C'est noté.
De mon côté, quelques belles découvertes ou réécoutes récentes :
The wind of war de Bob Cobert. Merci à varèse pour cette réédition, voilà une BO parfaitement "classique" dans le bon sens du mot, exactement telle que je l'imaginais (je ne l'avais jamais entendue), et en même temps parfaitement convaincante. Bob Cobert étant rare, une version longue serait appréciable, ainsi qu'une édition de
War and Remembrance...
Wonder Woman, thème de Charles Fox & Norman Gimbel. Ah là là cette chanson et ce groove imparable à la (inspiré de ?) Batman. Le générique était, dans beaucoup de séries de cette époque, ce qu'il y avait de mieux ! On était pressés de les réentendre (quand on ne les avait pas réenregistrées sur K7 avec les aboiements du chien

) mais parfois l'épisode derrière était moins passionnant que ce début. Aujourd'hui c'est souvent le contraire, scénarios sophistiqués mais génériques à chier !
Le due stagioni della vita -
Un uomo da rispettare / Senza novente. Mes Morricone du moment. Lyrisme et plages de tension étouffantes... Rien qui détonne dans sa carrière, mais... Morricone, quoi.
Petite rétrospective Maurice Jarre, avec entre autres :
Mad Max III, quelle tuerie ce truc... La version intégrale est riche, mais le top reste quand même la longue suite
Coming Home de l'album initial qui vous emporte à la manière d'un poème symphonique. Une BO quelque peu snobée à son époque (alors on pouvait se permettre d'être très difficiles !

), et pourtant Jarre y opère une synthèse parfaite entre son symphonisme et son goût pour les percussions, et quelques éléments rythmiques inspirés de Brian May pour la continuité... Les éléments pop étant moins convaincants, hélas. Miller et le Drogué-extra-large ont certes su créer un monstre rock percutant pour la nouvelle génération, mais ils ont trahis (volontairement d'ailleurs) le "mythe" progressivement construit que j'aimais - cet équilibre (ce contraste, souvent) entre déviance rock et classicisme, entre agressions motoriques / cuivres outrés et lyrisme orchestral. Mais bon c'est un autre débat.
Maurice Jarre at Abbey Road : Dead Poet Society. Ma version préférée de ce morceau sublime qui se construit progressivement, comme "Building the barn" de Witness avant lui. Chaque note dégage ici la juste émotion, l'intimité et la grandeur s'y équilibrent idéalement, l'onde Martenot (instrument que je n'aime pas toujours) apporte ici la chaleur d'une voix quasi-humaine qui sied bien à l'émotion du morceau, et un beau contraste avec les interventions des cornemuses. Un morceau beau à pleurer.