A tribute to...

[Lee Van Cleef]

"J'ai menti", disait parfois ce vieil Arnold pour se dédouaner sans grand scrupule de ses arrangements avec la vérité. À mon tour, à présent, de dégainer l'alibi qui n'en est pas réellement un ; car, en dépit de ce qui était annoncé juste au-dessus, il n'y aura pas de Minitel vintage ni de morveux tête à mornifles en décousant avec un Père Noël névropathe. À leur place, nous n'avons que notre cher Edward, virtuose ès-sculptures de buis, et les infinies délicatesses mélodiques ciselées par cet autre génie pourvu d'une sensibilité à fleur de peau qu'est Danny Elfman.

[Lee Van Cleef]

Entre la bûche pas fichue de maintenir son glaçage d'aplomb, le gymkhana harassant, tant pour le larfeuille que pour les constitutions souffreteuses, qu'est la course aux achats, et les antiques guirlandes électriques qui, à force de clignotements, mettent les plombs à rude épreuve et violentent les mouflets de crises d'épilepsie, la conclusion s'impose d'elle-même : Noël, ça craint furieusement. D'ailleurs, au standard de SOS Détresse Amitié où l'infortuné Vladimir Cosma trompe l'ennui des veillées solitaires en chaloupant du papier à musique, les hurluberlus louches se succèdent et les emmerdes volent en escadrille.

[Sam Lowry]

Merveilleux montage !! Du grand art, mon cher Lee. Du grand art !
Merci.

[Dadid]

LEE est un peu notre Père Noël version Ninja... tapis dans l'ombre, surgissant promptement pour dézinguer illico, toujours prompt à livrer une vidéo comac' en guise de cadeau.

[Lee Van Cleef]

Merveilleux montage !! Du grand art, mon cher Lee. Du grand art !
Merci.

Te connaissant comme je te connais, à savoir aussi intimement que le fond de ma poche toujours lesté de deux ou trois Dragibus au seuil de la pétrification, j'imagine, ami Sam, que tu congratulais les mésaventures d'Edward au pays du mainstream et non cette orduroïde de Père Noël, exfiltrée des terrains vagues souillées de vinaigre des plus sarcastiques comédies all'italiana. Deux expériences de montage aussi asymétriques qu'il soit entendable de l'être, mais passionnantes l'une et l'autre en proportions égales.

LEE est un peu notre Père Noël version Ninja...

Plus qu'un avant l'éviscération barbare des cadeaux pourtant enrubannés avec tant de soin... Quel titre aura l'honneur de fermer la marche ? Santa Claus Conquers the Martians ? An Evil Christmas ? Santa Must Die ? La Grosse Bûche de Mamie Noël ? Le suspense touche à son summum !

[Sam Lowry]

Te connaissant comme je te connais, à savoir aussi intimement que le fond de ma poche toujours lesté de deux ou trois Dragibus au seuil de la pétrification, j'imagine, ami Sam, que tu congratulais les mésaventures d'Edward au pays du mainstream et non cette orduroïde de Père Noël,

Et bien, mon vieil ami collectionneur de merles blancs et de moutons à cinq pattes, la trajectoire de ton katana d'ordinaire si infaillible a manqué d'aplomb. Alors, oui, "bien sûr" que ton montage sur l'homme aux ciseaux effilés est au cordeau, pas le moindre doute. Mais je parlais en effet, à ton grand étonnement surement, de celui consacré à cette vieille fripouille de Père Noël que tu as travaillé dans les moindres détails si j'en crois les enchainements malicieux que tu as prodigués ici.
Bref, en un mot comme en sang, c'est du travail tranchant et juteux.

[Lee Van Cleef]

Mais je parlais en effet, à ton grand étonnement surement, de celui consacré à cette vieille fripouille de Père Noël que tu as travaillé dans les moindres détails si j'en crois les enchainements malicieux que tu as prodigués ici.

Jugnot, avec son pétard volubile, assimilé à la hussarde à un Charles Bronson portant bonnet écarlate est l'un des mini-gags dont je reste le plus heureux. Sans négliger l'agreste et "chef-d'oeuvresque" peinture de Lhermitte en guise d'amuse-gueule, qui conditionne avec des trésors de subtilité (que la modestie aille se faire empapaouter !) tout le début du montage...