A haunting in Venice
- Ratatouille
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A haunting in Venice
1. Haunt (3:45)
2. Gondolas (2:47)
3. Alcoven (2:52)
4. No Music Without Her (2:46)
5. Seance (1:48)
6. Psychic Pain (2:53)
7. St. Louis (3:09)
8. Pipes (2:13)
9. Confession (8:14)
10. Money in the Mattress (4:19)
Total time - 36 minutes
Voilà ce que propose Hildur Gudnadóttir pour le nouvel opus des enquêtes d'Hercule Poirot version Branagh.
Inspiré par Agatha Christie et sa Nuit du Potiron...
Les personnes qui ont déjà vu le film sont assez déçues car cela ne respecte pas du tout l'oeuvre de la romancière.
L'action ne se passe déjà pas à Venise, il n'y a aucune scène d'appels aux esprits, non, juste une fête d'Halloween qui tourne mal pour une enfant qui a vu ce qu'il ne fallait pas voir...
Le morceau, je pense dois être le résumé de l'écoute de ces minutes... rendez-vous Patrick Doyle !!!!
Petite interview de la compositrice...
2. Gondolas (2:47)
3. Alcoven (2:52)
4. No Music Without Her (2:46)
5. Seance (1:48)
6. Psychic Pain (2:53)
7. St. Louis (3:09)
8. Pipes (2:13)
9. Confession (8:14)
10. Money in the Mattress (4:19)
Total time - 36 minutes
Voilà ce que propose Hildur Gudnadóttir pour le nouvel opus des enquêtes d'Hercule Poirot version Branagh.
Inspiré par Agatha Christie et sa Nuit du Potiron...
Les personnes qui ont déjà vu le film sont assez déçues car cela ne respecte pas du tout l'oeuvre de la romancière.
L'action ne se passe déjà pas à Venise, il n'y a aucune scène d'appels aux esprits, non, juste une fête d'Halloween qui tourne mal pour une enfant qui a vu ce qu'il ne fallait pas voir...
Le morceau, je pense dois être le résumé de l'écoute de ces minutes... rendez-vous Patrick Doyle !!!!
Petite interview de la compositrice...
- Denshaotoko
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Re: A haunting in Venice
Au moins c'est court
- Ratatouille
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Re: A haunting in Venice
Je ne sais pas pour vous mais j'entends certes de l'anglais mais pas de musique, sauf parfois en toile de fond un vague crescendo "ostinatien" rythmique franchement suspect qui ne relève pas de la bonne augure.
Re: A haunting in Venice
Ce n'est pas parce qu'on a un nom à coucher dehors que cela va révolutionner la musique de film. Rendez nous Rachel Portman merde...
- 2flicsamiami
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Re: A haunting in Venice
J'ai entamé l'écoute ce matin de ce Haunting in Venice. Je précise ne pas être un grand fan de la compositrice, bien qu'appréciant certains morceaux de certaines de ses œuvres (notamment sur la série Chernobyl).
Comme l'on pouvait s'en douter, le résultat est à cent lieues de ce qu'a produit Patrick Doyle sur les deux précédents films. Cela reste orchestral, mais expérimental, avec une orchestration extrêmement dépouillée, sans recours à des sons électroniques. L'approche peut dérouter, et de prime abord, ne correspond pas vraiment à ce que l'on attend d'une musique pour un film avec Hercule Poirot. Mais au final, c'est cohérent avec la sensibilité artistique de Kenneth Brannagh.
Le titre Confession est vraiment très bon !
Comme l'on pouvait s'en douter, le résultat est à cent lieues de ce qu'a produit Patrick Doyle sur les deux précédents films. Cela reste orchestral, mais expérimental, avec une orchestration extrêmement dépouillée, sans recours à des sons électroniques. L'approche peut dérouter, et de prime abord, ne correspond pas vraiment à ce que l'on attend d'une musique pour un film avec Hercule Poirot. Mais au final, c'est cohérent avec la sensibilité artistique de Kenneth Brannagh.
Le titre Confession est vraiment très bon !
- Ratatouille
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- Denshaotoko
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Re: A haunting in Venice
C'est sûr que c'est plus classe que de crier Pinar !
Re: A haunting in Venice
Non, ça c'est pour Alan SILVESTRIDenshaotoko a écrit : ↑ven. 15 sept. 2023 10:54 C'est sûr que c'est plus classe que de crier Pinar !

- Ratatouille
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Re: A haunting in Venice
Et Gustav Mahler dans tout ça ?
Allez, un extrait du film...
Allez, un extrait du film...
Re: A haunting in Venice
Pour lui je suis preneur, et de toute façon j'ai pratiquement tout de lui.
- Ballanmire
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Re: A haunting in Venice
Des premiers retours du film je comprends que KB a encore plus tourné le film vers une approche théâtrale. Et de fait la première écoute est assez cohérente.
Re: A haunting in Venice
Je peux apprécier le dépouillement musical, voire l'ascèse. Le violoncelle s'y prête bien par sa richesse d'expression et harmonique : son grain marqué, sa chaleur naturelle, nous ancrent dans une certaine matérialité (la terre, la roche...) aussi bien qu'une large gamme de sentiments allant de la passion à la solitude. Hildur Gudnadóttir, de par ses origines islandaises, est peut-être plus sensible que des latins au côté aride des choses ; toute une tradition musicale nordique reflète ce lien avec une nature exigeante, froide, nue. Je ne sais pas si ça a beaucoup de sens culturellement, mais il a dû y avoir des études à ce sujet ; je ne pense pas qu'on puisse parler de musique "intellectualisée", il s'agit plus d'une sensibilité différente.
Seulement, le dépouillement peut flirter dangereusement avec le vide. J'ai parcouru plusieurs extraits de A haunting in Venice, il faut avouer qu'à force de vouloir dénuder ses compositions, Gudnadóttir en est souvent proche. Mais je n'ai pas tout écouté, et "No Music Without Her" (dont le titre pourra sembler ironique), notamment, apporte un supplément d'âme. Je verrai le film tout à l'heure, donc ça me donnera une idée plus précise, mais pour l'instant je reste très mitigé. Ou bien, il faudra sélectionner les quelques plages plus marquantes.
Il faudrait d'ailleurs étudier l'émergence (ou la réémergence) de ces compositeurs connotés "musique contemporaine aride" au premier plan d'Hollywood, aujourd'hui sur un mode bien plus dépouillé que les Rosenmann voire Goldsmith, et d'autres moins célébrés d'hier. Le duo Zimmer/Nolan n'y est pas pour rien, en tout cas pour ce qui est de la visibilité, avec le développement des musiques électro depuis les seventies, puis du sound design, sans compter des compos caméléons maniant sophistiqué et populaire comme Jonny Greenwood. C'est d'autant plus significatif pour Brannagh, qui appréciait les musiques charnelles, puissantes. Le fait que des blockbusters adoptent des parti-pris musicaux "extrêmes" (mais dans leur variante mode/branchouille, il ne s'agit pas non plus de choquer !) doit dire quelque chose sur notre époque... Mais quoi ?
Ou bien ils se conforment juste à la mode, ce qui ne change rien à la question.
Seulement, le dépouillement peut flirter dangereusement avec le vide. J'ai parcouru plusieurs extraits de A haunting in Venice, il faut avouer qu'à force de vouloir dénuder ses compositions, Gudnadóttir en est souvent proche. Mais je n'ai pas tout écouté, et "No Music Without Her" (dont le titre pourra sembler ironique), notamment, apporte un supplément d'âme. Je verrai le film tout à l'heure, donc ça me donnera une idée plus précise, mais pour l'instant je reste très mitigé. Ou bien, il faudra sélectionner les quelques plages plus marquantes.
Il faudrait d'ailleurs étudier l'émergence (ou la réémergence) de ces compositeurs connotés "musique contemporaine aride" au premier plan d'Hollywood, aujourd'hui sur un mode bien plus dépouillé que les Rosenmann voire Goldsmith, et d'autres moins célébrés d'hier. Le duo Zimmer/Nolan n'y est pas pour rien, en tout cas pour ce qui est de la visibilité, avec le développement des musiques électro depuis les seventies, puis du sound design, sans compter des compos caméléons maniant sophistiqué et populaire comme Jonny Greenwood. C'est d'autant plus significatif pour Brannagh, qui appréciait les musiques charnelles, puissantes. Le fait que des blockbusters adoptent des parti-pris musicaux "extrêmes" (mais dans leur variante mode/branchouille, il ne s'agit pas non plus de choquer !) doit dire quelque chose sur notre époque... Mais quoi ?

- DarkCat
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Re: A haunting in Venice
Je viens d'écouter l'extrait et je dois bien reconnaître qu'il m'a furieusement donné envie.
Envie d'aller d'écouter des musiques autrement plus stimulantes, intéressantes et inspirantes.
Envie d'aller d'écouter des musiques autrement plus stimulantes, intéressantes et inspirantes.

Re: A haunting in Venice
Ecouté en entier.
Je ne sais pas si je dois consacrer quelques secondes de plus de mon temps pour dire sincèrement ce que j'en pense.
![Mort [dead]](./images/smilies/icon_dead.gif)
Je ne sais pas si je dois consacrer quelques secondes de plus de mon temps pour dire sincèrement ce que j'en pense.

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Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
Re: A haunting in Venice
Le laconisme d'un Léonidas qui ferme tout débat
Refermons donc poliment la parenthèse.

Re: A haunting in Venice
Cet extrême dépouillement musical apporte aussi aux producteurs une substantielle économie sur le poste musique du film n'en doutons pas.Dadid a écrit : ↑sam. 16 sept. 2023 10:48 Je peux apprécier le dépouillement musical, voire l'ascèse. Le violoncelle s'y prête bien par sa richesse d'expression et harmonique : son grain marqué, sa chaleur naturelle, nous ancrent dans une certaine matérialité (la terre, la roche...) aussi bien qu'une large gamme de sentiments allant de la passion à la solitude. Hildur Gudnadóttir, de par ses origines islandaises, est peut-être plus sensible que des latins au côté aride des choses ; toute une tradition musicale nordique reflète ce lien avec une nature exigeante, froide, nue. Je ne sais pas si ça a beaucoup de sens culturellement, mais il a dû y avoir des études à ce sujet ; je ne pense pas qu'on puisse parler de musique "intellectualisée", il s'agit plus d'une sensibilité différente.
Seulement, le dépouillement peut flirter dangereusement avec le vide. J'ai parcouru plusieurs extraits de A haunting in Venice, il faut avouer qu'à force de vouloir dénuder ses compositions, Gudnadóttir en est souvent proche. Mais je n'ai pas tout écouté, et "No Music Without Her" (dont le titre pourra sembler ironique), notamment, apporte un supplément d'âme. Je verrai le film tout à l'heure, donc ça me donnera une idée plus précise, mais pour l'instant je reste très mitigé. Ou bien, il faudra sélectionner les quelques plages plus marquantes.
Il faudrait d'ailleurs étudier l'émergence (ou la réémergence) de ces compositeurs connotés "musique contemporaine aride" au premier plan d'Hollywood, aujourd'hui sur un mode bien plus dépouillé que les Rosenmann voire Goldsmith, et d'autres moins célébrés d'hier. Le duo Zimmer/Nolan n'y est pas pour rien, en tout cas pour ce qui est de la visibilité, avec le développement des musiques électro depuis les seventies, puis du sound design, sans compter des compos caméléons maniant sophistiqué et populaire comme Jonny Greenwood. C'est d'autant plus significatif pour Brannagh, qui appréciait les musiques charnelles, puissantes. Le fait que des blockbusters adoptent des parti-pris musicaux "extrêmes" (mais dans leur variante mode/branchouille, il ne s'agit pas non plus de choquer !) doit dire quelque chose sur notre époque... Mais quoi ?Ou bien ils se conforment juste à la mode, ce qui ne change rien à la question.

Re: A haunting in Venice
Tu vois le mal partout, toi !
Vu le film hier, mais comme j'ai roupillé les trois quarts du temps (pas la faute du film, grosse fatigue), impossible de préciser ma critique. Pour ce que j'en ai entendu, la musique n'est pas marquante (je ne vois pas comment elle le serait quand on l'écoute), elle y joue un rôle discret, et ce parti-pris ne m'a pas traumatisé - il m'a même permis de roupiller tranquillement, ce qui n'est pas le cas des zimmérades standard. A tout prendre, encore que l'essai n'est pas réussi (trop de vide, pas assez de musique), je me demande si je ne préfère pas ce genre de tentative au balourd Demether récemment croisé (mais qui a ses bons moments de calme). Alors disons 1 partout, la balle au centre. 

