Pour ma part, Misqua, je n'ai pas vu cette saison 8... mais je suis allé sur le net pour m'auto-divulgaché ce final. Et, ma foi, je la trouve plutôt cohérente cette fin. Même s'il y avait eu une autre fin, j'aurai sûrement trouvé ça bien. Les fins possibles étaient finalement si nombreuses, que ça pouvait être n'importe laquelle.
Il y a tellement de séries annulées sans qu'il y ait de fin, que je ne vais pas me plaindre d'en avoir eu.
De tout façon, je trouve vraiment logique, que ce soit
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
Pour ma part, j'ai décroché au début de la saison 7. Jusque là, j'avais bien aimé et puis ensuite, je sais pas, ça tournait un peu en rond, ça allait un peu nulle part. Bref, donc, je ne sais pas comment ça se termine. Moi, tout ce que j'espère, c'est que les dragons vont tous les rôtir. Tous, jusqu'au dernier.
Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
Bon, maintenant, et je vous le dis avec la plus onctueuse cordialité qui soit, gentlemen, vous allez tous remballer vos dragons chiqueurs, vos rois déchus, vos Marcheurs sur les côtes proéminentes desquels un accordéoniste s'en donnerait à coeur joie et tout le saint-frusquin, et une fois ce lourd baluchon fait, vous dépêcher d'aller voir ailleurs si le vieux Van Cleef y est ! Mon katana, tout juste revenu de l'antre strié de noir et de rouge du rémouleur, ne tolérera pas un instant de plus cette intrusion scandaleusement peu nanardesque au sein du présent et auguste topic, entendez-vous ?
Je revoyais il y a pas longtemps MATRIX RELOADED. Et bien, je dois confesser que plusieurs scènes, déjà douteuses à l'époque de la sortie en salles obscures, sont devenues bien tartes, voire carrément ridicules. Le premier film reste un vrai chef d'oeuvre de SF mais la suite, ayayaille.... Me reste à revoir MATRIX REVOLUTIONS pour voir si le carnage se poursuit. C'est dommage parce que, dans le 2, il y a de bonnes scènes et du fight qui se renouvèle un peu par rapport au premier et ça c'était difficile à faire !
Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
Déjà à l'époque, j'avais souffert sur le 2 et le 3. Aucune envie de les revoir aujourd'hui... n'étant nullement maso.
Une trilogie a rangé dans l'épais dossier "Trilogie-dont-le-premier-film-est-bon-et-les-deux-autres-pourris".
DarkCat a écrit :Déjà à l'époque, j'avais souffert sur le 2 et le 3. Aucune envie de les revoir aujourd'hui... n'étant nullement maso.
Une trilogie a rangé dans l'épais dossier "Trilogie-dont-le-premier-film-est-bon-et-les-deux-autres-pourris".
En général, quand je dis la même chose, je tombe soit sur des gens qui adorent les trois, soit sur des gens qui détestent les trois, donc merci.
Des scènes mélodramatiques dignes de "la clinique de la forêt noire", des acteurs en roue libre, une mise en scène de téléfilm allemand, un scénario invraisemblable bourré de clichés, un rythme pachydermique, une musique lourdingue, des scènes d'action (attentats et combats) absolument risibles...Brian De Palma vient peut-être de réaliser la première comédie burlesque sur le terrorisme!
La descente aux enfers de DePalma semble se poursuivre.... ..... Mais je me demande bien ce qu'il lui arrive pour perdre ainsi son sens, pourtant très affuté, de la mise en scène...
Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
DarkCat a écrit :Déjà à l'époque, j'avais souffert sur le 2 et le 3. Aucune envie de les revoir aujourd'hui... n'étant nullement maso.
Une trilogie a rangé dans l'épais dossier "Trilogie-dont-le-premier-film-est-bon-et-les-deux-autres-pourris".
En général, quand je dis la même chose, je tombe soit sur des gens qui adorent les trois, soit sur des gens qui détestent les trois, donc merci.
moi j'aime pas trop le premier et je préfère le 3eme : en fait j'aime pas trop ces films en fait
Hier, j'ai vu "Shaft", qui est la suite de "Shaft" et de... Bin alors, personne ? De "Shaft", évidemment !
Après "Halloween" (voir quelques posts plus haut), remettent-ils le couvert avec "Shaft" et son titre unique ? Après réflexion, peut-être pas.
Le "Shaft" de 1971 se focalise sur John Shaft.
Le "Shaft" de 2000 se focalise sur John P. Shaft, le fils du John Shaft de 1971.
Le "Shaft" de 2019 se focalise sur John Jr. Shaft, le petit-fils du John Shaft de 1971.
Alors certes, ils ne se font pas chier pour donner les prénoms aux bébés dans cette famille, mais le titre unique pour trois films peut donc se justifier. Surtout que les deux autres films avec le premier John Shaft ont des titres plus explicites : "Shaft's Big Score!" et "Shaft in Africa".
Mais bon, c'est l'interprétation que j'en fais et je suis finalement peut-être loin de la véritable justification de ce choix. "En fait, je voulais juste un titre connu qui claque et comme je voulais partir de bonne heure pour boire un coup avec les collègues, j'ai juste fait au plus vite pour trouver un titre, surtout que j'hésitais aussi avec "Lassie". J'ai donc eu du bol !" se souvient David Goodenough. (hommage au JDG)
Starfe a écrit :Et il est bien ce nouveau nouveau nouveau Shaft ?
Que le chat du Cheshire ait choisi de se faire l'écho de la résurrection de Shaft en cet endroit, cible de quantité de moqueries et de jets de légumes à divers stades de la putréfaction, constitue peut-être un éloquent élément de réponse. Ou bien alors il s'est une fois de plus planté de topic...
Que nenni ! Comme tu l'auras lu, je parlais juste du titre.
Quant au film en lui-même, je l'ai bien apprécié. Certes le scénario est famélique et déjà vu 1000 fois. C'est juste un buddy-movie dans la tradition des 80's. Il y a aussi plus d'humour que dans le film de 2000.
Je n'en attendais pas grand chose et j'ai finalement passé une bonne soirée.
Chanceux que nous sommes, Arte nous offre à visionner quelques fleurons du Septième Art signés par notre idole Ed Wood Jr
Commençons par "La Nuit des Revenants" : du grand n'importe quoi (pléonasme quand on parle d'Ed Wood) mais qui pourtant a un certain charme naïf, et qui se laisse regarder si l'on est dans de bonnes dispositions (heureusement, le film est court ) https://www.youtube.com/watch?v=EvKWr7wTz24
1977. Guy Lux (souvenez-vous !) est le roi du pétrole. Une déité du tube cathodique capable de faire passer Hanouna pour un animateur de supérette et de tombola dominicale. Il fallait à minima culminer aussi haut sur l'échelle du vedettariat pour réussir à embrigader un casting en tous points pharaonique, puis le lancer à l'assaut du cinéma innocent avec pour consigne alpha de n'en laisser que des ruines fumantes. Frustré de n'y être point parvenu, l'ami Guy tira sur ses rêves de pellicule (lesquels incluaient un projet de SF avec les Charlots : rêvons !) un trait définitif, privant de toute progéniture ce kolossal coup d'essai. N'empêche qu'il n'était pas passé loin, le bougre. Quarante-trois ans après, le cinéma, jamais vraiment sorti de convalescence, strié de stigmates scrofuleux, tremble toujours rien qu'à se remémorer cet apocalyptique Drôles de Zèbres, où tempête et fulmine en première ligne ce bon vieux Sim. Infichu de tenir en place, l'avorton atomique dépêche un carton d'invitation à sa fameuse baronne de la Tronchembiais, précipite l'érotisme dans les limbes de l'anti-matière lors d'une ahurissante séance de massage avec Alice Sapritch (tous deux, à l'occasion, parlant avec les voix de Titi et Grosminet), terrorise une course hippique dont il sort on ne sait comment vainqueur et, victime du sérum surpuissant conçu par un gentil Frankenstein, glisse son anorexique carcasse dans le pagne de Johnny Weissmuller avant de se balancer au bout d'une liane.
A lui seul, Sim aurait réussi les doigts dans le nez à faire du film un chef-d'oeuvre cagneux. Mais ses compères de bouffonnerie ne se défendent pas si mal non plus, braillant à tue-tête, gesticulant avec le suprême dédain de la crise d'apoplexie qui les guette pourtant à chaque seconde. Entre je-m'en-foutisme patelin et fièvre de camouflage, Coluche change de personnage comme de chemise et rentabilise haut la main sa courte présence à l'écran ; Mario David, le bandeau sur l'oeil, roule d'inquiétante manière son globe oculaire restant dans le rôle de l'âme damnée de l'émir du Chokoweit ; Michel Leeb lave des vitres... et pas grand-chose d'autre, même lorsque Katia Tchenko déballe sous ses yeux son affriolante marchandise ; Patrick Préjean et Jean-Paul Tribout, sympathiques frères Pétard de la lose, accordent admirablement leurs violons pour foutre le souk à grande échelle ; le regard aussi torve que de coutume, Patrick Topaloff en rajoute tant qu'il peut (du mastic ! Du ciment à prise rapide ! De la colle extra-forte !) pour épaissir son rôle de simple chauffeur ; toute pénétrée de l'hystérie collective, Annie Cordy verse dans la surenchère à déballage hippopotamesque d'invectives stridentes ; et Claude François, pour son unique apparition au cinéma (l'avait le nez creux, le gars), d'offrir au spectateur égaré autant qu'hagard un pot-pourri de ses tubes sans réellement chercher à comprendre le pourquoi du comment d'un tel capharnaüm. Sage décision, Cloclo...
Et, ma foi, je la trouve plutôt cohérente cette fin. Même s'il y avait eu une autre fin, j'aurai sûrement trouvé ça bien. 
Les fins possibles étaient finalement si nombreuses, que ça pouvait être n'importe laquelle.
..... Mais je me demande bien ce qu'il lui arrive pour perdre ainsi son sens, pourtant très affuté, de la mise en scène...
![[dead]](./images/smilies/icon_dead.gif "Mort"){kind=icon}
