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Nan mais sérieusement, y a un vrai problème avec tous ces hippies qui font du moderne avec (ou sans) du vieux. Tout se perd ma pôv' dame
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je ne parlerai pas du score de Arthur, n'ayant pas encore vu le film, mais je suis mitigé concernant cet exemple ! Déjà parce que les morceaux d'accompagnement choisis, hyper classiques, font partie de ceux qui ont servi d'exemple aux musiciens Hollywood (Wagner, Orff), ils ne rompent pas tant que ça avec la tradition - et surtout parce que, trop souvent, ils "ruinent" le film à force de se répéter par fragments, apparaissant/disparaissant à coups de mixage. Pour moi c'est l'exemple type du film (contrairement à 2001 par exemple) qui utilise ces musiques sans "respecter leur intégrité" (je veux dire en les triturant de manière gênante) et démontre combien une musique originale (quel que soit son style) peut être importante pour un film.Pierrebrrr a écrit :C'est toujours le même problème: je vois pas bien pourquoi l'un empêcherait l'autre. Saint Boorman, quand il a fait Excalibur a bien du rompre avec les canons du genre cimentés par le film d'aventure Hollywoodien.
Ah oui le choix était parfait évidemment, mais par exemple il y a une scène à la table ronde supposée s'achever sur un climax musical, et à la place on a un coup de potentiomètre genre "coitus interruptus" qui fait retomber le soufflet... et pareil pour O Fortuna à un autre moment... Alors que la musique de T Jones n'était pas mal, ou qu'un petit montage/arrangement de cette musique de Wagner par unScorebob a écrit :Et là je dirais qu'à contrario les morceaux classiques utilisés par Boorman sur son Excalibur étaient si pertinents que j'ai cru quand j'ai vu le film lors de sa sortie qu'ils avaient été composés pour le film.
Voilà très précisément ce qui a piqué mes délicates oreilles à l'hameçon, comme dans l'on ne peut mieux nommé Assassins Breathe, rempli à l'instar de nombreux autres passages du score des hachures violentes d'une respiration suffoquée. Le champ libre est donné à l'imagination, qui a tout loisir de matérialiser la lourde silhouette cuirassée d'un guerrier abattant son glaive bien au-delà de l'épuisement, ou celle, bedonnante, d'un jogger du dimanche tremblant tel un monticule de gelée dans son survêtement poissé de sueur. C'était déjà le genre d'excentricité bienvenue qui m'avait séduit dans le confidentiel The Vagrant de Chris Young, et cette fois encore, je n'ai pas boudé mon onctueux plaisir... En revanche, quand Pemberton, de loin en loin, succombe aux adipeuses sirènes hollywoodiennes et s'amuse à jouer les gros bras (cuivres maousses d'où suintent d'épaisses coulures de camembert, émotion bon marché, sens du merveilleux prisonnier d'une chape de plomb), King Arthur coule à pic, les deux pieds dans le ciment. Le résultat final est en demi-teinte, une curiosité dépenaillée plutôt qu'une réussite majeure. Et, tout bien pesé, ça n'est déjà pas si mal.Pierrebrrr a écrit :Il y a des polyphonies, une utilisation passionnante de la voix (et même du souffle humain)
Faut pas leur en vouloir, certains ont leur calendrier bloqué sur 1987Mathilias a écrit :Après si pour certains d'entre vous on une préférence pour l'aspect symphonique d'un score est plus important qu'une œuvre travaillée et recherchée sur un plan orchestral et percussionniste. Bein ma fois je ne sais que dire...
- C'est là que je ne suis justement pas d'accord, tous les films que j'ai pu voir sur le Theme ou s'en rapprochant ont tous choisis une approche musicale "Massivement Orchestrale" le score de Pemberton pour ce film est dors et déjà un Classique (à mon sens) à proprement parlé puisque jamais fais jusqu'à maintenant. Le réalisateur a demandé au compositeur de lui composer un score qui sort justement de tous les poncifs ordinaire mainte et mainte fois entendus pour ce type de film, c'est là qu'il a su tiré son épingle du jeu en sortant une œuvre inattendue dons la richesse instrumentale n'est pas à démontré.Scorebob a écrit :Pensez en ce que vous voulez mais aussi recherché soit-il le score de Pemberton ne fera pas date justement parce qu'il n'a pas la force de certains "classiques"
- Que veux tu dire par là ? as tu un exemple de musique pour illustrer ce coté Épique ?Scorebob a écrit :mais là ou j'espérais du souffle épique je n'ai entendu que du tintamarre.
Sans doute, mais ce que tu ne peux pas nier c'est que ces fanfaronnades de cuivre pour salle de gym on quand même une énergie qui fait taper du pied et sautiller sur son fauteuil, et ça, à ton âge vénérable, c'est quand même un cadeau précieux non ?Lee Van Cleef a écrit : En revanche, quand Pemberton, de loin en loin, succombe aux adipeuses sirènes hollywoodiennes et s'amuse à jouer les gros bras (cuivres maousses d'où suintent d'épaisses coulures de camembert, émotion bon marché, sens du merveilleux prisonnier d'une chape de plomb), King Arthur coule à pic, les deux pieds dans le ciment. Le résultat final est en demi-teinte, une curiosité dépenaillée plutôt qu'une réussite majeure. Et, tout bien pesé, ça n'est déjà pas si mal.
- Que veux tu dire par là ? as tu un exemple de musique pour illustrer ce coté Épique ?[/quote]Scorebob a écrit :mais là ou j'espérais du souffle épique je n'ai entendu que du tintamarre.
Mais ça ne marche pas dans le film (du moins pour moi) , alors c'est bien d'innover j'en conviens mais autant que ça fonctionne alors!Mathilias a écrit :Scorebob a écrit :Pensez en ce que vous voulez mais aussi recherché soit-il le score de Pemberton ne fera pas date justement parce qu'il n'a pas la force de certains "classiques"- C'est là que je ne suis justement pas d'accord, tous les films que j'ai pu voir sur le Theme ou s'en rapprochant ont tous choisis une approche musicale "Massivement Orchestrale" le score de Pemberton pour ce film est dors et déjà un Classique (à mon sens) à proprement parlé puisque jamais fais jusqu'à maintenant. Le réalisateur a demandé au compositeur de lui composer un score qui sort justement de tous les poncifs ordinaire mainte et mainte fois entendus pour ce type de film, c'est là qu'il a su tiré son épingle du jeu en sortant une œuvre inattendue dons la richesse instrumentale n'est pas à démontré.