Mais si ce que tu dis est vrai, j'en serais fortement déçu... car Bear est un des compositeurs actuels avec un style facilement identifiable et du coup bah, son style ne serait pas "son style" si tu avais raison...
Comme l'ont rappelé Edern et Misqua, McCreary l'écrit noir sur blanc sur son site:
"In order to focus on writing while production occurred, I put complete faith in my team at my studio, Sparks & Shadows. I have spent a decade building up and mentoring this remarkable group, who all demonstrate a passion for music, and an enthusiastic collaborative attitude. On a typical project, particularly for a television show, among the ways in which my team at Sparks & Shadows has helped is by composing additional music cues. This is how the vast majority of big-budget and high-pressure projects are scored in our modern era. I have always strived to ensure that composers writing additional music for me are compensated with both onscreen credit and an appropriate share of the performance royalties. [...] Contrary to how most television is scored today, I personally composed every second of every cue for The Lord of the Rings: The Rings of Power. "
Tu peux d'ailleurs vérifier les crédits IMDB des séries qu'il a faites, il y a systématiquement des compositeurs additionnels (à part donc sur
The Rings of Power). Le malentendu repose sur le fait qu'il se met très souvent en scène dans des vidéos, ce qui laisse penser qu'il est seul aux commandes... alors que non.
Mais cela n'enlève rien à son talent, qui ne fait aucun doute. Je suis en train de regarder
The Rings of Power, et je trouve moi aussi la partition de McCreary absolument hallucinante. Je rejoins un peu ChefBrody et pense qu'on tient là l'une des partitions les plus impressionnantes jamais écrites pour une série TV. Je trouve même miraculeux qu'il ait pu pondre ça tout seul tellement le travail qu'il a abattu sur ce projet est titanesque en plus d'être d'une très grande qualité. Il a complètement digéré le style d'Howard Shore sur la trilogie originelle, sans se départir de sa propre personnalité, ce qui permet de donner l'impression qu'on est est toujours dans l'Arda de la première Trilogie (même si ce n'est pas le même âge).