Sans même l'avoir tenu entre mes mains tachées de son, je n'imagine déjà que trop bien l'austérité universitaire (comprendre monacale) qui doit présider à la forme
du livre consacré à Quincy Jones : pagination plus que modeste, iconographie concassée au rang de parent pauvre... À ces vœux de dénuement matériel doivent se superposer, est-il tentant de songer, le sabir tout aussi rocailleux d'un quelconque thésard qui achèvera de métamorphoser l'objet, de nature pourtant diablement excitante, en pensum gris anthracite... Sauf que l'auteur n'est autre que ce bon vieux Gégé Dastugues, dont nous savons la plume pas moins tranchante qu'un katana aiguisé moult années durant par des mains d'une dextérité sans pareille. Qui tergiverserait encore ? En aucun cas le vieux Van Cleef, d'humeur à se mettre en chasse sur l'heure ! Merci Gégé ! Et, tant qu'à faire, merci également pour le tuyau à notre vaillant Krull,
qui continue d'abreuver la devanture d'UnderScores de brèves de toute provenance malgré le silence de cloître (le mien inclus, hélas) que lui vaut son assiduité en manière de récompense.