Total Trax
- Lee Van Cleef
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Re: Total Trax
Dans l'éventualité où le grand jeu concours soumis par le diablotin écarlate et ses lieutenants ne serait pas devenu caduque (à gagner, me suis-je laissé dire, un lot de coton-tiges extirpé comme neuf du pavillon auriculaire d'Hans Zimmer), je propose de baptiser "Tout à Trax" la nouvelle rubrique destinée à traiter de x ou y sujet en deux temps trois mouvements. Pour l'inauguration fertile en Apéricubes rescapés des précédentes agapes de fin d'année, ont été conviés les messieurs muscles Alan Silvestri et Bear McCreary ; le premier à propos de son dernier-né The Electric State recyclant aussi mécaniquement qu'un piston de locomotive les formules de son succès de jadis, le second à l'occasion d'un concert donné par chez nous et qui, tout graisseux et vociférant qu'il fut, semble avoir laissé inassouvi le plus grand nombre. Ce n'est pas ce que l'on pourrait appeler un commencement fracassant. Mais parions que les cerveaux d'UnderScores sont encore loin d'avoir fini d'aiguiser leurs lames.
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Re: Total Trax
On ne change pas les règles du jeu quand on le veut non mais !
- Lee Van Cleef
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Re: Total Trax
À l'épineux dilemme, quasiment de rigueur en ce contexte sépulcral, consistant à zébrer d'entailles la formidable filmographie de Lalo Schifrin afin d'en extraire quelques morceaux élus, les sociétaires de Total Trax, ici dans sa version Fast déjà moribonde, ont répondu avec l'appui des classiques immortels — toujours là quand on a besoin d'eux ! Pour ma part, sans doute tergiverserais-je entre l'époustouflant final de Sudden Impact, qui ricoche à n'en plus pouvoir contre une méphistophélique cabale foraine, Messiaen l'organiste et les hululements de coyotes efflanqués, et cette merveille absolue qu'est le Milady's Theme de The Four Musketeers, où feu Lalo, pas exactement emballé par les roucoulades de Constance et D'Artagnan, choisit crânement de ceindre l'illustre intrigante d'un diadème incrusté de toutes les pierreries du romantisme. Moins courtois que brûlant, celui-ci fait saillir, ô combien, la femme éperdue tapie sous les machinations que ne cesse d'ourdir la Cour.