Une production qui débute par le départ de son metteur en scène initial, Mark Romanek, puis par le report de plusieurs mois puis de près de deux ans de la sortie du film, d'un "reshoot" important (très certainement les scènes londoniennes), du renvoi de son compositeur, Elfman, remplacé par Haslinger, remercié à son tour (retour de la musique d'Elfman!

Et, force est de constater qu'on le vérifie à l'écran.
Les producteurs ont visiblement décidé d'être très fidèles à la version de 1941, et le crédit du scénario original de Curt Siodmak en atteste, et du coup, on sent que les artisans de ce semi-naufrage se sont sentis piégés par leur sujets, ou en tout cas ne savaient quand rester fidèles et quand prendre des libertés.
Y a-t-il un seul "loup-garou"? Deux, trois? Pourquoi pas quatre finalement?
Une problématique lycanthropienne qui a d'ailleurs été très mal gérée: un loup-garou ne sort qu'à la pleine lune, mais celle-ci s'étend-elle sur 3-4 nuits (comme dans AMERICAN WEREWOLF...) ou comme ici, c'est une nuit unique tous les 30 jours?
Du coup, après sa première transformation, le personnage de Benicio est enfermé plusieurs semaines en asile, puis, suite à sa 2ème transformation...