En écoute : vos coups de coeur du moment

[2flicsamiami]

Gros coup de cœur pour In The Land of Saints & Sinners de Diego, Nora et Lionel Baldenweg. Un très beau score, riche en émotions diverses, et qui paie son tribut au western avec une assurance déconcertante pour des compositeurs d'origine suisse-australienne. Les élans dramatiques et mélancoliques sont également réussis, hyper enveloppants. Cela me donnerai presque envie de voir le film s'il n'était pas réalisé par Robert Lorenz (l'ennuyeux Une nouvelle chance et le soporifique Le Vétéran, déjà avec Liam Neeson).

[Denshaotoko]

Je connaissais pas du tout cette version, je suis subjugué

[Dadid]

Vraiment ? C'est pourtant la version qu'il jouait toujours en concert. Si tu n'es pas familier de ses concerts captés en vidéo, n'hésite pas !

[Denshaotoko]

Vraiment ? C'est pourtant la version qu'il jouait toujours en concert. Si tu n'es pas familier de ses concerts captés en vidéo, n'hésite pas !

Je dois t'avouer que je ne connais pas tellement l'oeuvre de Morricone, je n'ai en fait jamais été un grand fan… Mais cette pièce là, j'adore!

[Scorebob]

Si tu adores ça (et c'est compréhensible) peut-être aimeras tu ceci qui pour moi a sans doute été très inspiré par la Mission de Morricone à l'origine , Jonathan Elias qui a composé pour le cinéma des choses vraiment différentes m'avait scotché avec cette sypmphonie en 9 mouvements:

[Ratatouille]

Effectivement l'oeuvre en concert surpasse l'original...

[Dadid]

Pas sûr. Cet arrangement, à la polyphonie puissante renforcée par les cuivres, me plait beaucoup mais aussi me fait un peu regretter - on ne peut pas tout avoir - le caractère plus éthéré, religieux, de l'original : à mon sens l'abondance d'instruments brouille la ligne (volontairement) et le discours (ce qui est moins bien), là où l'instrumentation de la version du film se limite plus nettement à l'évocation des deux pôles en présence, la chrétienté et les guarani.

[Mortimer]

Gros coup de cœur pour In The Land of Saints & Sinners de Diego, Nora et Lionel Baldenweg. Un très beau score, riche en émotions diverses, et qui paie son tribut au western avec une assurance déconcertante pour des compositeurs d'origine suisse-australienne. Les élans dramatiques et mélancoliques sont également réussis, hyper enveloppants. Cela me donnerai presque envie de voir le film s'il n'était pas réalisé par Robert Lorenz (l'ennuyeux Une nouvelle chance et le soporifique Le Vétéran, déjà avec Liam Neeson).

Effectivement, c'est une belle surprise. J'avais fait part d'un certain enthousiasme en écoutant un extrait à l'annonce dans le topic du label. Et qui s'est confirmé à la réception de la galette.

[Denshaotoko]

Pas sûr. Cet arrangement, à la polyphonie puissante renforcée par les cuivres, me plait beaucoup mais aussi me fait un peu regretter - on ne peut pas tout avoir - le caractère plus éthéré, religieux, de l'original : à mon sens l'abondance d'instruments brouille la ligne (volontairement) et le discours (ce qui est moins bien), là où l'instrumentation de la version du film se limite plus nettement à l'évocation des deux pôles en présence, la chrétienté et les guarani.

Alors, oui, effectivement, je suis d'accord avec toi, j'ai également pensé en écoutant ça que l'on perdait de la clarté. La version "film" est plus épurée, du point de vue instrumental, et chaque pupitre est davantage audible, d'où une écoute plus aisée

[Ratatouille]

On voit dans la direction de Morricone qu'il est un peu gêné... d'où je pense son sourire lors des applaudissements... c'est effectivement moins religieux, mais y a l'orchestre et l'utiliser, surtout en concert, à son paroxysme... je ne pense pas qu'on veuille entendre exactement ce qu'on possède déjà en disque...ce qui explique l'euphorie des concerts de Williams ou Hisaishi... ils retravaillent leurs compositions pour la salle de concert...

Comme ici, avec Jaws, et la fin hyperlourdingue...

[Denshaotoko]

Oui, tout à fait! C'est intéressant à chaque fois de voir comment le compositeur "repense" son œuvre lorsqu'il l'adapte pour un concert. Williams est assez sobre dans sa démarche et le résultat final n'est pas très différent de la version "originale". Par contre, Hisaishi ou Legrand me semblent tout faire pour se faire briller eux-mêmes et donc rajoutent des tonnes de notes et de fioritures

[Ratatouille]

Allez... parce qu'il se réveiller de bonne humeur

[DarkCat]

Le réveil semble plus difficile pour certains. Mon Rata, à la lecture de ton dernier message, je pense que ce site pourrait être utile. Pas la peine de me remercier, cela me fait plaisir d'aider mon prochain.

[Ratatouille]

Le réveil semble plus difficile pour certains. Mon Rata, à la lecture de ton dernier message, je pense que ce site pourrait être utile. Pas la peine de me remercier, cela me fait plaisir d'aider mon prochain.

Moi pas lire bien comprendre... oui il manque "faut" dans ma phrase...

Je ne connais que le Saint Axe...
Mais aujourd'hui je ne veux être la Chèvre de personne...

[Ratatouille]

The Mighty... Trevor Jones... celui qui nous manque parce qu'il ne veut "plus" composer mais qui est bien là...

Ce morceau, pour un film de Noël, avec tous les clichés possibles connotés à ce genre, est d'une intelligence indéniable pour perturber l'auditeur car il ne sait jamais où et comment la musique va réellement évoluer. Ce n'est point un crescendo... mais bel et bien le premier mouvement d'une symphonie qui nous prend au coeur...



Suivi par un Scherzo d'une noirceure épaisse... comme le film en est de chaleur, de transpiration et machiavélisme...


Le troisième mouvement serait plus calme... mais avec une pointe d'incertitude sur la mal qui aurait été vaincu... par la magie...


Pour finir dans un Allegro qui nous délivre enfin... bref... me suis concocté ces morceaux pour l'après-midi... même si vous les connaissez déjà... les agencer ainsi ... pour en faire une sorte de Poème Symphonique ou de Symphonie... Trevor... si tu nous lis....

[DarkCat]

d'une noire épaisse

Hein ? Heu...
C'est plus court que les messages de Lee, mais parfois bien plus compliqué à comprendre.

[Ratatouille]

Merci Maître C"h"apello !

D'une noirceur épaisse... bon vais retourner dans ma litière...

[Haricolin]

Il est bien connu que les chats soient les prédateurs naturels des rats et souris.

[DarkCat]

Miaou.
Je vais passer pour le mec chiant. Ce n'est pas mon habitude de souligner les fautes des autres, sauf quand cela devient drôle bien sûr, surtout que je dois en faire aussi (même si je me relis plusieurs fois). En fait, cher Rata, tu fais tellement référence à ton boulot dans une bibliothèque, que je trouve tes fautes assez... disons... perturbantes.

[Ratatouille]

Oui, c'est vrai... mais je n'ai de collègues sur le forum... j'espère qu'il n'y a point de taupes dans les environs pour me balancer... en fait je suis sûr une grande collection néerlandophone... donc un peu difficile de reprendre la langue de Voltaire...

Allez coup de coeur du jour...

[Edern]

The Mighty... Trevor Jones... celui qui nous manque parce qu'il ne veut "plus" composer mais qui est bien là...

Ce morceau, pour un film de Noël, avec tous les clichés possibles connotés à ce genre, est d'une intelligence indéniable pour perturber l'auditeur car il ne sait jamais où et comment la musique va réellement évoluer. Ce n'est point un crescendo... mais bel et bien le premier mouvement d'une symphonie qui nous prend au coeur...

Suivi par un Scherzo d'une noirceure épaisse... comme le film en est de chaleur, de transpiration et machiavélisme...

Le troisième mouvement serait plus calme... mais avec une pointe d'incertitude sur la mal qui aurait été vaincu... par la magie...

Pour finir dans un Allegro qui nous délivre enfin... bref... me suis concocté ces morceaux pour l'après-midi... même si vous les connaissez déjà... les agencer ainsi ... pour en faire une sorte de Poème Symphonique ou de Symphonie... Trevor... si tu nous lis....

Ta proposition de mouvements d'une symphonie "Jonesienne" me touche particulièrement, Rata... Merci !

J'ai une profonde affection pour les travaux de Jones durant sa "renaissance" de la seconde moitié des années 90/début 2000.

À la manière de Horner, toutes ses compositions ont très largement en commun des thèmes, des motifs, des structures de morceaux... ça ne donne pas une grande variété mélodique mais pour l'amateur de son style, ce seront les infimes variations qui procureront le plaisir et la fascination de ces voyages musicaux "en terrain connu".
Ce qui facilite encore la réunion de ces travaux c'est que Jones a pu travailler avec le même orchestre sur la plupart des scores de cette période, et pas des moindres, le LSO, ce qui rend ce "son" typique encore plus uni.

May Angels Fly Thee Home est un morceau très poignant, sans doute renforcé par le souvenir des séquences que cette musique illustre dans la mini-série (il faut dire que la prestation de Sam Neill et les superbes extérieurs naturels aident beaucoup) et The Mighty est une formidable alchimie d'idées, de styles et d'influences au service d'une "montagne russe" d'émotions jusqu'à un final aussi triste que porteur d'espoir.

Desperate Measures est vraiment un album qu'il m'est difficile de diviser, tant la musique semble être une implacable progression de tension construite sur une heure, un vrai piège musical ténébreux dans lequel on est emmené de plus en plus loin, avant une "libération" lumineuse... J'ignore si les pistes sont dans l'ordre chronologique du film, mais sur album, la progression narrative fonctionne de façon diabolique.

Cette même habileté de Jones à articuler une narration dramatique puissante se trouve idéalement résumé pour moi dans You Have The Power de Dark City, peut-être l'un des morceaux de musique de film que j'ai le plus écouté !

Dommage qu'un de ses fleurons de cette période sois toujours inédit, il s'agit la piste finale du film Lawn Dogs de 1997.

[Ratatouille]

Diabolique... effectivement... comme dans le film... merci Edern pour ton commentaire.

[Ratatouille]

Shirley Walker... avec sa première collaboration sur un film de John Carpenter... qui pourrait produire un expanded ? Cette musique est géniale et le film tout autant...

[Alcibiade]

Avec des relents de "Black beauty", de "Sommersby" et évidemment de "Edward Scissorhands", je retrouve une écoute que j'avais sérieusement délaissée

[2flicsamiami]

Je suis revenu hier soir et ce matin sur une BO que j'avais longtemps mise de côté : celle de The Holiday de Hans Zimmer & friends (Atli Orvarsson, Lorne Balfe et l'inoxydable Heitor Pereira font partie du voyage), sortie à une époque où cette fine équipe se donnait encore un peu de mal dans le registre de la rom-com. Un thème lumineux et soyeux, décliné à l'envie, qui rejoint les meilleurs travaux de Zimmy et la team RC.