le dernier big mac du british Tony Scott, bigarré, flashy, pop et pulp, apporte t-il quelque chose de pertinent par rapport à la perle de Joseph Sargent ? Hmmmm....le scénario de Helgeland a des côtés sympathiques, avec une vague lecture sociologique et politique, le "common man" incarné par Denzel (toujours génial) confronté au Diable sans remord incarné par Travolta (erreur de casting manifeste...pffff...), mais ce dernier est-il finalement le mal suprême dans un système aussi cynique et injuste (le maire incarné par l'immense Gandolfini est assez gratiné) avec sa galerie de personnages évoluant dans un système presque totalement pourri ?
of course, la fin donne raison au bonhomme et sa
common decency, sans pour autant nous perturber, le contrat est donc rempli,
entertainement oblige...
au final, le film n'est pas mémorable si vous aimez l'original
et je ne vous apprends rien en vous disant que HG Williams ne fait pas oublier le score génial de David Shire, vu qu'on lui a demandé de faire de l'ambiance sans personnalité...
oh my god, John Travolta is so bad, I gotta shoot the bastard !