Mathilias a écrit :- En tout cas à moi, elle ne me parle plus depuis quelques années déjà mais ton avis me plait bien malgré tout après peut-être que se sont les producteurs de ces films, voir les studios qui réclament ce "son Zimmer",non ?
Sans doute, sans doute. Ces quelques dernières années ont été un peu décevantes de mon côté aussi en ce qui concerne le père Hans, comme je le disais plus haut, pour moi sa dernière grande BO remonte à
Interstellar, ce qui était en 2014. Cinq ans. Entre temps il y a eu quelques trucs mais rien de bien folichon quand ce n'était pas carrément mauvais (
Widows notamment, que je ne comprends décidément pas...). Et donc sans forcément renouer avec les grands hits de sa carrière, à mon sens son
Dark Phoenix remonte la barre et demeure bien plus appréciable que ce qu'il a fait depuis un petit moment. Quand je lis ici même que, à l'instar de
Dunkirk, c'est inécoutable hors du film... hmm... non, je ne trouve pas. Sur
Dunkirk, je le dis franchement, je n'ai jamais fait d'écoute complète du score plus d'une fois hors-film, ce fut une telle déception pour moi que ce projet que ça m'a suffit. Mais ici dans le cas qui nous intéresse, ce n'est quand même pas exclusivement du sound design bien gras, il y a de la mélodie, et même des "thèmes" (oui oui, j'ose le dire, des mélodies récurrentes associées à une situation/un personnage, ce sont des thèmes, fussent-ils orchestraux ou non). Il y a celui de Jean, celui du Dark Phoenix (pas écouté assez pour vraiment m'étendre plus ceci étant). Après je conçois qu'on puisse ne pas adhérer, je n'ai pas de problème avec ça. Mais si on pouvait éviter le déversement de bile gratuit, ce ne serait pas plus mal. Dire qu'il n'y a
rien dans ce score, c'est l'avoir décrété au préalable et faire preuve d'une certaine mauvaise foi. Autant juste admettre que ce n'est pas fait pour nous et basta. Attention, je ne suis pas en train de dire que
Dark Phoenix est d'une richesse inouïe et qu'il va éclipser tout le reste de la production musicale de l'année. Non. Mais il n'est pas
vide, il contient des choses malgré tout, pas révolutionnaires pour un sou certes, mais tout de même. Suffisamment en tout cas pour que l'écoute sur album ne me pose pas de problème particulier et que j'y trouve une certaine satisfaction. J'essaye de défendre mon point de vue, j'ai bien conscience de prêcher dans le désert par ici, c'est peut-être un peu vain, mais bon. J'assume.
Mathilias a écrit :Jaweco a écrit :Sinon dans ma petite playlist "best of"(très subjectif) que j'établis un peu au fil de l'eau chaque année, pour les nouveautés 2019 pour le moment, il y a des morceaux de Doyle
- Ah oui ? je serai curieux de savoir de quel album il s'agit j'ai dû le manquer.^^
Un album découvert par le biais de l'
Underscorama de février,
All Is True. Comme dit par nos compères, Doyle y fait preuve d'un certain minimalisme mais demeure d'une grande sensibilité. J'aime beaucoup le thème principal de la partition, aussi ai-je ajouté le morceau
Love, Not Ambition qui renferme sans doute ma variation préférée dudit thème à ma playlist. La règle que je me suis fixé dans l'exercice d'élaboration de ces sélections, c'est "un seul morceau par album... et pas plus"... du coup parfois je peux trouver un album génial et je me creuse la tête pour ne choisir qu'une piste. Et d'autres fois je trouve un album moyen au global mais considère un morceau en particulier comme très bon et l'ajoute quand même. Ce sont vraiment des sélections de morceaux plus qu'un jugement de valeur des scores complets. Par exemple, comme je l'ai déjà évoqué sur ce forum, j'ai du mal avec le
Endgame de Silvestri mais trouve la piste
The Real Hero superbe, donc hop, je ne me gêne pas pour l'intégrer.