"Confiner" est néanmoins un verbe trompeur, car en vérité, leur talent y trouva toute sa place et leur personnalité put s'y déployer dans toute sa richesse musicale. Ils tissèrent pour des générations le paysage sonore de leur éducation cathodique; ils nourrirent, nourrissent et nourriront l'imaginaire des télévores de tous âges.
Mais surtout, ils ont constitué durant trois décennies (en gros, de la fin des années cinquante au début des années quatre vingt) un corpus musical tout aussi passionnant et parfois même plus que celui issu des œuvres cinématographiques – sans doute, parce que non tributaire des impératifs commerciaux.
Certes, la reconnaissance de leur travail est aujourd'hui encore le privilège d'heureux "happy few", mais à ces dernier se trouve réservé l'incommensurable bonheur de n'être jamais rassasier d'innombrables trésors.
La musique de Robert Prince (1929-2007) illustre notamment l'épisode de l'anthologie The Night Gallery, intitulé The Dead Man.Manuma a écrit : Et j'ajoute Robert Prince à liste des compositeurs télé de cette époque qui mériterait également une reconnaissance discographique.