Elmer Bernstein
Re: Elmer Bernstein
J'ignorais qu'Elmer Bernstein avait écrit un concerto pour guitare:
Re: Elmer Bernstein
Et si, et c'est pas mal du tout. On en parle sur son site
- Ratatouille
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Re: Elmer Bernstein
Dans ce mouvement il y a un peu d'Under Fire...
Re: Elmer Bernstein
Avec les influences communes évidentes dès qu'on parle guitare classique/orchestre/espagnolade, mais c'est vrai qu'il y a aussi une tonalité plus (sud?) américaine/BO dans les rythmes et la nostalgie, dont un écho lointain des nombreux westerns du compositeur. J'aime bien ce disque, je trouve juste la performance bien en place mais un peu sage alors que la partition invite à faire parler la poudre.
- Lee Van Cleef
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Re: Elmer Bernstein
Vous pensiez peut-être que la présence récurrente d'Elmer Bernstein au générique des suites de moins en moins cossues de The Magnificent Seven était une aubaine, un atout maître dont il y avait légitimement lieu de se vanter ? Monumentale erreur, comme disait Rhett Butler (et le chat du Cheshire itou, d'ailleurs). Et de ces extrapolations erronées, le coffret assemblé avec son ordinaire brio par Quartet nous assène la preuve par trois. Soit le nombre exact de séquelles qu'entraîna le succès du film de John Sturges, chacune fondée sur le même canevas imputrescible qui ne condescend à distiller quelque variation que dans la physionomie des soudards chapeautés, George Kennedy succédant d'abord à Yul Brynner, puis le vieux Van Cleef en personne, celui d'avant les shurikens câlins et les toiles létales tissées à l'estoc du katana, assurant les ultimes coups de pétoire. L'ami Elmer fut donc, dans cette recette soit-disant miracle, un ingrédient d'une importance primordiale. De là à prétendre cependant que chaque nouvel opus lui offrit l'opportunité de s'en donner à coeur joie... Il y a plus qu'un pas, un abîme cinglé de tourbillons hululant ! Et ne comptez pas sur moi pour enfiler d'alertes bottes de sept lieues.
J'entends d'ici notre cher Bobby-Boy me gourmander sévèrement pour cette ixième diarrhée me tenant lieu de prose, et dans la foulée, me demander si, oui ou non, ce foutu coffret est à mon goût, giclemorve et jarnicoton ! Pour être franc, The Music From Marlboro Country, la curiosité pop qui se répand en itérations toutes plus savoureuses les unes que les autres des thèmes de Bernstein, m'a énormément plu, au point que me voici à deux doigts de le considérer comme la vraie pièce de résistance de cette anthologie alors qu'il ne devrait en représenter qu'un plaisant appendice. C'est assez dire, ce me semble, les "légers" problèmes de renouvellement d'un Bernstein apparaissant, dès Return of the Seven, sous un jour presque démissionnaire. Chevauchées débordantes de fracas et gratte mexicaine volontiers sujette à la mélancolie se gardent de la moindre mutation, et ainsi reviennent, trimbalant dans leur sillage le même aréopage de thèmes et motifs, ad nauseam, jusqu'à ce que la lassitude palpable du compositeur se racornisse aux frontière du je-m'en-foutisme lors d'un épisode terminal à plus d'un titre — il était grand temps d'arrêter les frais. Alors, déçu, peut-on dire au final, mon vieux Bob ? Plutôt, ouais.
J'entends d'ici notre cher Bobby-Boy me gourmander sévèrement pour cette ixième diarrhée me tenant lieu de prose, et dans la foulée, me demander si, oui ou non, ce foutu coffret est à mon goût, giclemorve et jarnicoton ! Pour être franc, The Music From Marlboro Country, la curiosité pop qui se répand en itérations toutes plus savoureuses les unes que les autres des thèmes de Bernstein, m'a énormément plu, au point que me voici à deux doigts de le considérer comme la vraie pièce de résistance de cette anthologie alors qu'il ne devrait en représenter qu'un plaisant appendice. C'est assez dire, ce me semble, les "légers" problèmes de renouvellement d'un Bernstein apparaissant, dès Return of the Seven, sous un jour presque démissionnaire. Chevauchées débordantes de fracas et gratte mexicaine volontiers sujette à la mélancolie se gardent de la moindre mutation, et ainsi reviennent, trimbalant dans leur sillage le même aréopage de thèmes et motifs, ad nauseam, jusqu'à ce que la lassitude palpable du compositeur se racornisse aux frontière du je-m'en-foutisme lors d'un épisode terminal à plus d'un titre — il était grand temps d'arrêter les frais. Alors, déçu, peut-on dire au final, mon vieux Bob ? Plutôt, ouais.
Re: Elmer Bernstein
Ah ça au moins je comprends!giclemorve et jarnicoton !
- Lee Van Cleef
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Re: Elmer Bernstein
Gentlemen de respectable souche, permettez-moi de vous offrir un bond de quelques années en arrière, afin de gratter la mousse verdâtre recouvrant peut-être vos souvenirs du conciliabule bref mais enflammé dont The Amazing Mr. Blunden fut l'objet. Par quelque fortuite malice, le voyage dans le temps incarne justement la cheville ouvrière majuscule du film, que je viens de découvrir non point, comme s'était laissé aller à y rêver notre brave Morty, pour profiter in situ de la musique de Bernstein, mais poussé par l'irrésistible charme que sécrète une autre réalisation de Lionel Jeffries dégustée juste avant, le merveilleux The Railway Children. Entre les deux, les points communs abondent, le moindre n'étant pas la désarmante faculté du cinéaste à ne surtout pas prendre son jeune public pour un ramassis de cruchons attardés. Le grand Elmer s'en garde lui aussi avec la même sensibilité, fort d'une joliesse mélodique qui illumine le film jusque dans les plus inquiétantes anfractuosités gothiques de son décor. Un petit trésor à voir sans hésiter... et à (ré)écouter sans davantage d'atermoiements.
Re: Elmer Bernstein
"The Railway Children" (version 1970), pas vu, pas plus que "The Amazing Mr. Blunden"... Tu as choppé ça sur une plateforme, ou bien ?
- Lee Van Cleef
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Re: Elmer Bernstein
S'aviserait-on de rouler ma probité dans la fange limoneuse ? Diantre de fichtre ! Ça se pourrait bien... The Railway Children, je l'ai découvert par le truchement du Blu-ray zone B (ouf !) concocté par le vénérable British Film Institute. Je me suis occupé en revanche de dégotter sur la Toile les sous-titres français dont le disque est dépourvu, ceci malgré le logo de Studio Canal figurant tel un dérisoire émargement au bas de la jaquette... Quant à Mr. Blunden, il nous arrive lui aussi de la pas si perfide Albion, sous l'égide du label ma foi très recommandable Second Sight.
Re: Elmer Bernstein
On trouve effectivement de nombreux DVD et même Blu-ray mais sans la moindre trace de français, même des sous titres.
Il existe bien un DVD italien mais n'étant à l'aise ni avec la langue de Dante ou Shakespeare je vais attendre une éventuelle rediffusion sur une chaine française. Après tout c'est bien dans le Cinéma de Minuit que j'ai pu découvrir de nombreux films introuvables ailleurs.
Il existe bien un DVD italien mais n'étant à l'aise ni avec la langue de Dante ou Shakespeare je vais attendre une éventuelle rediffusion sur une chaine française. Après tout c'est bien dans le Cinéma de Minuit que j'ai pu découvrir de nombreux films introuvables ailleurs.
- Starfe
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Re: Elmer Bernstein
The Railway Children (Les enfants du chemin de fer) est dispo en France en dvd ici : https://www.tamasa-cinema.com/boutique/ ... in-de-fer/
Bon film, édition très correct.
Pas encore vu The Amazing Mr Blunden mais très bonne musique de Bernstein.
Bon film, édition très correct.
Pas encore vu The Amazing Mr Blunden mais très bonne musique de Bernstein.
Re: Elmer Bernstein
Merci messieurs, je n'avais pas pris le temps chercher. Très tenté par ces films rares, encore que la dvdthèque explose...
Re: Elmer Bernstein
Merci Starfe, ce qui démontre que finalement on ne trouve pas tout sur Amazon.
- Starfe
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Re: Elmer Bernstein
Si il vous reste un peu de sous après l'achat des 2 livres consacrés à Goldsmith, en voici un consacré à Bernstein par Jon Burlingame (
) et par son fils Peter.

Dispo en novembre.


Dispo en novembre.
Re: Elmer Bernstein
Houlalalalalalala !
Pour un vioc comme moi, c'est Noël !!!!
Merci de cette nouvelle Starfy.
Pour un vioc comme moi, c'est Noël !!!!
Merci de cette nouvelle Starfy.
Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
Re: Elmer Bernstein
Au oui, intéressé aussi ! 

- Shardar
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Re: Elmer Bernstein
Sam et moi devant notre ordi quand on voit paraître les biographies de nos compo préférés...


(Dadid, Starfe je ne connais pas vos âges, je ne me permets pas de vous associer!)
Re: Elmer Bernstein
Quelque part entre ce duo et




- Patrick59
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Re: Elmer Bernstein
Le problème est qu'il faut savoir lire l'anglais.
Grazie di esistere (Merci d'exister)
https://www.emma-marrone-fanblog.com/
https://www.emma-marrone-fanblog.com/
Re: Elmer Bernstein
Je n'ai pas testé, mais si vous l'achetez en kindle il est possible d'utiliser des moyens de traduction style google translate, ou par logiciel. C'est certainement approximatif (pas très grave pour un texte de ce type) et je conviens que ce n'est pas pareil que tenir un bouquin entre ses mains, mais en cas de non-anglophonie douloureuse ça peut être une solution. 

Re: Elmer Bernstein
La taille importe peu et plus c'est court, meilleur c'est. Enfin c’est ce qu’on dit. Alors oui c’est bon, même très bon. Mais 30 minutes, c'est une blague. D'autant qu'on arrive à cette demi-heure avec la source musique et autres extras. Bien sûr, je parle de Rat Race d'Elmer Bernstein, que les responsables de LLL nous ont déniché à l'arrière de je ne sais pas quels fagots. Un score rejeté que personne n’attendait. Et pourtant en si peu de temps, Bernstein arrive à nous sortir tout son savoir faire et en se parodiant lui même. J’imagine qu’il a prit beaucoup de plaisir à composer. Plaisir partagé avec l’auditeur que je suis et ce malgré cette faible durée. Mais je crois le cd de John Powell n’est pas très long non plus.
Pour l’anecdote on retrouve sa fille Émilie à l’orchestration . Et un petit protégé de Bernstein, du nom de Bear McCreary a l'"additionnal transcriptions". Dans le livret il y a d’ailleurs une photo où ils sont ensemble tous les deux.
Pour l’anecdote on retrouve sa fille Émilie à l’orchestration . Et un petit protégé de Bernstein, du nom de Bear McCreary a l'"additionnal transcriptions". Dans le livret il y a d’ailleurs une photo où ils sont ensemble tous les deux.
- Lee Van Cleef
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Re: Elmer Bernstein
Un béophile averti en vaut deux dodelinant indolemment du chef. Cet adage sagace ainsi glissé dans ma poche revolver, je m'autorise à rappeler que le Rat Race couvert des plus légitimes louanges par Morty n'arbore guère de parenté, en aucun cas d'ordre générationnel (quarante ans séparent ces deux oiseaux-là), à peine plus concernant le genre accosté (une farce capharnaüm d'un côté, une comédie sentimentale de l'autre), avec The Rat Race, écrit par le même Bernstein. Alors consumé par la fièvre du jazz symphonique, le grand homme entrait de plain-pied dans les swinging sixties via l'une de ses plus roboratives tentatives en la matière.
- Ratatouille
- Flim Flam Man
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Re: Elmer Bernstein
La première composition pour l'écran d'Elmer Bernstein ?!
On le reconnaît directement !