La musique dans le cinéma porno des années 70
Re: La musique dans le cinéma porno des années 70
Il y a aussi ceci disponible sur le vynil Standard Music Library ESL 134 mais c'est vraiment duraille à trouver.
D'autant que je ne pense pas que l'auteur souhaite ardemment sa ressortie en cd.
D'autant que je ne pense pas que l'auteur souhaite ardemment sa ressortie en cd.
- DarkCat
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Re: La musique dans le cinéma porno des années 70
Lee, j'avais effectivement repéré ce "Porno Groove", qui aurait bien fait mon affaire, même si sa durée était néanmoins plus courte que la taille de l'outil de certains acteurs de ce milieu. Bien dommage... pour la durée, pas pour la taille.
Et Julien, c'est sympa de me donner une référence d'un LP, qui plus est introuvable !
Je cherche plus un CD facilement trouvable... et c'est vraiment navrant que ce "Pussy Brats" ne soit qu'un CD-R, car sinon je l'aurai bien offert à plusieurs potes.
D'autres idées ?

Et Julien, c'est sympa de me donner une référence d'un LP, qui plus est introuvable !

Je cherche plus un CD facilement trouvable... et c'est vraiment navrant que ce "Pussy Brats" ne soit qu'un CD-R, car sinon je l'aurai bien offert à plusieurs potes.

D'autres idées ?
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- Quiet Man
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Re: La musique dans le cinéma porno des années 70
Alain Goraguer fait monter la température... Go Go Goraguer !
les 500 exemplaires red vinyl se sont très vite ecoulés... je garde precieusement ma copie...
les 500 exemplaires red vinyl se sont très vite ecoulés... je garde precieusement ma copie...
- Lee Van Cleef
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Re: La musique dans le cinéma porno des années 70
Une brouette de remerciades, ami à qui Dieu a donné la foi, pour ces liens qui eux-mêmes ouvrent sur d'autres tout aussi croquignolets ! Et puisque les deux lascars derrière ce vinyle, qui se gargarisent de l'avoir sauvé du ghetto où croupissent les mauvais genres, refusent paradoxalement d'élargir sa mince fenêtre de tir avec un CD qui ne restera donc que fantasmatique, c'est sans la moindre vergogne que le vieux Van Cleef et Brigitte, sylphide éternellement jeune (si !), batifoleront bras-dessus bras-dessous sur YouTube.
- DarkCat
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Re: La musique dans le cinéma porno des années 70
C'est aussi ce que j'avais noté dans un post précédent.
L'excitation ressentie à l'annonce de cet alléchant projet avait été rapidement balayé par une bonne douche froide. Une vraie débandade...
Pourquoi s’obstiner à ne pas vouloir sortir un CD (un double ?), alors que les responsables du projet regrettent de n'avoir pu mettre plus de musiques par manque de place sur le Lp.
Au final, je traite tout cela par le mépris le plus complet...
L'excitation ressentie à l'annonce de cet alléchant projet avait été rapidement balayé par une bonne douche froide. Une vraie débandade...
Pourquoi s’obstiner à ne pas vouloir sortir un CD (un double ?), alors que les responsables du projet regrettent de n'avoir pu mettre plus de musiques par manque de place sur le Lp.
Au final, je traite tout cela par le mépris le plus complet...

Re: La musique dans le cinéma porno des années 70
Mais le vinyle, c'est plus érotique ! 

- DarkCat
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Re: La musique dans le cinéma porno des années 70
Oui, mais le trou du CD est plus grand. 

- Lee Van Cleef
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Re: La musique dans le cinéma porno des années 70
Nom d'un katana au garde-à-vous ! Une piste du LP, pourvue du titre tellement aguicheur de L'Ouvreuse Fait son Cinéma, s'est volatilisée sur le Tube ! Allons, inutile de succomber trop longtemps à l'auto-apitoiement alors que tant d'autres accortes candidates, poétiquement nommées Disco Symphonie en Rut Majeur ou Denise se Fait Prendre en Stop, se proposent bien volontiers de nous faire oublier, ne fût-ce que quelques heures, les turpitudes de la vie quotidienne. Goraguer fait des étincelles avec des bouts de ficelle, et les tissus érectiles du béophile normalement constitué en palpitent d'extase !
- DarkCat
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Re: La musique dans le cinéma porno des années 70
Faute de CD, si "Brigitte Lahaie, le disque de culte", la BO de "La Rabatteuse" et la BO des "Autostoppeuses" trainaient de façon alternative, n'hésitez pas à me le signaler. 

- Lee Van Cleef
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Re: La musique dans le cinéma porno des années 70
Tout vient à point à qui sait attendre... Et ma foi, le résultat, bien moins frénétique que le précédent vinyle en l'honneur de Goraguer, aurait presque un je ne sais quoi de relaxant. Comme si, après l'orgie disco et funky du premier volume, les têtes pensantes des Disques de Culte, s'exclamant tel un seul homme : "Et la tendresse, bordel ?", avaient décidé de (nous faire) goûter à de langoureux préliminaires. L'incontournable saxophone, décidément la voix d'élection des atmosphères moites, donne régulièrement le ton et les petits fignolages harmoniques sont bien réels, mais le tout convainc sans doute moins que la dernière fois. Nom d'un katana gainé de latex gras, le programme manque de nerf et d'action virile !Le vieux et lubrique Van Cleef a écrit :[Les] gais lurons des Disques de Culte, de retour avec une nouvelle polissonnerie baptisée Musique Classée X en l'honneur d'Alain Goraguer. Post Scriptum Post Coïtum, Annie a le Vent en Croupe, Kikumi, Paravent et par Derrière, Birgit et le Mâle du Pays, Juliette, Décoincée dans l'Ascenseur, sont quelques-uns des poèmes fripons qu'on croirait tombés de la plume hilare du chat du Cheshire ou du Grand Sachem. Ne reste plus dorénavant qu'à attendre qu'un mélomane philanthrope nous fasse profiter de ces choses croustillantes sur le Tube, par exemple, puisque leur exploitation demeure une fois de plus cantonnée au seul territoire du LP.
Re: La musique dans le cinéma porno des années 70
Déjà qu'il est difficile d'avouer, comme s'il s'agissait d'un crime, qu'on collectionne les musiques de film, alors je n'ose imaginer dans quel jardin secret les collectionneurs de musiques de film porno doivent-ils garder leur hobby...
À bien des égards, la tâche du critique est aisée. Nous ne risquons pas grand-chose, et pourtant, nous jouissons d’une position de supériorité par rapport à ceux qui se soumettent avec leur travail, à notre jugement. Nous nous épanouissons dans la critique négative plaisante à écrire et à lire. Mais l’amère vérité, qu’il nous faut bien regarder en face, c’est que dans le grand ordre des choses, le mets le plus médiocre a sans doute plus de valeur que la critique qui le dénonce comme tel.
- DarkCat
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Re: La musique dans le cinéma porno des années 70
Cela pourrait sûrement être l'occasion de sortir un CD, qui réunirait les deux albums. 
Et pour ma part, j'aime bien dire que j'ai des CD de musiques de films porno, afin de pouvoir expliquer pourquoi et parler des compos.

Et pour ma part, j'aime bien dire que j'ai des CD de musiques de films porno, afin de pouvoir expliquer pourquoi et parler des compos.

Re: La musique dans le cinéma porno des années 70
Cela serait une discussion passionnante à avoir... par exemple à un premier rencard ! 

À bien des égards, la tâche du critique est aisée. Nous ne risquons pas grand-chose, et pourtant, nous jouissons d’une position de supériorité par rapport à ceux qui se soumettent avec leur travail, à notre jugement. Nous nous épanouissons dans la critique négative plaisante à écrire et à lire. Mais l’amère vérité, qu’il nous faut bien regarder en face, c’est que dans le grand ordre des choses, le mets le plus médiocre a sans doute plus de valeur que la critique qui le dénonce comme tel.
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Re: La musique dans le cinéma porno des années 70
Succès assuré, s'il s'agit d'une porn-star de plus de 60 ans. 

- Lee Van Cleef
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Re: La musique dans le cinéma porno des années 70
Il semblerait que le vieux Van Cleef se soit arrogé un bouquet de passe-droits tout proches d'être révoltants... Mais que diantre vient fiche La Femme Objet, sorti au début des années 80 dans l'obscurité moite des salles, au beau milieu d'un topic consacré aux films de boules des seventies ? Je pourrais rétorquer, non sans quelque raison, qu'on va tout de même pas chipoter pour une si dérisoire incartade temporelle. Mais, bien qu'arrivant (de peu) après la bataille, le film de Frédéric Lansac n'en appartient pas moins de tout son code génétique à la décennie dorée du X tricolore, avant que Jack Lang et ses sbires affligés d'hypothermie pénienne ne viennent y mettre "bon" ordre. Autant dire que les braves petits gars des Disques de Culte, déjà géniteurs bienheureux d'une paire d'albums couvrant de gloire Alain Goraguer et Brigitte Lahaie, n'ont certainement pas choisi ce titre à l'aveuglette. Subjugués par la blondeur incendiaire de la merveilleuse Marilyn Jess, ils se sont mis en quatre, supervisant d'un oeil intransigeant la superbe restauration du film (ah, si seulement le mirifique Café Flesh pouvait jouir un jour prochain des mêmes attentions) et, donc, mitonnant une régalade de haut vol pour nous autres béophiles de féroce appétit.
Comme précédemment, il ne s'agit hélas que d'un vinyle, ce qui m'a une fois encore conduit sans aucun remords à déguster la chose sur le Tube. Le résultat, au track-listing évidemment blindé de titres poétiques comme on les affectionne (Kim et Olga Dézipent les Gigabits ; Kim, Prise Femelle pour Mâle en Panne), n'est peut-être pas tout à fait autant que ses prédécesseurs source d'un candide enchantement. La faute à ces longues plages électroniques débraillées, qui n'ont pas cherché midi à quatorze heures pour coller aux excentricités "frankensteiniennes" d'un récit plus féministe qu'il n'y paraitra d'abord aux yeux somnolents. Mais ces pléthores de "bip-bip" englués d'un doux parfum baba cool ont malgré tout leur charme, à deux doigts d'évoquer le Raymond Lefèvre high-tech (ouvrez les guillemets, quand même) du Gendarme et les Extra-Terrestres et de La Soupe aux Choux. Et, à l'image de ce dernier, l'émotion parfois surgit impromptu, au détour d'une plaisante gâterie bucco-synthétique, nous cueillant délicieusement. Vous l'aurez donc compris, bonnes gens d'UnderScores : Van Cleef approved !
Comme précédemment, il ne s'agit hélas que d'un vinyle, ce qui m'a une fois encore conduit sans aucun remords à déguster la chose sur le Tube. Le résultat, au track-listing évidemment blindé de titres poétiques comme on les affectionne (Kim et Olga Dézipent les Gigabits ; Kim, Prise Femelle pour Mâle en Panne), n'est peut-être pas tout à fait autant que ses prédécesseurs source d'un candide enchantement. La faute à ces longues plages électroniques débraillées, qui n'ont pas cherché midi à quatorze heures pour coller aux excentricités "frankensteiniennes" d'un récit plus féministe qu'il n'y paraitra d'abord aux yeux somnolents. Mais ces pléthores de "bip-bip" englués d'un doux parfum baba cool ont malgré tout leur charme, à deux doigts d'évoquer le Raymond Lefèvre high-tech (ouvrez les guillemets, quand même) du Gendarme et les Extra-Terrestres et de La Soupe aux Choux. Et, à l'image de ce dernier, l'émotion parfois surgit impromptu, au détour d'une plaisante gâterie bucco-synthétique, nous cueillant délicieusement. Vous l'aurez donc compris, bonnes gens d'UnderScores : Van Cleef approved !
- DarkCat
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Re: La musique dans le cinéma porno des années 70
Je viens de découvrir l'existence du label viennois Vagienna.
Il propose de chouettes musiques pour des films porno autrichiens, notamment composées par Gerhard Heinz.
Hélas, il ne s'agit que de vinyles en édition limitée , aux pochettes alléchantes... attrayantes.
Éventuellement, s'il y a moyen de récupérer ces musiques de façon alternative, je suis preneur.
Il semble qu'il existe onze titres, pour l'instant.
Lolita Am Scheideweg Soundtrack (composée par Gerhard Heinz)

Dreamdancer (composée par Michael Bundt & Peter Seiler)

Dracula Blows His Cool (composée par Gerhard Heinz)

Catherine Cherie (composée par Gerhard Heinz)

Il propose de chouettes musiques pour des films porno autrichiens, notamment composées par Gerhard Heinz.
Hélas, il ne s'agit que de vinyles en édition limitée , aux pochettes alléchantes... attrayantes.
Éventuellement, s'il y a moyen de récupérer ces musiques de façon alternative, je suis preneur.

Il semble qu'il existe onze titres, pour l'instant.
Lolita Am Scheideweg Soundtrack (composée par Gerhard Heinz)

Dreamdancer (composée par Michael Bundt & Peter Seiler)

Dracula Blows His Cool (composée par Gerhard Heinz)

Catherine Cherie (composée par Gerhard Heinz)

Re: La musique dans le cinéma porno des années 70
Lee est demandé en caisse 69.
Lee en caisse 69.
Merci.
Lee en caisse 69.
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Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
- Lee Van Cleef
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Re: La musique dans le cinéma porno des années 70

Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
- Lee Van Cleef
- Inside Man
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- Inscription : ven. 28 nov. 2008 19:31
Re: La musique dans le cinéma porno des années 70
D'ordinaire, le vieux Van Cleef ne transige pas avec l'exactitude de ces choses-là. Aujourd'hui pourtant, il s'apprête à bafouer ce noble topic en invitant à prendre place dans l'une de ses alcôves ce qui ressemble fort à un intrus : les swinging sixties, même moribondes, ne sont pas les seventies, et surtout nous ne sommes pas en présence d'un véritable boulard ! Sacrilège impie ! J'arguerais cependant pour ma défense qu'il ne s'en sera pas fallu de beaucoup. Car, malgré des oripeaux revendiqués de tracts pédagogiques, voués à alerter la jeunesse candide des mille périls en embuscade dans les mystérieuses régions sises sous la ceinture, les films d'éducation sexuelle de l'époque n'étaient évidemment qu'un prétexte fangeux pour exhiber en toute quiétude croupes callipyges et loches qui disent merde aux lois de la pesanteur. Aucun sentiment de culpabilité judéo-chrétienne n'émane des hygiene pictures, d'ailleurs musicalisés, dans leur riche versant teuton, avec une bonne humeur ad hoc par Peter Thomas. Aux antipodes des rengaines priapiques qu'Alain Goraguer débitait tous pectoraux luisants, les voix féminines constamment espiègles donnent le la au sein du doublé Die Vollkommene Ehe / Das Leben zu Zweit – Die Sexualität in der Ehe, jusqu'à évoquer parfois une atmosphère de fin de banquet. Que les chastes âmes se rassurent, l'ensemble n'a rien d'une incitation traîtresse à la débauche ; bien au contraire, la morale matrimoniale, peut-être un temps molestée par ces turpitudes gynécologiques, se gonfle d'orgueil quand l'album, prosaïquement intitulé Music From Two German Sex Education Films (1968/69), s'achève sur une caricature pop du meilleur aloi de la marche nuptiale. Ils vécurent par conséquent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Tonton Walt et le cinoche d'exploitation pseudo-scientifique, même combat !