![Clin d’oeil ;)](./images/smilies/icon_e_wink.gif)
Et ça m'a permis de découvrir Sissel.
![Sourire :)](./images/smilies/icon_e_smile.gif)
Donc si j'ai bien compris: dans l'enregistrement original, il s'agissait bien de voix synthétiques pour les choeurs mais il y avait quelques interventions humaines avec la voix de Sissel. J'ai bon?
merci!Mathilias a écrit :Exactement !
Tu n'es pas le seul, d'ailleurs tout le monde à l'époque le disait. Titanic décevait plus qu'il n'enchantait.Orion a écrit :Je mesure, en vous lisant, que cette oeuvre vous tient beaucoup à coeur.
Pour ma part, je ne l'ai écoutée qu'une fois et j'avais été un peu rebuté par l'abondance de synthétiseur... qui me hérisse un peu le poil ! Désolé de le dire aussi franchement. Ne le prenez pas pour vous.![]()
Oui, en fait, un orchestre est finalement ce qu'il y a de plus intemporel... Ça existe depuis des lustres, bien avant les synthés, et ça existera encore longtemps.John Nash a écrit :Au lieu de la rendre intemporelle, le synthé a marqué la musique dans son époque, en l'occurrence les années 90...
Voilà, c'est exactement ça ! C'est l'orchestre qui est intemporel...John Nash a écrit :Pour répondre à ta question, Horner a dit en interview que l'utilisation du synthétiseur s'expliquait par la volonté de rendre cette histoire intemporelle. Cameron ne voulait pas que le spectateur se retrouve emporté en 1912 avec des musiques de l'époque, donc pas de musique exclusivement orchestrale, il fallait que cela fasse relativement "moderne", et nous étions à l'époque en 1997.
De plus, pour le morceau Take Her to Sea, M. Murdoch, le temp track était Book of Days d'Enya et Cameron souhaitait un style inspiré d'Enya, lui-même assez synthétique à cette période.
Avec le recul, malgré l'affection que j'ai pour ce score, il me semble que ce choix n'était pas forcément judicieux. Au lieu de la rendre intemporelle, le synthé a marqué la musique dans son époque, en l'occurrence les années 90...
C'est peut-être le sentiment que tu as eu à cette époque, mais je ne pense pas que tu puisses l'étendre à l'ensemble des gens qui ont vu et écouté Titanic à cette époque. Pour ma part, mon sentiment a été que cette BO a connu une popularité immense. Je me souviens que c'était la première fois que je pouvais mettre un album de musique de film en présence de gens qui n'étaient pas familiers du genre ou qui ne l'appréciaient pas du tout. Je pense que le côté new age synthétique y a pour beaucoup aidé. 30 millions de gens (40 si on compte Back to Titanic) dans le monde ont acheté le disque (c'est autant qu'un grand album de Michael Jackson ou des Beatles) et c'est ainsi l'album de musique symphonique le plus vendu dans l'Histoire, indétrônable depuis 20 ans. On ne peut pas vraiment dire que cet album aie déçu les gens... Ou alors Dangerous et Abbey Road ont déçu eux aussi ?Tu n'es pas le seul, d'ailleurs tout le monde à l'époque le disait. Titanic décevait plus qu'il n'enchantait.
Bonne remarque ! Je vais tâcher d'écouter tout cela et d'en faire un album vraiment symphonique qui siéra davantage à mes prudes tympans.Edern a écrit :Il existe également une suite enregistrée pour Varèse par le RSNO, dirigé par John Debney. Elle est présente sur la compilation The Towering Inferno and Other Disaster Classics mais certainement ailleurs également.
WTF? Il a pourtant lui même prouvé à moultes reprises qu'un orchestre est tout sauf vieillot !Le synthétiseur m'apportait cela, une forme de jeunesse qui s'opposait au côté vieillot, rétro d'un orchestre.
Euh, il n'y aurait que le violon capable de produire des émotions ? C'est sympas pour tous les autres musiciens !!!arriver à créer une émotion sans avoir recours aux violons.