La finesse du précité Chuck est aussi à l’avenant des comédiens, d’une Rhona Mitra encore moins humaine et chaleureuse que l’héroine glaciale d’Underworld, un Malcolm McDowell fatigué et un chef de gang punk à l’accent écossais dont le jeu, fort subtil, fait immanquablement penser à Hulk quand il est vert et très enervé.
Très proprement réalisé par Neil Marshall (tiens, un bon point !), déjà coupable du sympathique Dog Soldiers et de l’intéressant mais raté The Descent, le mélange des genres et des influences que brasse Doomsday est tellement aberrant qu’en tant que spectateur, on hésite sans cesse entre comédie, fresque apocalyptique et action déjantée sans jamais vraiment savoir ou se placer. D’autant que jamais la lisière entre hommage et plagiat n’a que très rarement été aussi mince.
Quand à la musique, elle est a peu près aussi peu inspirée que le reste des « compositions » de Tyler Bates. Même quand il essaie de pomper le style de Carpenter, y a rien à sauver.
S’il nous est donné un jour d’assister à la fin du monde, je suis persuadé que le chaos final sera plus structuré que le n’importe nawak absolu que représente ce film !
![Image](http://tbn0.google.com/images?q=tbn:e8Q-lHey6LTbVM:http://www.wanted-1.com/web/components/com_jmovies/img_pictures/doomsday.jpg)