
![Love [love]](./images/smilies/icon_heart.gif)

J'ai la version d'origine. Pour ce qui est des autres JB d'Arnold, j'aime beaucoup Die Another Day qui est ultra dynamique, The World is Not Enough m'a laissé un bon souvenir mais faudrait que j'y revienne, Casino Royale m'avait pas autant impressionné, mais je pense que ça nécessiterait aussi une autre écoute et malheureusement Quantum of Solace est indisponible sur Spotify, donc il fait partie de ma liste de score JB a acheter en dur.Nameless1138 a écrit : ↑ven. 29 nov. 2024 20:02 Quelle version as-tu de la BO du coup, l'album d'époque, ou la réédition de LLL d'il y a deux ans ?
Sinon, oui, mon James Bond de Arnold préféré et peut-être mon score de James Bond préféré tous compositeurs confondus, en tout cas de tous ceux que j'ai écouté jusque-là !
J'ai les trois versions : le premier, sorti trop tôt et donc incomplet, mais avec les chansons (d'autres l'ont déjà dit, mais je m'associe à ceux qui préfèrent, ou trouvent plus James Bondienne "Surrender" à la chanson de Sheryl Crow), le deuxième censé le compléter, mais sans les chansons avec notamment le final "all in a day's work", et bien sûr le LLL le plus complet... Pour moi le meilleur d'Arnold pour James Bond.Haricolin a écrit : ↑sam. 30 nov. 2024 01:05J'ai la version d'origine. Pour ce qui est des autres JB d'Arnold, j'aime beaucoup Die Another Day qui est ultra dynamique, The World is Not Enough m'a laissé un bon souvenir mais faudrait que j'y revienne, Casino Royale m'avait pas autant impressionné, mais je pense que ça nécessiterait aussi une autre écoute et malheureusement Quantum of Solace est indisponible sur Spotify, donc il fait partie de ma liste de score JB a acheter en dur.Nameless1138 a écrit : ↑ven. 29 nov. 2024 20:02 Quelle version as-tu de la BO du coup, l'album d'époque, ou la réédition de LLL d'il y a deux ans ?
Sinon, oui, mon James Bond de Arnold préféré et peut-être mon score de James Bond préféré tous compositeurs confondus, en tout cas de tous ceux que j'ai écouté jusque-là !
Personnellement je trouve Arnold bien meilleur car ce sont de vrais scores d'action avec de jolis thèmes et une énergie folle. Alors que Barry, c'est quand même parfois très mou.
En une modeste rasade de mots, les pouces glissés dans les passants du Knickerbocker, l'ami Indy vient de résumer la substantifique différence, que suis-je donc à griffonner, les gorges insondables, résonnant du macabre hululement des vents, qui ouvrent leur béance entre le gentleman Barry et celui qu'un réflexe conditionné pousse encore nombre d'entre nous à considérer comme son plus digne héritier — alors que les préoccupations des deux hommes, dans l'univers de 007 en tout cas, se révèlent diamétralement opposées. À l'aîné du tandem revient le soin, qu'il réussit la gageure de renouveler sans cesse au fil des onze épisodes marqués de son estampille, de façonner une atmosphère, quelque chose de rutilant et d'élégant, pareil à un smoking-noeud pap' sans l'ombre d'un faux pli. Au cadet, infiniment plus à son aise en chemise hawaïenne, de défoncer des murs à chaotique renfort de salves "électrorchestrales" qui n'en finissent pas. Le tout avec un enthousiasme souvent décapant, c'est certain, mais un goût incontrôlable pour la surenchère qui finit par jeter les velléités éparses de charme et d'ambiance dramatique dans le ventre bombé d'une bétonnière.
Entièrement d'accord avec toi Lee. Barry c'est L'homme au pistolet d'or, On ne vit que deux fois, Au service secret de Sa Majesté (belle musique mais pour un film sans Sean Connery ni Roger Moore), Les diamants sont éternels, Goldfinger, Bons baisers de Russie.Lee Van Cleef a écrit : ↑dim. 1 déc. 2024 21:50En une modeste rasade de mots, les pouces glissés dans les passants du Knickerbocker, l'ami Indy vient de résumer la substantifique différence, que suis-je donc à griffonner, les gorges insondables, résonnant du macabre hululement des vents, qui ouvrent leur béance entre le gentleman Barry et celui qu'un réflexe conditionné pousse encore nombre d'entre nous à considérer comme son plus digne héritier — alors que les préoccupations des deux hommes, dans l'univers de 007 en tout cas, se révèlent diamétralement opposées. À l'aîné du tandem revient le soin, qu'il réussit la gageure de renouveler sans cesse au fil des onze épisodes marqués de son estampille, de façonner une atmosphère, quelque chose de rutilant et d'élégant, pareil à un smoking-noeud pap' sans l'ombre d'un faux pli. Au cadet, infiniment plus à son aise en chemise hawaïenne, de défoncer des murs à chaotique renfort de salves "électrorchestrales" qui n'en finissent pas. Le tout avec un enthousiasme souvent décapant, c'est certain, mais un goût incontrôlable pour la surenchère qui finit par jeter les velléités éparses de charme et d'ambiance dramatique dans le ventre bombé d'une bétonnière.
Étrangement pour quelqu'un qui a largement créé la musique de Bond, Barry n'était pas un compositeur de scènes d'action au sens classique, surtout sur sa fin de carrière. Son parti-pris était plutôt de leur donner une tension psychologique, sur un mode assez lent, dramatique - "Pawnee Attack" par ex. - ou plus décontract comme chez Bond, mais pas échevelé, peu synchronisé à l'image sauf pour des effets très ponctuels (il suffit de comparer son superbe King Kong avec celui de Steiner proche du mickey-mousing ou celui plus moderne de JNH. Je pense que ça l'a desservi à partir des années 80 par rapport à des scores type Indiana Jones où l'action a prédominé avec un recours à un accompagnement musical constant, ce n'est pas pour rien qu'il était à son meilleur dans le drame, comme Danse avec les loup, ou le plus intimiste. Sur un film comme Le trou noir c'est flagrant : sa musique transfigure l'aspect cosmique, sombre, voire religieux, mais ne parvient pas à rythmer des scènes d'action mollassonnes.Ballanmire a écrit : ↑lun. 2 déc. 2024 00:29 Même si je confirme que Bond ne serait rien sans Barry, son ambiance, sa classe ou son groove, je suis d'accord quant aux scènes d'action : Arnold le surpasse grandement (Barry n'ayant jamais su y faire sur ce point dans toute sa filmo) et a l'intelligence de respecter la façon dont Barry utilisait les cuivres dans ces moments.
Oui... comme ici... (on entend limite une rythmique de Michael Jackson)...Dadid a écrit : ↑lun. 2 déc. 2024 12:16Étrangement pour quelqu'un qui a largement créé la musique de Bond, Barry n'était pas un compositeur de scènes d'action au sens classique, surtout sur sa fin de carrière. Son parti-pris était plutôt de leur donner une tension psychologique, sur un mode assez lent, dramatique - "Pawnee Attack" par ex. - ou plus décontract comme chez Bond, mais pas échevelé. Je pense que ça l'a desservi à partir des années 80 par rapport à des scores type Indiana Jones où l'action a prédominé avec un recours à un accompagnement musical constant, ce n'est pas pour rien qu'il était à son meilleur dans le drame, comme Danse avec les loup, ou le plus intimiste. Sur un film comme Le trou noir c'est flagrant : sa musique transfigure l'aspect cosmique, sombre, voire religieux, mais ne parvient pas à rythmer des scènes d'action mollassonnes.Ballanmire a écrit : ↑lun. 2 déc. 2024 00:29 Même si je confirme que Bond ne serait rien sans Barry, son ambiance, sa classe ou son groove, je suis d'accord quant aux scènes d'action : Arnold le surpasse grandement (Barry n'ayant jamais su y faire sur ce point dans toute sa filmo) et a l'intelligence de respecter la façon dont Barry utilisait les cuivres dans ces moments.