Les meilleures reprises en concert des thèmes que vous adorez...

[Ratatouille]

Voilà... nous savons qu'il y a un concert en l'honneur d'un artiste vivant ou disparu... mais pour vous après avoir vu le concert c'est la joie ou c'est je vais aller leur dire ce que je pense de leur arrangement...

Ici je commence par un positif 3000...

[Ratatouille]

[Misquamacus]

Globalement j'aime beaucoup ce que fait le Danish.

[Misquamacus]

J'aime bien cette suite :

[Rork]

Merci pour les découvertes!

Un petit passage du côté des drama pour qui veut

Doctor X


Jin


et en prime en anime

Space Cobra


J'avoue, je n'ai pas réussi à choisir entre les trouze mille versions du thème de Lupin Sansei de 78 par Yuji Ohno...

[Lee Van Cleef]

Sans doute éprouvons-nous quelque difficulté, dans notre tendre France, à mesurer à quel point ces sacrés Rosbifs se sont emparés du personnage de Mary Poppins, pourtant héroïne d'un film américain tiré lui-même d'un roman australien. Le cousinage anglo-saxon ne saurait à lui seul tout expliquer ! La sémillante gouvernante, en revanche, y parvient aisément, d'une prestance et d'un maintien on ne peut plus britanniques dont elle ne se sépare jamais, pas même lorsqu'elle fend la brume londonienne pour effleurer Big Ben de la pointe de son parapluie. Mais si l'on devait se convaincre une bonne fois que les citoyens d'outre-Manche la tiennent pour l'une des leurs, il suffirait alors de contempler l'incroyable ferveur populaire que suscita aux quatre coins du royaume le pot-pourri, superbement arrangé en 2014 par Anne Dudley, de la célèbre musique des frères Sherman. À vue de nez, tous les drapeaux imaginables et possibles du patelin étaient de sortie, brandis comme des étendards conquérants, tapissant les tribunes, chamarrant les chapeaux, les robes, les lunettes quelquefois, et jusqu'au veston du chef du BBC Symphony Orchestra ! Pourrions-nous rivaliser, en musique et en chants, avec pareils débordements d'euphorie ? En appelant à la rescousse cette bonne vieille marche des Gendarmes, doit y'avoir moyen...

[Lee Van Cleef]

Ils sont quelques-uns, disséminés dans l'amphithéâtre moussu d'UnderScores, à ne rien ignorer de la farouche exécration que le vieux Van Cleef voue à La Boum, cette satanée bringue portée beaucoup trop haut par la vox populi dans l'oeuvre de Cosma. Autant dire que la mâchoire inférieure des sachants risque de chuter de plusieurs crans lorsqu'ils me verront faire preuve cette fois-ci d'une bienveillance surgie de nulle part ! Ladite bienveillance gravitant même tout près d'un bel enthousiasme... Comme quoi, il suffisait "de peu", tout d'abord du bellâtre Richard Sanderson balancé dans les douves avec ses refrains guimauves, puis d'un orchestre tiré à quatre épingles se substituant profitablement aux épaisseurs pop coulantes, pour que Reality acquière tout à coup un charme pailleté d'étoiles.

[Ratatouille]

Attention aux doigts...

[Lee Van Cleef]

En écoutant cette version arrangée tout spécialement pour les salles de concert par Williams en personne, je suis assez tenté de songer que c'est là que John Powell, lorsqu'il fut dépêché avec son armada de cuivres sur Solo, china la majeure partie de l'inspiration nécessaire à l'édification du maousse et on ne peut mieux titré Reminiscence Therapy. Dans les deux cas, la méthodologie ne mue guère, laquelle consiste à désamorcer à chaque virage ou presque les repères ô combien familiers des oreilles s'étant repues de The Asteroid Field un nombre incalculable de fois. Bien sûr, ce parallèle n'engage que le vieux Van Cleef et lui seul — alors que le nirvana musical ci-dessous, déchaîné par la baguette d'un vibrion dont l'ample tunique semble droit sortie d'un quelconque Matrix, appartient à la galaxie tout entière !

[Philoubond]

Et que penser de cette version sublimée de Morricone par Morricone lui-même?

[Dadid]

Un des points d'orgue des concerts du Maestro.

[Dadid]

Deux moments clés de ce concert à l’exécution laborieuse :
- l'hommage à Rozsa, cool quand on joue à Budapest
- le soudain intérêt (vers 39:15) du caméraman amateur pour un pigeon posté sur une corniche - qui sait s'il ne s'agissait pas de la réincarnation de Rozsa ?

[Lee Van Cleef]

Ailleurs, dans un boudoir cosy où ne se rencontrent que les roturiers tatoués d'UnderScores en lieu et place de cocodès blêmes de poudre de riz, on discourt un brin, via des termes foncièrement élogieux, du Eastwood Symphonic chapeauté par Kyle, fils de. L'occasion idéale de rebondir sur ces palabres transmuées à l'état de trampoline, et atterrir après moult arabesques pataudes dans ces parages concertants, terre d'accueil pour deux belles interprétations de l'émouvant Claudia's Theme d'Irrémissible (nouveau titre français proposé par le vieux Van Cleef pour Unforgiven). Clint junior rôde justement, garantissant à sa propre reprise une splendide exacerbation de la mélancolie inhérente au chef-d'oeuvre de son père, quand l'autre version se roule au sein d'un moelleux plus patemment jazz. Dans les deux cas, Dennis Wilson (le tromboniste, pas le batteur trépassé des Beach Boys) et John Hoare, leur outil de travail lascivement embouché, livrent des solos dignes de toutes les approbations.

[Edern]

Un étonnant arrangement pour orchestre, chœurs et synthés des deux premiers Terminator de Brad Fiedel (ici au piano, si je ne me trompe pas) :
(intéressant de noter que certaines parties rappellent un peu le travail de Beltrami sur Terminator 3)



Et, avec plus de guitares, de batteries, de synthés et de chanteurs sous produits euh... énergisants (?), le méga-pêchu Transformers: The Movie de Vince DiCola, yeah !!!
(mais on peine à entendre l'orchestre et les chœurs, c'est un peu dommage )

[Ratatouille]

La joie d'être compositeur et diriger l'orchestre et de faire une surprise au public...

[Lee Van Cleef]

La renommée a ceci de gênant, pour tout compositeur, musicien ou chanteur, qu'elle résume invariablement le fait de se produire sur scène à l'obligation, toujours plus asphyxiante au fil des ans, de cumuler les vieilles scies corrodées à force de pléthoriques redites. Notre vénéré John Williams l'atteste mieux que beaucoup d'autres. Dans son répertoire gorgé de classiques, il y a bien sûr une certaine Raiders March, à laquelle se sont mesurées des générations entières d'instrumentistes, encore et encore, à n'en jamais finir. Ce serait donc franchement niquedouille de notre part de faire la fine bouche devant l'interprétation ci-contre, qui a certes trait là aussi au trompe-la-mort Indiana Jones, mais qui surtout préfère s'engouffrer sur une impulsion téméraire dans les rougeoyantes entrailles du Temple Maudit, peu fréquentées en concert.