Au fait, si quelqu'un connait un bon plan pour trouver à bas prix le jeu Stray (au pire, un scan de la cover me conviendrait ) ou le double Lp de la B.O., faites--moi signe.
DarkCat a écrit : ↑ven. 14 mars 2025 19:46
Il y a effectivement des trucs sympatoches dans tes liens.
En revanche, je trouve insupportables les chansons des jeux Sonic.
Il y a longtemps, j'avais récupéré pas mal de chansons des jeux Sonic et mon Dieu, quelle horreur ce fut ! J'ai vite purgé ça. .
Tiens, cela me fait penser à une très belle chanson d'un jeu PS1 que j'avais récupérée à l'époque.
J'aurai bien posté ce titre ici, hélas, pas moyen de retrouver le nom du jeu et donc de chercher dans mes archives.
De mémoire, il y avais le mot "clock" dans le titre. Peut-être un J-RPG ?
Les chansons des Sonic, en général c'est quitte ou double, tu aimes où tu détestes. Je les supporte bien perso même si je trouve que c'est clairement pas ce qu'il y a de plus intéressant chez Sonic. En "Clock" y a Clock Tower comme jeu mais je connais que de nom.
J'ai demandé à l'ami qui avait le jeu et il m'a dit que ce doit être le jeu "Clockwork Knight".
Je lui fais confiance, car perso, "j'ai le cerveau qui flanche, soyons sérieux disons le mot, c'est même plus un cerveau, c'est comme de la sauce blanche."
Haricolin et les BO des Sonic 3D - Episode 5 : Sonic The Hedgehog (2006), entre ambition et résultat
On revient 10 ans plus tôt, pour un jeu central dans l'histoire vidéoludique du hérisson bleu. Pour un peu de contexte, Sonic The Hedgehog (2006) était censé le renouveau de Sonic. Jeu 3D qui installe le nouveau style de jeu après la 2D et les essais plus ou moins fructueux des Sonics Adventures et Heroes. Aussi le porte-étendard des nouveaux designs en full 3D fluide. On renomme ainsi le jeu Sonic The Hedghehog, comme l'original, on ambitionne une grande intrigue cinématographique, découpée en 3 parties où on suit un hérisson différent (Sonic, Shadow et Silver), avec pleins de cinématiques et des niveaux censés poser un nouveau jalon dans la plateforme 3D. Mais à cause d'un développement rushé comme d'habitude par les producteurs, qui veulent sortir le jeu le plus vite possible, l'intrigue est baclé, les niveaux sont pleins de bugs et le gameplay est bancal. Réel ratage, dont l'échec est à la hauteur de son ambition. Maintenant, Sonic 'O6 comme il est couramment appelé par les gamers, est plus un souvenir gênant qu'autre chose. Toutefois, tout n'est pas à jeter. Le gameplay a effectivement influencé les jeux suivants, le jeu a tout de même une vraie beauté graphique parfois et la musique est tout aussi ambitieuse que le jeu. Sauf qu'elle, au contraire, a moins besoin de temps et ainsi, le résultat est plus à la hauteur de l'ambition.
Vous en avez l'habitude, Sonic 'O6 (on vas l'appeler comme ça désormais, ça va plus vite) est composé par une myriade de compositeurs. Ils sont 7 en tout, chiffre tout de même raisonnable, surtout que ce sont surtout 3 compositeurs qui font 95% de la BO. Ainsi, Tomoya Ohtani se concentre sur le thème de Sonic et ses développements dans les cinématiques, sur les cutscenes de Shadow et partage les niveaux, les menus du jeu et les musiques des homeworld avec Mariko Nanba. Cette dernière de plus compose la plupart des cinématiques, le thème d'Elise et ses développements et le thème de Silver. Enfin, Hideaki Kobayashi s'occupent des bad guys, avec le thème d'Eggman et ses développement (thème central car réutilisé dans quasiment tous les jeux qui suivent jusqu'à aujourd'hui), le thème de Mephiles et ses développements, le thème d'Iblis et ses développements et le thème de Solaris, le boss final. On y ajoute la composition d'un jingle et des boss en rapport avec les méchants. Dans la composition additionnelle, on a tai-hey qui fait plusieurs petites cutscenes et les développements du thème de Silver dans les cinématiques, Takehito Eguchi et Seirou Okamoto qui ne font qu'une piste chacun et Jun Sennoue qui compose le thème de Shadow.
Beaucoup de thèmes n'est-ce pas ? Car oui, l'ambition de l'histoire étant cinématographique, la Sega Sound Team développe un score thématique assez poussé dans la démarche. Comme d'habitude, les thèmes s'installent généralement dans des chansons et se développent ensuite, sur les boss et les cinématiques. On est très rock et pop pour les hérissons, tandis que les méchants ont le droit à des motifs plus instrumentaux. Eggmann a le droit à une lente marche qui monte en puissance pendant que Mephiles a quelques notes au piano inquiétantes qui se développent en mélodie effrayante. Sauf que Sega n'a visiblement toujours pas envie de payer d'orchestre (il faudra attendre Sonic Unleashed, puis Sonic Forces pour avoir un orchestre), donc on se retape les samples orchestraux et les synthés. Premier obstacle donc à la pleine réussite de cet album. Car il faut reconnaitre que, passé les chansons un peu fades, le thème de Sonic est héroïque à souhait, celui d'Eggman fait le job en terme d'impression sur le spectateur et est mémorable, celui de Mephiles fait bien peur et ceux de Elise et Silver se permettent des touches plus émouvantes. On regrette ainsi parfois des développements à volonté symphonique mais qui sonnent finalement assez cheap de par leur instrumentation tout synthé et samples (ce qui sera toujours le cas sur Sonic Colors par exemple).
De plus, la structure des albums est involontairement idéale. Les 3 albums (3h15 en tout) suivent la progresssion de l'histoire, divisée en 3 intrigues qui se recoupent. Ainsi, chaque album développe une quasi-nouvelle thématique, mélangeant les cutscenes avec les musiques des niveaux répartis entre les albums. On évite ainsi la redondance et on alterne la pop-rock des niveaux avec les cinématiques plus "orchestrales". Bien que ça dure 3h, au final l'expérience n'est pas ennuyante.
Penchons nous donc finalement sur les niveaux (les musiques des menus étant assez oubliables et peu présentes sur les albums). Dans l'éternel style pop-rock si cher à la SST, comme d'habitude. Toutefois, les ambiances variant beaucoup (désert, monde médiéval, monde post-apo, volcan, base aquatique...), Nanba et Ohtani mélangent ce style avec des influences diverses. Ici, c'est un peu des quitte-ou-double, soit c'est super, soit c'est parfaitement oubliable. On retient donc surtout un morceau post-apo très rock et rythmé, avec des (faux) cuivres qui se font remarquer, un niveau médiéval avec des (faux ?) violons et flutes et un niveau volcanique jazz blues chaud assez étonnant mais plutôt réussi.
Cette BO demeure donc au finale une petite réussite. Malgré quelques obstacles notoires, la promesse thématique est tenue jusqu'au bout et les musiques des niveaux sont bien plaisants sans être bourratifs. Et on évite l'indigestion de certains autres albums, ce qui est un petit miracle. Bien plus réussi que le jeu au final. Un échantillon donc, comme d'habitude.
Le niveau post-apo dont je parlais, d'Ohtani
Le thème de Mephiles, de Kobayashi
Le niveau jazz-rock dont je parlais, d'Ohtani
Et enfin une sympathique musique de cinématique sur le thème d'Elise par Nanba
Je ne l'ai pas signalé ici, mais quelques concerts vidéoludiques sont programmés en 2026 à la Philharmonie de Paris :
MARDI 23/06 18 H
Concert sur instrument du Musée
PIANO RHAPSODY
NICOLAS HORVATH PIANO GAVEAU 1929
L’univers légendaire de la célèbre
série Assassin’s Creed à travers
les interprétations de Nicolas Horvath.
AMPHITHÉÂTRE
MARDI 23/06 20 H
Concert avec images ASSASSIN'S CREED
SYMPHONIC ADVENTURE
ORCHESTRE ET CHOEUR COLONNE
ADRIÁN RONDA SAMPAYO DIRECTION
Les principaux jeux de la saga Assassin’s Creed interprétés
en grand effectif pour une expérience immersive unique,
en musique et en images.
GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ – PHILHARMONIE
JEUDI 25/06 20 H
Concert SYMPHONIC SELECTIONS
FINAL FANTASY / MERREGNON
ORCHESTRE NATIONAL D'ÎLE-DE-FRANCE
ANDREAS HANSON DIRECTION
MISCHA CHEUNG PIANO
ÉLODIE FONDACCI RÉCITANTE
Musiques de Nobuo Uematsu et Yoko Shimomura
GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ – PHILHARMONIE
Je profite enfin du CD "Little Big Adventure: Symphonic Suite & Original Soundtracks" de Philippe Vachey, qui traînait dans un carton depuis un certain temps, voire un temps certain.
Cela fait plusieurs fois que j'écoute le premier CD, proposant la réorchestration symphonique des musiques du jeu, et c'est un pur régal.
Et c'est français, monsieur !!
Ecoute de Call Of Duty: Black Ops III de Jack Wall. ça manque toujours cruellement de personnalité. Un peu en dessous du précédent, avec une ambiance globale plus générique. L'orchestration reste lourdaude et malgré quelques moments plus rétros (qui rappellent Giacchino) ou plus lyriques, ça ne casse pas trois pattes à un canard. Il y a quelques chansojs intra diégétiques amusantes à la fin. Globalement juste écoutable.
Celui-ci fait davantage dans la finesse niveau harmonie et orchestration et je dois dire que c'est plutôt une bonne surprise de la part de ce studio tchèque qui ne cesse de monter en puissance. Déjà le jeu en lui-même est totalement immersif, avec un monde médiéval ultra réaliste et brut de décoffrage. Je n'ai fait seulement qu'une vingtaine d'heures. Il parait qu'il en faut au moins 160... Et puis la musique, conjointement écrite par Jan Valta et Adam Sporka est assez chatoyante avec pas mal d'instruments typiques du folklore Bohème. L'antidote parfait aux musique tapageuses synthétiques qui essayent d'en mettre pleins les oreilles.
Haricolin et les Sonic 3D - Episode Bonus 3 : Team Sonic Racing
Les révisions sont revenues, donc les BO Sonic aussi !
On est ici sur le dernier opus de jeu de course Sonic en date (un nouveau sort bientôt) où contrairement aux précédents (Sonic & Sega All Stars Racing et Sonic & All Stars Racing Transformer (déjà chroniqué) il n'y a que des personnages issus de la franchise Sonic (et pas des autres franchises Sega). Comme sur Transformed, on se retrouve (évidemment ) sur le même style de musique (electro-rock très très dynamique) mais surtout on retrouve la même technique, qui est d'arranger de nombreux anciens thèmes pour des pistes issues des précédents jeux. Donc, en réalité, on a assez peu de composeurs sur cette BO. Les vrais compositeurs sont donc Jun Sennoue (qui compose toutes les courses, les menus et arrange quand ce n'est pas lui), le Audissi Studios (studio britannique, qui s'occupe du mode histoire) et Ross Tregenza (qui compose les musiques des différents mondes). On a en additionnel Hidekuni Horita, Richard Jacques, Tomoya Ohtani et Tee Lopes. Et enfin, sont crédités pour des musiques qu'ils ont fait sur les précédents jeux mais sans qu'ils interviennent dans leur remix : Masafumi Ogata, Keiichi Sugiyama, Kenichi Tokoi, Fumie Kumatani, Mariko Nanba, Hideki Naganuma et Spencer Nilsen.
Donc, à nouveau, il est principalement question d'arrangement dans cet album de 3h30. C'est long (très long ) mais c'est moins fadasse que ce qu'avait fait Jacques sur Transformed . Malgré une certaine uniformisation des styles, les pistes demeurent suffisamment variées, autant dans l'instrumentation (piano, violons, guitare) que dans les "styles" (rock, pop, J-pop). Les musiques de Audissi sont amusantes, pas terriblement inspirées mais ça évite le côté cheap et ça permet de respirer. Tregenza penche aussi dans le sautillant, dans un côté plus ascenseur mais parfois assez entrainant.
Non, le vrai soucis ici, et c'est souvent le cas, c'est l'édition. Un album, 3 CD. Premier CD (qui doit durer 2h30 ), toutes les musiques de niveaux avec Intro, Course, Dernier tour et Arrivée. Autant dire que quand une mélodie vous court sur les nerfs, vous êtes sûr de vous la taper pendant 10 minutes . Enchainer 2h30 de musiques survitaminée à fond les basses, c'est vraiment pas sain et ça tourne vite au mal de tête. Le deuxième CD présente juste les super pouvoirs de chaque personnage (donc des pistes de 45 secondes), avec juste des remix des thèmes des persos. C'est assez inintéressant. Et le dernier présente le mode histoire et ses overworld, ce qui fait une chouette respiration. Mais on aurait largement préféré que tout ça soit mélangé, pour éviter la saturation de l'énorme premier CD.
En conclusion, y a du mieux par rapport aux précédents (enfin, Sonic R était quand même moins bourratif), mais y a encore beaucoup de travail pour que ça soit entièrement écoutable. On retrouve quand même pas mal de pistes isolées qui sont vraiment sympas, mais tout d'un coup c'est trop. Je conseille donc une écoute avec de nombreux arrêts.
Un échantillon.
Une piste bien rock de Sennoue
Plutôt sympathique piste de Horita pour une course, avec du piano
Et un thème de monde du mode histoire par Tregenza
Écoute de Marvel's Spider-Man: Miles Morales de John Paesano. Un peu en dessous du précédent. Toujours orchestralement plus poussé que la plupart des scores de Paesano, avec un thème héroïque simple mais efficace ici qui prend la relève assez rapidement de son thème du premier jeu. Quelques séquences d'actions engageantes et des parties plus émouvantes. Mais le tout est assez vite phagocyté par des rythmiques hip-hop peu ragoutantes qui viennent gâcher le plaisir d'écoute. Un peu déçu, même si il y a quand même des chouettes pistes.
Edern a écrit : ↑mar. 19 juin 2012 22:51
En pleine écoute de Resistance: Burning Skies de Jason Graves & Kevin Riepl, et j'adore!!
C'est orchestral avec des petites touches de synthé bien pensées ici et là, et les orchestrations me semblent très travaillées (le son très bizarre de l'orchestre au début de The Shock That Awaited Us par exemple, ou encore l'oppressant The Alpha Lab). [...]
J'adore particulièrement la manière d'écrire aux bois de Riepl (l'excellent I'll Find You), d'ailleurs, ça fait du bien d'entendre autre chose qu'un score fait de cordes/cors/boucles électro. Bien content aussi d'avoir l'occasion d'entendre un travail de Graves sans les bidouillages à la Dead Space, surtout dans les passages les plus sauvages de Never Give Up And Never Give In.
Il m'a semblé reconnaître des clins d'oeils appuyés à Jerry Goldsmith (la fin de The Alpha Lab, ça fait son petit effet ) et John Williams (dans le côté atonal menaçant de War Of The Worlds, ou encore l'action façon The Lost World ou les préquelles de Star Wars dans Conversion Tower Attack). Il y a aussi certainement un clin d'oeil à JNH et Signs dans la première piste, Burning Skies, avec son motif hypnotique et paranoïaque. Et la manière de travailler les cuivres dans certaines plages d'action me rappellent Horner (The Minutemen).
L'émotion de Family me fait penser à Trevor Jones... Jason Graves s'en sort plutôt bien avec l'inévitable temp-track de Transformers de Jablonsky (qu'est qu'on en bouffe en ce moment ) dans Ellie.
Le thème principal n'est pas génial (il fait très Giacchino), mais il est apparaît très souvent et de manières très diverses, ce qui permet de donner une forte cohérence et un côté narratif bienvenu à l'ensemble.
Le tout, malgré les petites touches référentielles (ça me rappelle parfois Don Davis), est de haute tenue et les deux compositeurs ont eu visiblement un grand plaisir à accomplir leur travail.
Jusque là, cette béo n'était disponible qu'en téléchargement iTunes, il est ressorti chez Sony Classical en qualité CD ! Si vous appréciez Gears of War ou Aliens: Colonial Marines de Riepl, celui-ci devrait vous plaire aussi
Tout d'abord, Super Monkey Ball: Banana Blitz Hd de Cihiro Aoki, Hidenori Shoji, Ryuji Iuchi, Yuri Fukuda, Haruyoshi Tomita et la Sega Sound Team. Très trechno, on est vraiment dans un son vidéoludique moderne très classique. Du beat pour faire du rythme, un peu d'enjouement avec des sons marrants et voila. Assez impersonnel pour sûr, et étonnamment quasiment pas de côté tropical. Quelques trucs qui passent par ci par là, mais heureusement que ça ne dure qu'une heure.
Et ensuite, Super Monkey Ball Banana Rumble de Yuri Fukuda, Yasuyuki Nagata, Tae Fujimoto, Kenichi Tokoi, Etsuko Shimada, Saori Yoshida, Hiro et Ryo Fukuda. Dans le même genre. Mais plus J-Pop (avec des voix modifiées assez moches) et le côté tropical est plus présent. Moins désagréable par instant, avec un côté plus amusant, mais assez générique tout de même. Peut mieux faire, Sega.