Dernières visions

[Lee Van Cleef]

Etant donné que le prix prohibitif du coffret édité par HK video a radicalement douché mes ardeurs (150 euros ! Mazette, ils n'y sont pas allé avec le dos de la cuiller à confiture, les bougres), j'ai dû me résigner, la mort dans l'âme, à me rabattre sur deux des trois épisodes de la saga Lady Yakuza parus individuellement, Le Jeu des Fleurs et Le Retour d'Oryu, que Kato Tai a mis en scène avec beaucoup de raffinement et de sensibilité. Dans le rôle d'Oryu la Pivoine Rouge, joueuse aguerrie et redoutable épéiste, la belle et talentueuse Junko Fuji est absolument sensationnelle, rivalisant de présence et de charisme avec les comédiens les plus virils du cinéma japonais (Ken takakura, Bunta Sugawara, Tomisaburo Wakayama, excusez du peu). Mais derrière le masque impénétrable que s'est fabriqué l'héroïne, affleure le douloureux regret de ne pouvoir connaître le bonheur et l'amour dont sa condition de yakuza l'a irrémédiablement privée.

[Misquamacus]

Mais outre Astier, la belle Sophie est magnifique.

C'est vrai, rien à dire. elle est magnifique. Mais bon, ça manque de sein, quoi !

Et, oui, ta fille est une brave petite.

C'est vrai. Sur son Mp3, Les Black eyed Peas sont juste à côté du thème de Peter Pan de JNH et l'énervante Kesha rencontre facilement le end Title du secret de Terabitha. Et en plus, je ne sais pas pourquoi, mais c'est la jeune fille la mieux plus calsse que je connais ! (comment ça c'est parce que c'est ma fille ? Ah bon ?)

[Wyatt Earp]

mouiiiiiiin le vilain Wyatt il me pourrit trop mon LOL avec Sophie !!! Pas coooool ! Attends mec, je le kiffe trop ce film de djeunz, il est trop balèze ! LOL c'est comme ce plaisir pervers d'écouter du Avril Lavigne ou du Hilary Duff avec ce souvenir de l'effet que DIABOLO MENTHE ou la BOUM 1 & 2 ont fait à l'époque...

Oui, oui, je sais...
Mais Hilary Duff, t'exagère. Ca m'étonne pas que toi aussi tu sois pote avec Amra !

[Walden]

plaisir pervers je te dis ! ( )

[Lee Van Cleef]

Le kaidan eiga (ou film de fantômes japonais) n'a certainement pas attendu la peur subtile distillée par Hideo Nakata, ni les visions grotesques et rentre-dedans qu'affectionne Takashi Shimizu, pour que lui soient données ses lettres de noblesse. Le superbe Kuroneko en est une preuve parmi tant d'autres. Mis en scène à la fin des sixties par le grand scénariste et réalisateur Kaneto Shindo (à qui l'on doit également, dans un proche registre, le stupéfiant Onibaba), le film est une fantasmagorie tour à tour inquiétante et touchante, que de somptueux éclairages en noir et blanc et la musique pour le moins insolite de Hikaru Hayashi achèvent de rendre très théatrale.

[DarkCat]

J'ai vu la série Dead Set, et ma foi, je me demande toujours, à la vision de ce genre de séries, qu'elle sera la prochaine étape. Que peut on montrer et ne pas montrer dans un produit conçu pour la télévision ?
Cette série britannique en cinq épisodes (soit environ 140 mn) mêle la télé-réalité et les zombies, avec une certaine éfficacité. Et pour une fois, les personnages crétins et caricaturaux ont une réelle légitimité, puisque ce sont les "participants forcément très stéréotypés" du jeu de télé-réalité "Big Brother".
Et malgré ce que l'on pourrait penser, TV oblige, aucune séquence zombiesque n'est filmée hors-champ, la tripaille vole plein cadre.
J'ai vraiment passé un bon moment avec cette série, que l'on devrait passer aux ménagères de plus de 50 ans, ça les changerait de "Des Jours et des Vies" (Crockett ?)

[Lee Van Cleef]

Des cadavres putrescents envahissant le plateau de quelque reality show dégénéré, pour mordre goulument le postérieur rebondi de bimbos court vêtues et éviscérer des bellâtres peu avares d'aphorismes crétins ! En toute franchise, si cette série n'existait déjà, j'aurais fatalement fini par l'écrire.

[BigJ.]

Misquamacus a écrit :
"The Strangers" Pour Liv Tyler... Et bin même elle est mauvaise dans ce film d'une platitude et d'un ennui absolument mortel ! le genre de film qui donne envie de faire "avance rapide". A fuir !
On comprend parfois pourquoi certain film ne sortent pas en salle...

Pas d’accord !!!

Je trouve le film terriblement efficace et dérangeant (notamment la fin).
Voilà un film qui, sur une base classique - un couple isolé dans une maison en banlieue, est assiégé par un trio de Sérial Killers ( ???) – prend le temps d’installer une atmosphère bien malsaine.
Filmé en scope, magnifiquement photographié, interprété avec une grande sobriété, THE STRANGERS est le type même de film à suspense qui risque d’en déstabiliser plus d’un.
En effet, peu de gore à l’horizon, beaucoup de séquences jouant sur l’attente…..
Il suffit de voir (et d’entendre) la manière dont le réalisateur – Bryan BERTINO – utilise le son d’un 33 tours rayé (diffusant une ballade country) lors d’une des séquences les plus anxiogènes du film pour s’apperçevoir qu’on a pas affaire à un « terror movie » de plus.

La comparaison avec le ILS (de MOREAU et PALUD) et même le FUNNY GAMES d’HANEKE faite par certain n’est d’ailleurs pas fortuite.

Quand à Liv TYLER, la retrouver dans un rôle de victime (une première pour elle) est particulièrement perturbant, elle qui représente « à nos yeux » la douceur faite femme.

Un franche réussite dont la non distribution dans nos salles françaises est une honte, surtout lorsqu’on a eu droit à des « choses » comme LE BAL DE L’HORREUR (quelle horreur, justement !).
En tout cas, THE STRANGERS à recommander vivement !

J'ai vu les premières minutes, et j'ai détesté.
Du coup, l'avis ci-dessus m'enjoint à persévérer (on m'a offert le DVD).

[Misquamacus]

Lequel ? Le positif ? Ma fois... Si tu as 90minutes à perdre, why not ?

[TonNgoKhong]

CONFUCIUS avec Chow Yun Fat (2010)

Un très beau film qui rend le philosophe, humain et moins stoïque.

Trois scènes marquantes imho :
La rencontre avec Laocius.
Le battement du gong de Confucius pendant la décimation de l'armée adverse.
La rencontre avec la première concubine d'un roi.

[Lee Van Cleef]

Le récent visionnage de The New Centurions (Les Flics ne Dorment pas la Nuit) m'a soudain fait rappeler que Joseph Wambaugh, l'auteur du roman éponyme, figure de longue date sur la liste des écrivains qu'il me plairait de découvrir. En tout cas, l'adaptation de son bouquin par un Richard Fleisher alors en pleine possession de ses moyens est une captivante chronique policière, remarquablement charpentée et pétaradante de superbes couleurs qui n'ont que peu à voir avec les éclairages crus et blafards que l'on a coutume d'associer aux polars des seventies. Si George C. Scott en impose méchamment dans son rôle de vieux briscard, la figure de proue du récit reste l'impressionnant Stacy Keach, qui, jusqu'au début des années 80, enquillait alors les grands rôles : Fat City, The Ninth Configuration, The Long Riders, The Killer Inside me... Une splendide carrière, à laquelle le succès de Mike Hammer a hélas apporté une fin prématurée.

[Lee Van Cleef]

Dans les très riches arcanes du folklore traditionnel japonais, les yokai jouissent auprès des habitants de l'Archipel d'une inébranlable popularité. Monstres ancestraux animés d'intentions hostiles ou bienveillantes à notre égard, les yokai ont vu le cinéma leur consacrer une mémorable trilogie à la fin des années 60. Les deux premiers épisodes, La Malédiction des Monstres et Démons contre Fantômes, éclaboussent l'écran de cataractes d'ingéniosité, de trouvailles jubilatoires et de créatures délirantes (tels cette ombrelle unijambiste pourvue d'un oeil exorbité ou ce spectre féminin dont le cou s'étire démesurément), au charme desquelles tout fantasticophile digne de ce nom ne peut que succomber. Le dernier film, en revanche, s'apparenterait plutôt à un chambara tout ce qu'il y a de classique, où la présence des monstres serait réduite à la portion congrue. Mais cet Along with Ghosts, par ailleurs tout à fait honorable, a au moins l'indéniable mérite de rendre aux yokai l'aspect étrange et inquiétant dont le spectaculaire second volet les avait privés.

[Lee Van Cleef]

Si mes souvenirs sont bons, DarkCat et Misqua ont été écoeurés des champignons pour le restant de leurs jours après visionnage du paraît-il très Z Shrooms. J'imagine sans mal leur enthousiasme frénétique à l'idée de se coltiner un film comme Matango, également connu sous le titre plus explicite d'Attack of the Mushroom People... Mes deux compagnons auraient pourtant tort de snober une telle réussite, que l'on doit au père de Godzilla lui-même, Inoshiro Honda (le prénom du monsieur, soit dit en passant, a mystérieusement égaré quelques lettres, ces dernières années, pour devenir Ishiro, mais que voulez-vous, le vieux Van Cleef est de la vieille école). L'ami Inoshiro, donc, délaisse un temps ses acteurs costumés dévastant Tokyo dans la joie et la bonne humeur, pour filmer avec un art souverain du suspense et de la psychologie le sort tragique d'une poignée de naufragés, prisonniers d'une île où prolifèrent d'étranges et peu engageants champignons. Les malheureux, bientôt en proie à leurs plus vils instincts (la jalousie, la vénalité, la folie meurtrière), déambulent tels des spectres au sein de splendides décors (la végétation grouillante et festonnée de brume, la carcasse vermoulue du navire échoué) que met admirablement en valeur une photo aux subtiles teintes verdâtres.

[Misquamacus]

Acteurs formidables, mise en scène classique et classe, ambiance formidable, belle musique, histoire prenante...
"Dans la Brume électrique" est une réussite totale. Chapeau.

[DarkCat]

Lucky Luke de James Huth, avec Jean Dujardin. Juste affligeant et absolument pas drôle (même pas une ébauche de sourire) . Et ce final, ridicule dans l'univers du cowboy, mais qui aurait bien eu sa place dans un Batman.
Ce film rivalise donc haut la main avec Les Dalton (aahhh, les inénarrables Eric et Ramzy).
Et c'est loin d'être un compliment.
Le point positif, c'est que cela m'a vraiment donné envie de revoir le film d'animation des années 70.

[Lee Van Cleef]

Le point positif, c'est que cela m'a vraiment donné envie de revoir le film d'animation des années 70.

Toute l'angoissante question est de savoir lequel, entre Daisy Town et La Ballade des Dalton, récolte tes précieuses faveurs, le chat du Cheshire. De mon côté, je trouve le second aussi délirant qu'inventif, et de ce fait bien supérieur au premier, tristement fade en comparaison.

[DarkCat]

Je répondrai bien évidemment Daisy Town.
Non pas que je le trouve supérieur à La Ballade des Dalton, c'est juste qu'il fait partie des films Super8 avec lesquels j'ai grandi. Et plus de 30 ans plus tard, de nombreuses scènes restent encore ultra référentielles pour moi.

Mais bon, dans les deux films, nous avons le droit aux sublimes musiques composées par Claude Bolling. Tout simplement du caviar pour mes félines oreilles.

[Misquamacus]

"Parasites" vu et revu et en beaucoup mieux.
"Daybreakers" Là, pas pareil. Voici un film qui valorise son (excellent) concept à fond. c'est bourré d'idées, c'est bien joué. Alors certes, avec des films comme "Légion" dernièrement, on ne peut pas crier au chef d'oeuvre mais les amateurs de bonne série B respectueuse comme moi seront au anges. Et j'ai beaucoup aimé le clin d'oeil visuel à Near-Dark dans la voiture. Entre autre.

[Misquamacus]

Episode 9 de la dernière saison de Lost. Une petite merveille, peut-être un des meilleurs épisodes de la série. le 10 décante encore les choses. Comme le déclare Sawyer : "je sens que c'est presque fini"...

[Sam Lowry]

Episode 9 de la dernière saison de Lost. Une petite merveille, peut-être un des meilleurs épisodes de la série. le 10 décante encore les choses. Comme le déclare Sawyer : "je sens que c'est presque fini"...

J'en suis aussi au 10è épisode. ça se décante certes mais... vraiment lentement... Il faut quand même attendre le 9è épisode pour avoir une ébauche d'explication sur certains points... J'espère qu'ils ne vont pas nous faire le coup de ne pas tout expliquer mais j'ai peu d'espoir : il reste peu d'épisodes et tellement de choses à expliquer : l'électromagnétisme de l'ile,

les vies parallèles, le phare, la grotte avec les noms etc etc...

En revanche, je me doutais depuis la fin de la saison 3 qu'il y aurait bien une explication/référence mystico-religieuse et ça en prend le chemin...
J'ai bien aimé l'explication de la présence du Gallion espagnol.

[Lee Van Cleef]

Je n'avais plus revu E Dio Disse a Caino (... Et le Vent apporta la Violence) depuis des lustres, mais mes souvenirs élogieux à son propos ne me trompaient pas : le spectral jeu de massacre d'Antonio Margheriti demeure sans conteste, à l'instar du singulier Se Sei Vivo, Spara (Tire Encore si tu Peux) de Giulio Questi, l'une des plus belles pièces baroques du western italien. Klaus Kinski, sobre comme on l'a rarement vu, mène une impitoyable vendetta au coeur d'une inquiétante ville fantôme, balayée par des vents furibonds et nimbée d'éclairages absolument somptueux. Bref, il s'agit bien là d'une réussite majeure, que mes frères d'UnderScores se doivent tous, si ça n'est encore fait, de découvrir (attention, j'ai dit tous, et que les réfractaires prennent garde à mon katana enragé !)

[Misquamacus]

Episode 9 de la dernière saison de Lost. Une petite merveille, peut-être un des meilleurs épisodes de la série. le 10 décante encore les choses. Comme le déclare Sawyer : "je sens que c'est presque fini"...

J'en suis aussi au 10è épisode. ça se décante certes mais... vraiment lentement... Il faut quand même attendre le 9è épisode pour avoir une ébauche d'explication sur certains points... J'espère qu'ils ne vont pas nous faire le coup de ne pas tout expliquer mais j'ai peu d'espoir : il reste peu d'épisodes et tellement de choses à expliquer.[/spoiler]

Et bien l'épisode 15 en sert une incroyable louche en 42 minutes ! Un très bon épisode, une tonne de révélations et de pistes. J'avoue même avoir était surpris par les scénaristes qui trouvent des révélations dans la... première saison ! Je n'ose y croire mais c'est la première fois que j'ai l'impression qu'ils savent où ils vont !

[Misquamacus]

"Infestation". Une invasion de grosses bêbettes sur le ton de la comédie avec un anti-héros débile et un Ray Wise qui roule des yeux ! Oui mais voila, c'est pas drôle et on s'ennuie. Dommage pour une comédie !

[Misquamacus]

Sympa ce "Rec 2". On sent que les deux Ibères de se(r)vice s'éclatent à malmener leurs personnages. Il y a de l'action, il y a des idées et des réfèrences assumées (Aliens staïle !) Les Ibères sont rudes, pas de doute...
Une suite réussite !

[Misquamacus]

Et voila... "Lost" is over ! Finito, terminé...

Alors... Bruce et Nicole sont morts, Léo est fou sur son île, Dark Vador est le père de Luke ET de Leïa (on a tendance à l'oublier)Verbal et Kaiser Sauzé ne font qu'un... Vous n'aviez quand même pas crû que... ? Nannnnnn !

En tout cas, va y avoir débat sur cette fin...