"Bon, je finis de digérer mes œufs de Pâques et je me lance dans la revigorante lecture de l'UnderScorama d'avril. Je vous en souhaite une bonne dégustation, surtout qu'il a un bon goût de chocolat ! [Attention, goût non contractuel]"
Je viens de parcourir les notules publiées sur l'Underscorama concernant le double programme Abbott and Costello dont j'ai acquis un exemplaire et écouté trois fois. Je partage l'avis du père Cadfael : un réenregistrement de belle qualité mais une écriture flirtant avec le mickeymousing un peu plombant sur la longueur. J'ai aussi préféré la partie Keystone Kops - sans doute parce que plus resserrée.
Je n'ai pas voulu l'acheter pour cette raison. J'apprécie ce genre de musique dans les films de leur époque, l'écriture très descriptive avec ses effets souvent caricaturaux y sont la prolongation logique d'une expression encore marquée par le muet, et de son "expressionnisme" justement, surtout dans le genre fantastique. Sans l'image, par contre, une fois passé le plaisir d'entendre ça avec un son impeccable, je me lasse vite (et donc non, tout n'était pas mieux avant ).
J'ai toujours eu un faible pas le moins du monde coupable pour le glamour mutin dont ruisselle Natacha — ça ne devrait ébahir personne dans les parages, je cuide. Aussi l'allégresse qui s'est emparée de mes estimés collègues me donne-t-elle férocement envie de partir à la découverte de la musique d'Erwann Chandon.
Lee Van Cleef a écrit : ↑jeu. 8 mai 2025 19:24J'ai toujours eu un faible pas le moins du monde coupable pour le glamour mutin dont ruisselle Natacha
M'en parle pas. Le très jeune lecteur du Journal de Spirou que j'étais s'amusait à recopier la demoiselle grâce à une feuille de calque, puis à colorier le tout, afin d'en faire une version nue.
Je ferme les yeux et j'écoute cette musique d'un autre temps. Me revoilà dans l'ambiance de mon enfance. Finalement, il ne faut pas grand-chose pour retourner dans le passé. La nostalgie est un sentiment puissant. Plus puissant que je ne le pensais. Alors certes, en 1948, je n'étais pas né. Mais dans les années 60, on pouvait facilement revoir dans les salles obscures des vieux films en noir et blanc. Et entendre cette musique de Skinner me transporte là où aucun véhicule ne pourra me conduire. Voilà pourquoi j'adore cette musique. Et ce seul argument m'est suffisant pour dire oui, c'était mieux avant. Pour moi en tout cas. Car la musique est aussi une madeleine qui peut vous emporter là où il est impossible d'aller. J'ai vu tant de choses, que vous ne pourriez pas croire... Par contre, je n'ai pas vu de grands navires en feu surgissant de l'épaule d'Orion, ni de rayons fabuleux, des rayons C briller dans l'ombre de la Porte de Tannhaüser. Il ne faut pas exagérer non plus.
Lee Van Cleef a écrit : ↑jeu. 8 mai 2025 19:24J'ai toujours eu un faible pas le moins du monde coupable pour le glamour mutin dont ruisselle Natacha
M'en parle pas. Le très jeune lecteur du Journal de Spirou que j'étais s'amusait à recopier la demoiselle grâce à une feuille de calque, puis à colorier le tout, afin d'en faire une version nue.
Les colifichets partent en pauvres fragments et les loups de carnaval tombent, jetant à bas l'imposture d'une vertu jusqu'ici très commodément brandie ! Je jubile d'autant plus que le chat du Cheshire, ces seize dernières années, n'a jamais laissé s'éclipser l'occasion, même à l'état d'embryon, de me qualifier avec force smileys sardoniques de maniaque sexuel (oui, bon, okay, c'est l'entière vérité, mais quand même, il existe des manières moins déplaisantes de le dire...)
Lee Van Cleef a écrit : ↑jeu. 8 mai 2025 19:24
J'ai toujours eu un faible pas le moins du monde coupable pour le glamour mutin dont ruisselle Natacha — ça ne devrait ébahir personne dans les parages, je cuide. Aussi l'allégresse qui s'est emparée de mes estimés collègues me donne-t-elle férocement envie de partir à la découverte de la musique d'Erwann Chandon.
La lecture de l'Underscorama accompagnée de l'extrait m'a donné envie d'en entendre plus également, et je ne suis pas déçu, c'est du pur fun, ça file le sourire, et en plus... il y a un CD ! Et ça aussi ça fait plaisir !
Est-on certain qu'il s'agisse d'un vrai CD ? En effet, je sais que Plaza Mayor a déjà sorti des CD-R.
En outre, la fiche a l'air sacrément précise, puisqu'elle nous informe que l'âge de lecture est dès 3 ans et que le nombre de pages de l'édition imprimée est de 150 pages. Fichtre, ça fait un gros livret.
Le dernier Plaza Mayor que j'ai acheté (Rollon peut être mais je ne sais plus si c'est le dernier) était un vrai CD. Par contre effectivement je suis déjà tombé plusieurs fois sur du CD-R. Et sur Soundtrack Collector c'est souvent inexistant.