Ridicule, risible, ringue et Dieu seul sait quoi d'autre

[DarkCat]

C'est tout de même moins grave de saboter le doublage d'un film X, que celui d'un film ou d'une série non X, à l'instar de "Ken le Survivant" ou "City Hunter".
Et ce, même si je sais bien, cher Sam, que tu regardes les films porno surtout pour le scénario et les dialogues.

[Sam Lowry]

C'est tout de même moins grave de saboter le doublage d'un film X, que celui d'un film ou d'une série non X

Bien sûr. Là n'est pas mon propos. Cet extrait m'a juste tué.

même si je sais bien, cher Sam, que tu regardes les films porno surtout pour le scénario et les dialogues

Exact. Et les nichons.

Ah, puisqu'on en est à se gausser des perles de Nanarland, j'attends avec impatience une édition dvd (je saurai m'en contenter) de DOC SAVAGE avec le doublage d'origine.

[Misquamacus]

Je suis tombé sur ce lien, complètement par hasard (si si, je vous assure). J'en ai pleuré.

Quand les doubleurs français d'un film X allemand n'ont pas eu la traduction et sont en roue libre...

Énorme !
mais parfois, le matin, sur des chaînes improbables, on peut tomber sur des Telenovelas où, clairement, les doubleurs s'amusent !

[Lee Van Cleef]

Hé-hé... ça s'encanaille sévère dans le coin ! Quelle joie pour le vieux Van Cleef de constater que ses chers compagnons, corsetés d'ordinaire par d'aberrants scrupules moraux, sont en réalité capables de laisser un émoi salvateur s'emparer de l'ithyphalle qu'ils claquemurent trop souvent dans l'ombre !Il faut à tout prix que je me joigne à si roborative fête ! Et pour ça, rien de tel qu'un petit fagot de captures d'écran en droite provenance de l'hétéroclite menu du site Mémé Tricot. On y trouvera les titres joyeusement farfelus d'articles éducatifs causant, en vrac et au hasard, du dernier cri de la technologie bureautique, de la meilleure charcuterie du terroir, d'une page tourmentée d'Histoire et de l'entretien des gogues. Tout ce dont on a besoin pour survivre en milieu inhospitalier !

[Guillaume]

THE DEEP HOUSE d'Alexandre Bustillo et Julien Maury:

Quelque part entre "le lac des morts vivants" et une production Blum mineure, un "film de couloirs" aquatique plat et sans originalité, aux effets éculés (2/3 jump scares poussifs, caméra tremblotante et confuse dans les moments "spectaculaires") déjà vus ailleurs, manquant totalement de rythme, de tension, de frissons, de suspens et de scénario digne de ce nom...digne d'un médiocre DTV hélas , la jolie affiche promettait pourtant plus le fait d'avoir tourné sous l'eau qui donne une certaine authenticité aux images sous marines (malgré le décor étrangement propre..)...

[Scorebob]

Il y a eu les poupées hantées, le vaisseau spatial hanté , le sous-marin hanté, maintenant la maison engloutie hantée , pfiouuuu! Qu'est-ce qu'ils ne vont pas chercher.

[DarkCat]

N'oublie pas la poubelle hantée, l’ascenseur hanté, le jean hanté, etc.
Bref, les talentueux scénaristes ne manqueront jamais de sources d'inspiration. Et le slip hanté, c'est pour quand ? Remarque que, si ça se trouve, c'est déjà fait !

[Guillaume]

Il y a eu les poupées hantées, le vaisseau spatial hanté , le sous-marin hanté, maintenant la maison engloutie hantée , pfiouuuu! Qu'est-ce qu'ils ne vont pas chercher.

et encore faut voir par quoi cette maison est hantée...trois pauvres cadavres même pas pourrissants (les maquillages ça coûte cher!)

[Misquamacus]

Et le slip hanté, c'est pour quand ? Remarque que, si ça se trouve, c'est déjà fait !

Oui, dans le jouissif "Ghost Virus" de Graham Masterton, Slips, chaussettes, chemises, futals, et tout le Saint bataclan !

[DarkCat]

Oh l'autre, il cite un livre de son papa !

[Lee Van Cleef]

un "film de couloirs" aquatique plat et sans originalité, aux effets éculés (2/3 jump scares poussifs, caméra tremblotante et confuse dans les moments "spectaculaires") déjà vus ailleurs, manquant totalement de rythme, de tension, de frissons, de suspens et de scénario digne de ce nom...digne d'un médiocre DTV hélas

Mouais... Ce Deep House m'a tout l'air de n'être qu'un navet de série, banal jusqu'à la cuticule des ongles dans sa médiocrité, là où le présent palais des putrescences réclame d'un coffre de baryton le nec plus ultra en termes de cinématographe décrépit. Une fois encore, clarifions la situation à l'aide du choc des images et du poids des mots, que zézaie justement un Georges Aminel sous l'empire de champignons hallucinogènes l'ayant convaincu qu'il doublait un épisode de Titi et Grosminet. Et dire que Sam, quelques posts plus haut, n'attend que de (re)voir le film en version originale... Ça en ferait, des barres de rire en moins !

[Misquamacus]

C'est tlès zétlange en effet ! On peut le croire un truc pareil ? Oui ! On peut le croire !

[Guillaume]

un "film de couloirs" aquatique plat et sans originalité, aux effets éculés (2/3 jump scares poussifs, caméra tremblotante et confuse dans les moments "spectaculaires") déjà vus ailleurs, manquant totalement de rythme, de tension, de frissons, de suspens et de scénario digne de ce nom...digne d'un médiocre DTV hélas

Mouais... Ce Deep House m'a tout l'air de n'être qu'un navet de série, banal jusqu'à la cuticule des ongles dans sa médiocrité

THE DEEP HOUSE selon les humeurs sera considéré comme un navet ou un nanar, dans les deux cas c'est mauvais film qui prend l'eau de toutes parts.

il y a quand même des scènes qui font (sou)rire:

les dialogues débités par le couple principal , les trois "zombies" flottant mollement qui ont un mal fou à attraper les plongeurs pourtant pas bien rapides et malins, le petit film gore cheap projeté à la fin, les plans illisibles quand les personnages se font agresser, l"acteur (fiis de Mick Jagger je crois?) qui joue mal le momentanément possédé, le dernier plan inutile et prévisible après le générique de fin, etc. Un bon point pour l'affiche, tout de même, qui a réussi à m'attirer dans la salle, avec le prix heureusement bradé à 4 euros..

[Sam Lowry]

Et dire que Sam, quelques posts plus haut, n'attend que de (re)voir le film en version originale... Ça en ferait, des barres de rire en moins !

Vindious !!! Je m'insurge ! Ami ninja grabataire, tu as la vue qui baisse ! (ce qui m'interroge sur les dégâts collatéraux du tournoiement de ton katana....)
Relis bien ce que j'ai écrit, vieille et néanmoins tant appréciée, buse :

Ah, puisqu'on en est à se gausser des perles de Nanarland, j'attends avec impatience une édition dvd (je saurai m'en contenter) de DOC SAVAGE avec le doublage d'origine.

[Scorebob]

C'est sûr que ce seveu sur la langue ça dévirilise pas mal le doc pour le coup.

[Sam Lowry]

Et c'est une grande partie du charme de cette bouse intersidérale.......... C'est pas du niveau de Mark Grégory, mais on s'en rapproche...

[Guillaume]

BENEDETTA:

Le nouveau téléfilm de Paul Verhoeven, 5 ans après l'acclamé et chabrolien ELLE.
Le réalisateur autrefois mordant de BLACK BOOK et ROBOCOP nous propose un nouveau somnifère, cadré, éclairé, monté et joué comme une production TF1/Josée Dayan.

Heureusement quelques moments "nanar" valent le déplacement:

les scènes de possession de la belle Virginie avec sa voix sortie de "L'exorciste", des dialogues "modernes" déplacés, des apparitions de Jésus dignes des Inconnus, Lambert Wilson en méchant théâtral qui cabotine dans une émeute finale peuplée par 20 figurants et un bûcher aux flammes numériques...

[Scorebob]

Ouh là! A te lire on est loin du pamphlet anti-clérical de grande classe célébré par l'intelligentia cinéphile de notre beau pays , les Catholiques ont eut chaud pour rien .

[Guillaume]

Ouh là! A te lire on est loin du pamphlet anti-clérical de grande classe célébré par l'intelligentia cinéphile de notre beau pays , les Catholiques ont eut chaud pour rien .

ben à part le fantôme de Jean Paul II mort il y a quinze ans, je ne vois pas trop qui serait dérangé par ce film, c'est plus navrant creux et ennuyeux qu'autre chose...les Inconnus avec "Jésus 2: le retour" avaient été autrement plus percutants, concis et transgressifs!!

[Lee Van Cleef]

Ah, voilà qui m'a tout l'air d'être cent fois plus goûtu que l'Aquasplash mollement flingué quelques étages plus haut ! Notre cher Hollandais violent se fendant d'un hommage plein de larmes attendries aux soutanes que la nunsploitation ritale et nippone des seventies impénitentes se régalait à trousser ? De quoi mettre l'eau à la bouche crevassée de rhagades du vieux Van Cleef !

[Lee Van Cleef]

Je suis tombé sur ce lien, complètement par hasard (si si, je vous assure). J'en ai pleuré.

Quand les doubleurs français d'un film X allemand n'ont pas eu la traduction et sont en roue libre...

Vous ne pensiez tout de même pas que le vieux Van Cleef, dont la réputation de Tarasque libidineuse le poursuit où qu'il aille à l'instar d'un chewing-gum collé à sa semelle, allait se satisfaire benoîtement de cet unique et affriolant échantillon ? L'estomac résonnant de gargouillis caverneux, j'ai entrepris de retourner le Net comme une ancienne malle en osier afin d'en faire dégringoler le boulard teuton et son doublage français en état d'ébriété manifeste. Mission rapidement accomplie, à ma turgescente satisfaction préciserais-je, 2 Soeurs à Composter (titre alternatif proposé dans un grand élan de pudibonderie par UnderScores) n'étant rien de moins que le Citizen Kane du cinéma fripon — et si vous me croyez pas, z'avez qu'à vérifier par vous-mêmes, suspicieux gentlemen ! Les respectables moeurs céans (et surtout la carabine chargée au gros sel de notre Ecclésiastique toujours vigilant) m'interdisant de partager avec vous ma découverte, je me propose de vous offrir en guise de pis-aller le chaste condensé que voici. Vous mourez tous d'envie de contempler le légendaire Totem Magique qui, en des éons reculés, fit du Grand Sachem un docte membre (que dis-je, un pilier ! Une éminence ravageuse !) des Village People ? Qu'ajouter de plus, si ce n'est bon appétit !

[Lee Van Cleef]

Caravansérail bariolé et souvent gueulard s'il en est, le nanar qui s'ignore vient de trouver avec Malignant un représentant aux poignées d'amour joufflues. C'était pourtant pas gagné d'avance. Le gros du temps, le film de James Wan arbore surtout des airs de gentil navet, presque attendrissant de par sa volonté de sauver du placard tout un cérémonial fantastique criard, entre éclaboussures rouges et bleues lorgnant les empereurs du bis italien et atours gothiques garrottés par une impénétrable brume. Mais la scène d'ouverture, qu'une batterie d'effets criards caviarde de haut en bas, instille aussitôt de plus costauds espoirs, de même qu'un script évoquant toujours davantage à chaque bobine une sorte de gabegie copulatoire entre Sisters, The Dark Half et jusqu'à Basket Case, le classique aussi purulent que touchant de Frank Henenlotter. Puis survient, enfin, la récompense que Wan nous faisait miroiter, le basculement sans crier gare du film en pleine zone négative ! Vingt bonnes minutes totalement schmuntz qui voient se déchaîner un boogeyman à peine moins statique qu'un haricot sauteur mexicain, comme si l'imbitable Kung Fu vs. Yoga s'était soudain sapé de cuir luisant. Du bonheur à profusion pour les cinéphiles dotés d'un palais délicat !

[Misquamacus]

Ô comme cette description donne envie ! J'hésitais, j'hésite plus !

[BAF]

Caravansérail bariolé et souvent gueulard s'il en est, le nanar qui s'ignore vient de trouver avec Malignant un représentant aux poignées d'amour joufflues. C'était pourtant pas gagné d'avance. Le gros du temps, le film de James Wan arbore surtout des airs de gentil navet, presque attendrissant de par sa volonté de sauver du placard tout un cérémonial fantastique criard, entre éclaboussures rouges et bleues lorgnant les empereurs du bis italien et atours gothiques garrottés par une impénétrable brume. Mais la scène d'ouverture, qu'une batterie d'effets criards caviarde de haut en bas, instille aussitôt de plus costauds espoirs, de même qu'un script évoquant toujours davantage à chaque bobine une sorte de gabegie copulatoire entre Sisters, The Dark Half et jusqu'à Basket Case, le classique aussi purulent que touchant de Frank Henenlotter. Puis survient, enfin, la récompense que Wan nous faisait miroiter, le basculement sans crier gare du film en pleine zone négative ! Vingt bonnes minutes totalement schmuntz qui voient se déchaîner un boogeyman à peine moins statique qu'un haricot sauteur mexicain, comme si l'imbitable Kung Fu vs. Yoga s'était soudain sapé de cuir luisant. Du bonheur à profusion pour les cinéphiles dotés d'un palais délicat !

Autant j'admire le travail du réalisateur, autant le scénariste... m'a toujours laissé de marbre. Soit c'est très convenu (Conjuring qui te resuce l'Exorciste sans sourciller), soit c'est parfaitement grotesque (la fin de Dead Silence, je ne m'en suis toujours pas remis). Et quand tu constates que Wan n'est même pas capable de respecter les règles de son propre film (The Conjuring 2) dans the Nun (qu'il a scénarisé), tu finis par te demander si le gars n'est pas, en fait, un "je m'en foutiste" de première...

[Lee Van Cleef]

A ce que je me suis laissé raconter, Vincent Cassel aurait dernièrement accepté de céder son profil de loup efflanqué à Athos, et Eva Green de se couler d'un mouvement ophidien dans l'abyssal corset de la vénéneuse Milady (à moins qu'elle n'ait hérité de cette bécassine de Constance ? Enfer et malédiction séculaire !). Il s'agira là, si mes additions gribouillées tant bien que mal ne m'ont pas roulé, de la deux cent quarante-seizième adaptation à l'écran des aventures de nos chers mousquetaires, toujours partants pour croiser le fer quand le roi et l'honneur les y exhortent. Histoire de ronger intelligemment mon frein, je viens de me lancer dans une rétrospective quatre étoiles où n'ont droit de cité que le nec plus ultra, la crème onctueusement fouettée des transpositions cinématographiques de l'immortel morceau d'Alexandre Dumas. C'est donc baigné de l'aveuglante lueur de l'évidence que ledit cycle a démarré par... Les Exploits Amoureux des Trois Mousquetaires ? Nom d'un katana qu'étouffe une fraise à godrons, qu'est-il donc arrivé à l'ordre d'ordinaire impeccable de mes fiches vidéos ?

A partir de cet instant, les choses se corsent. Cette minuscule polissonnerie allemande signée du stakhanoviste Erwin C. Dietrich, tenant bien plus volontiers du navet ennuyeux que du vrai nanar qui vous ravigote en moins de deux, a-t-elle réellement sa place dans un antre aussi déliromorphe que celui-ci ? Contre toute attente, je me permets de brandir un poing victorieux et de glapir un "Putain, et comment que oui, les aminches !" grâce à un détail crucial, qui sauve ce Die Sexabenteuer der Drei Musketiere des tristes eaux de la mollassonnerie lambda : son incroyable, que dis-je, qu'ânonné-je, son ha-llu-ci-nante version française ! En délaissant la langue gutturale de Goethe et de Boris Becker pour s'engauloiser à outrance, nos mousquetaires queutards n'ont aucunement perdu au change. Les répliques d'anthologie pleuvent telles des hallebardes, les perles s'enfilent (ouais, bon, ça va...) et il pousse des poils rêches à l'argot bien d'chez nous, qu'on pourrait ici décrire comme un croisement paillard entre le verbe qui défouraille de San-Antonio, les dialogues à leur paroxysme parodique de Michel Audiard et même le jubilatoire petit sketch des Inconnus. Un merci princier aux doux fêlés d'Ascot Elite d'avoir pensé à inclure ce joyau non-sensique au menu de leur Blu-ray propre comme un sou neuf, lequel se voit catapulté ipso facto fleuron d'une collection en l'honneur de la mini-starlette Ingrid Steeger.