, qui m'avait surtout frappé par sa narration et son incroyable style même si certains petits trucs commençaient à me gonfler, genre ces petits plaisirs personnels avec des conversations qui se voulaient cool mais qui plombaient un peu le récit, même si elles étaient en adéquation avec le côté pop culture du film. Puis il y a eu Jackie Brown, pour moi son meilleur film, où en plus du côté brillant habituel de la mise en scène il injectait une réelle émotion à des personnages qui prenaient une véritable dimension. Quant à Kill Bill, deux films très différents et justifiant ainsi leur séparation (ce qui n'est pas le cas de tous, surtout ces derniers temps), on est dans la quintessence du cinéma référenciel. Je pense que c'est avec ces deux films que QT a fait ces films les plus "en hommage à..." (oui, c'est peut être un euphémisme), ce qui n'est pas peu dire quand on voit le reste de sa filmo. Là aussi on ne compte plus les moments de bravoures, même s'il énerve de plus en plus dans le côté "je me regarde filmer et surtout je m'écoute dialoguer". Le pb avec QT, c'est qu'il croit qu'il donne de l'épaisseur à ses personnages en leur faisant des dire des dialogue extrêmement futiles de nerds sur la culture populaire; en fait ils ne prennent pas plus de relief (contrairement à "Jackie Brown" qui reste l'exception). Malgré ça ses films m'ont dans l'ensemble procuré un pied énorme.
Le seul qui m'ait vraiment énervé et dans lequel les défauts ont pris le pas sur les (trop rares) morceaux de bravoure c'est Boulevard de la mort. Notamment pour les raisons citées par Lee Van Cleef plus haut. On a atteint l'apogée ici du parler pour ne rien dire. L'embêtant c'est que c'est par morceaux d'au moins 15 minutes à chaque fois (j'ai halluciné du vide de la scène dans le fast food avec les nanas). Je n'ai pas revu le film depuis sa sortie. Faudrait que j'y rejette un oeil.
Le problème, c'est que ce monsieur a vraiment pris la grosse tête avec toutes les louanges qui ont été adressées. Il sait que tout le monde est à ses genoux (fallait voir tous les acteurs français dernièrement comme ils n'en pouvaient plus quand il faisait son castings pour le dernier film), il a encore une côte immense et malheureusement ses interviews deviennent de moins en moins intéressantes, voire même complètement conne comme pour celle de Cannes, alors qu'il a des choses à dire (même s'il a un côté de cinglé associal qui est vite fatigant à écouter). Je serais curieux de lire son entretien avec Tavernier dans le livre de ce dernier.
Re: Morricone sur Inglorious Bastards
Dieu a dit : "Je partage en deux, les riches auront de la nourriture, les pauvres de l'appétit."
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Re: Morricone sur Inglorious Bastards
Je m'apprêtais à faire la même remarque...Odelay a écrit :Le film s'appelle comment? "Inglorious bastards" ou "inglourious basterds"? Sur Imdb c'est ce dernier qui est utilisé.
C'est comme "101 Dalmatians", c'est souvent écrit "Dalmations", mais pas là. Sur Google, il y en a quelques-uns.
... d'ailleurs, pour "Inglourious Basterds", Google ne prend pas la peine de rectifier. C'est peut-être l'orthographe correcte pour ce titre!

http://www.auparadoxeperdu.com/Top 5: 1° B. Herrmann 2° E. W. Korngold 3° J. Goldsmith 4° J. Williams 5° M. Rozsa.
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Re: Morricone sur Inglorious Bastards
J'aime les cinéastes où l'on sent un "vécu" derrière leurs films et un souci de vérité, même si elle est stylisée: Michael Mann, à cet égard, est un maître absolu. C'est pour ça que j'ai un peu de mal avec un cinéaste fanboy comme QT. D'autres réals geeks comme Del Toro ou Jackson ne tombent pas dans ce travers.Lee Van Cleef a écrit :Le pauvre Quentin n'est décidément pas à la fête par ici. Je conçois tout à fait que l'on puisse rejeter en bloc son cinéma ultra-référentiel (à ce titre, les bavardages stériles de Death Proof m'ont tout bonnement éreinté), mais j'avoue rester songeur devant l'argument d'André. Certes, un metteur en scène (c'est aussi vrai pour un romancier) ne fait souvent que parler de ce qu'il connaît, imprégnant même, de sa sensibilité propre, les récits les plus extravagants, tels un space opera ou une heroïc fantasy musclée... Et au bout du compte, c'est ce que Tarantino n'a jamais cessé de faire depuis ses débuts. N'a-t-il pas maintes fois répété que le cinéma avait conditionné toute sa vie ? Le processus créatif chez lui n'est pas qu'un simple mécanisme de reproduction besogneuse, comme on pourrait le dire à propos de bien des tâcherons du bis italien (les sous-Mad Max, les sous-Jaws, les sous-Star Wars... la liste est sans fin), mais une affaire passionnée. Et lorsqu'il parvient à dompter ses travers coutumiers (le moindre n'étant pas cette propension à noyer ses films sous des cataractes de dialogues ciselés mais assommants), le résultat se révèle souvent enthousiasmant, d'un Jackie Brown débordant d'émotion à un Kill Bill beaucoup plus cohérent et touchant que d'aucuns ont bien voulu le dire.André Marek a écrit :En bref le prototype d'une génération de cinéastes geek qui ne conçoivent leurs films qu'à travers le prisme de ceux qu'ils ont vu et non de la réalité qu'ils ont vécu.
- Barry Egan
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Re: Morricone sur Inglorious Bastards
Trouvé sur le site americain Ain't it cool news le tracklisting (issue du presskit) utilisé pour le film
The Green Leaves of Summer
(d’après le film ALAMO)
De Dimitri Tiomkin,
The Verdict
(Dopo la condanna)
D’Ennio Morricone
Interprété par
Ennio Morricone
L’incontro con la figlia
D’Ennio Morricone
White Lightning
(Chanson principale du film LES BOOTLEGGERS)
De Charles Bernstein
Interprété par Charles Bernstein
Il mercenario (ripresa)
D’Ennio Morricone
Interprété par Ennio Morricone
Slaughter
De Billy Preston
Interprété par Billy Preston
Algeri: 1 novembre 1954
(LA BATAILLE D’ALGER)
D’Ennio Morricone,Gillo Pontecorvo
Interprété par Ennio Morricone,Gillo Pontecorvo
The Surrender
( La resa )
D’Ennio Morricone
Interprété par Ennio Morricone
One Silver Dollar
(Un Dollaro Bucato)
De Gianni Ferrio
Bath Attack
(d’après le film L’EMPRISE) (The Entity?)
De Charles Bernstein
Interprété par Charles Bernstein
Davon Geht Die
Welt Nicht Unter
De Bruno Balz,Michael Jary
Interprété par Zarah Leander
The Man With The Big Sombrero
De Phil Boutelje,Foster Carling
Interprété par Sam Shelton and the Michael Andrew Orchestra
Ich Wollt Ich
Waer Ein Huhn
De Hans-Fritz Beckmann, Peter Kreuder
Interprété par Lilian Harvey, Willy Fritsch, Paul Kemp
Cat People
(Putting Out The Fire)
De David Bowie, Giorgio Moroder
Mystic and Severe
D’Ennio Morricone
Interprété par Ennio Morricone
The Devil’s Rumble
(d’après le film DEVIL’S ANGELS)
De Mike Curb
Interprété par The Arrows
What I’d Say
Zulus
D’Elmer Bernstein
Un Amico
D’Ennio Morricone
Interprété parEnnio Morricone
Tiger Tank
De Lalo Schifrin
Eastern Condors
Rabbia e Tarantella
D’Ennio Morricone
Interprété par Ennio Morricone
The Green Leaves of Summer
(d’après le film ALAMO)
De Dimitri Tiomkin,
The Verdict
(Dopo la condanna)
D’Ennio Morricone
Interprété par
Ennio Morricone
L’incontro con la figlia
D’Ennio Morricone
White Lightning
(Chanson principale du film LES BOOTLEGGERS)
De Charles Bernstein
Interprété par Charles Bernstein
Il mercenario (ripresa)
D’Ennio Morricone
Interprété par Ennio Morricone
Slaughter
De Billy Preston
Interprété par Billy Preston
Algeri: 1 novembre 1954
(LA BATAILLE D’ALGER)
D’Ennio Morricone,Gillo Pontecorvo
Interprété par Ennio Morricone,Gillo Pontecorvo
The Surrender
( La resa )
D’Ennio Morricone
Interprété par Ennio Morricone
One Silver Dollar
(Un Dollaro Bucato)
De Gianni Ferrio
Bath Attack
(d’après le film L’EMPRISE) (The Entity?)
De Charles Bernstein
Interprété par Charles Bernstein
Davon Geht Die
Welt Nicht Unter
De Bruno Balz,Michael Jary
Interprété par Zarah Leander
The Man With The Big Sombrero
De Phil Boutelje,Foster Carling
Interprété par Sam Shelton and the Michael Andrew Orchestra
Ich Wollt Ich
Waer Ein Huhn
De Hans-Fritz Beckmann, Peter Kreuder
Interprété par Lilian Harvey, Willy Fritsch, Paul Kemp
Cat People
(Putting Out The Fire)
De David Bowie, Giorgio Moroder
Mystic and Severe
D’Ennio Morricone
Interprété par Ennio Morricone
The Devil’s Rumble
(d’après le film DEVIL’S ANGELS)
De Mike Curb
Interprété par The Arrows
What I’d Say
Zulus
D’Elmer Bernstein
Un Amico
D’Ennio Morricone
Interprété parEnnio Morricone
Tiger Tank
De Lalo Schifrin
Eastern Condors
Rabbia e Tarantella
D’Ennio Morricone
Interprété par Ennio Morricone
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Re: Morricone sur Inglorious Bastards
étonnant ce choix là.Barry Egan a écrit :Cat People
(Putting Out The Fire)
De David Bowie, Giorgio Moroder
Re: Morricone sur Inglorious Bastards
... mais sympa, j'aime beaucoup cette chanson.
Sinon, Ennio n'a pas dû composer grand chose comme musique originale...
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