Michael Kamen (15/04/1948 - 18/11/2003)

[Misquamacus]

Je brûle, par exemple, de réentendre dans une édition CD la musique de Mona Lisa…

Un 33 que j'écoute régulièrement... Vite, un CD non de D... !

[Lee Van Cleef]

Hellboy, saint Patron des anges déchus, j'en appelle à la magnanimité qui, j'en suis sûr, se cache derrière ton faciès rougeaud et peu avenant. Le prochain sondage devait être dédié à notre Georges Delerue national, j'en ai bien conscience, mais si tu consentais à faire une légère, bénigne et insignifiante entorse au règlement que tu as toi-même instauré pour faire honneur à Michael Kamen, je suis persuadé que Forrester ne serait pas le seul à aboyer sa joie et bondir comme un cabri surexcité (pour ma part, je crois que ces manifestations de bonheur se limiteraient à grimacer une vague ébauche de sourire et à exécuter quelques joyeux moulinets de mon katana).

[Dadid]

Ah, j'avais oublié Concerto for Sanborn and Orchestra… L'un des CDs que j'aime le plus avoir dans mes tiroirs!

Ne serait-ce pas plutôt : sortir de tes tiroirs ?

Hmmm… disons que j'aime l'avoir dans mes tiroirs aux moments où j'ai envie de le sortir Son étouffé? Je ne sais pas, il y a eu une époque où les enregistrements de musiques de film, quoique digitaux et tout, étaient parfois relativement médiocres (...) Je ne savais pas qu'il y avait eu un dvd, par contre

Il y eut une édition LD et VHS, rééditée au format DVD, on se demande pourquoi : le spectacle offert, des vols de mouettes et des plages dorées filmés au ralenti, feraient prendre certaines dramatiques romantico-cul-cul des dimanches d'M6 pour des sommets de cinéma expérimental et d'imagination. Des images au mètre pour karaoke, rien de plus, piquetées ça et là de quelques inserts sur Kamen ou un vague musicien... on ne pouvait pas faire pire pour accompagner ce saxo déja relativement sirupeux - même si je m'en délecte volontiers. du moins du concerto : la partie plus pop me laisse de marbre tout autant que les plages du clip

Quant à Kamen, son bordélique, parodique, décompléxé et inspiré "baron de Muchausen" fait tout simplement partie de mes "classiques instantanés" : en particulier toute la première moitié, dont l'inoubliable séquence de la lune, son kazou et ses mécanismes cliquetants. Une petite merveille dont je ne me suis jamais lassé, et auquel le film doit beaucoup ! Pauvre Terry Gilliam, il avait trouvé en ce musicien aussi cinglé que lui son double parfait, il doit lui manquer...