Julie & Julia

[Walden]

un film de nénettes dirons les grincheux.....qui auront vu le nom de Nora Ephron en se disant que cela ne vaut pas le déplacement....erreur monumentale....

car voilà encore une de ces films qui passe inaperçu du grand public, mais qui détient une quantité appréciable de qualités...deux actrices, Meryl, l'immence Meryl Streep, absolument géniale dans le rôle d'une apprenti cuisinière devenue une légende américaine, Amy Adams, mimi comme tout, qui se découvre une passion pour l'œuvre culinaire de la pétulante américaine...

1949, Meryl Streep et l'immence Stanley Tucci s'installent à Paris...Meryl y découvre une passion pour la bouffe française....elle en fera une œuvre, celle de Julia Childs, immense cuisinière qui a fait découvrir aux ricains le génie gastronomique français...2003, Amy Adams incarne Julie, petite fonctionnaire installée dans le Queens qui compense son ennui professionnelle en s'investissant dans la découverte de l'œuvre monumentale de Julia...et voilà que défile sous nos yeux ébahis viandes, sauces, homards, desserts, recettes sublime...après RATATOUILLE et NO RESERVATIONS, encore un hommage amoureux à la bouffe la plus hédoniste, le plaisir de cuisiner, de goûter, de partager.....film maîtrisé, montage dynamique, photo impec, interprètes magnifiquement dirigés, un Desplat qui épouse affectueusement ce regard tendre de l'Amérique sur le génie national, quel délice !

[Misquamacus]

ça donne faim, ton avis.

[Wyatt Earp]

Ca sonne un peu CuisineTV, ton truc...Jamie Oliver fait un cameo ?

[Walden]

va voir le film au lieu de faire ton emissary !

[Wyatt Earp]

Je n'irai jamais voir un film de Nora Ephron ! En plus, j'ai écouté la musique et je la trouve insupportable...

[Walden]

pourquoi donc es tu rétif à la Ephron mon Wyatt ?

balivernes, quand je repense à Meryl Streep et Stanley Tucci dans ce film, pfffiou, quelle merveille....

[Link]

De mon côté, j'ai trouvé la musique fort rafraîchissante (en particulier quand on l'écoute juste après celle de "Un Prophète")

[Lee Van Cleef]

Navré, mon bon ami Walden, mais je partage avec Wyatt une répugnance certaine pour le cinéma frelaté de Nora Ephron. Il n'en a pas toujours été ainsi, pourtant : ses débuts en tant que scénariste étaient prometteurs, avec deux scripts assez sombres et désenchantés écrits pour Mike Nichols et, bien sûr, le réjouissant When Harry Met Sally. Mais c'est précisément là, à cet instant où Ephron s'est trouvée persuadée d'avoir écrit la putain de formule miracle, que les choses ont dégénéré. Sur le papier ou derrière la caméra, notre petite futée n'a plus fait que reproduire ad nauseam les mêmes schémas narratifs, encore et encore, jusqu'à les vider impitoyablement de leur charme premier. Bref, pour moi, Nora Ephron, c'est une affaire classée depuis belle lurette.

[Walden]

arrêtez donc de râler, bande de vieux chnoques, et allez voir les films plutôt que d'en parler sans les voir, et à l'issue (comme on dit chez les mili) on en parle

[Starfe]

Je n'irai jamais voir un film de Nora Ephron !

même si il est avec Gerard Butler ?

[Wyatt Earp]

pourquoi donc es tu rétif à la Ephron mon Wyatt ?

balivernes, quand je repense à Meryl Streep et Stanley Tucci dans ce film, pfffiou, quelle merveille....

Parce que jusqu'ici, elle n'a réalisé que des téléfilms mal branlés et neuneu comme c'est pas possible.
Par contre j'adore Streep et Tucci (absolument génial dans The Core).

[Wyatt Earp]

Je n'irai jamais voir un film de Nora Ephron !

même si il est avec Gerard Butler ?

Euh...On verra si ça se présente. Mais je ne remercie pas Gerry de m'avoir fourni l'occasion de voir The Ugly Truth.

[Walden]

Je n'irai jamais voir un film de Nora Ephron ! En plus, j'ai écouté la musique et je la trouve insupportable...

tu plaisantes, c'est un genre dans lequel il excelle ! Elle est parfaite pour être écoutée en dehors du film, ce qui n'est pas toujours le cas de ses "scores" plus organiques et plus sophistiqués liés aux images de films dramatiques

[Wyatt Earp]

Je trouve BENJAMIN BUTTON ou CHERI bien plus agréables. En revanche, Desplat travaille beaucoup (trop?) et ça commence à se ressentir : certains de ses scores récents sont quand même très...transparents.