Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Pas de très bonnes nouvelles sur le CD Morricone 60, couplé à un DVD, qui malgré tout peut faire une idée cadeau.
Les morceaux issus de The Untouchables, La califfa et les deux premiers westerns de Leone sont ceux des disques originaux.
Restent donc en inédits purs, les versions de concert de L’uomo dell’armonica et The Fort(ress) de Le bon, la brute … et espérons-le, de meilleures surprises sur les versions ré-enregistrées des autres morceaux avec l’orchestre de Prague.
C’est donc le DVD qui va rafler la mise, avec des versions du ré-enregistrement à Abbey Road du Tarantino, y compris qq morceaux de The Thing, avec l’orchestre de Prague (des différences, il est vrai), et la partie documentaire.
Contenu (qui sera actualisé après écoute et vérification, après la sortie du 11/11) : http://www.chimai.com/index.cfm?module= ... LB&id=5577
Les morceaux issus de The Untouchables, La califfa et les deux premiers westerns de Leone sont ceux des disques originaux.
Restent donc en inédits purs, les versions de concert de L’uomo dell’armonica et The Fort(ress) de Le bon, la brute … et espérons-le, de meilleures surprises sur les versions ré-enregistrées des autres morceaux avec l’orchestre de Prague.
C’est donc le DVD qui va rafler la mise, avec des versions du ré-enregistrement à Abbey Road du Tarantino, y compris qq morceaux de The Thing, avec l’orchestre de Prague (des différences, il est vrai), et la partie documentaire.
Contenu (qui sera actualisé après écoute et vérification, après la sortie du 11/11) : http://www.chimai.com/index.cfm?module= ... LB&id=5577
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Bah, au prix où il est, j'ai fini par le commander car ce sera toujours un beau document avec de la chouette musique dessus...au moins le dvd. Je l'ai commandé avec "The cinema of Qunicy Jones" et "A Palace upon the ruins" de Howard Shore, une très bonne pioche à mon sens.
J'ai réécouté la version longue de "Leonor" et de "The chosen", puis aussi "A time to die", "Space:1999". Les émotions fortes furent au rendez-vous. Satisfait de la version longue de "So fine" qui a réélevé l'avis que j'avais de cette B.O.. Jolie surprise, finalement.

Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Écoute en cours mais le bilan est mitigé. Le "doc" est très sympa même si on ne risque pas d'y apprendre quoi que ce soit (c'est plutôt un concert privé, en réalité) sinon, à de nombreuses reprises, que Morricone est génial !
C'est très bien filmé et le Maestro se montre plus détendu que durant ses concerts, forcement avec la pommade qu'on lui passe, et puis aucun journaliste en vue !
J'ai parcouru rapidement le CD, ça m'a semblé décevant pour un réenregistrement de cette nature : le son m'a paru trop mate et tassé, genre disque de variété capté dans mon salon (les chœurs de Mission...) Bien sûr les morceaux de moindre ampleur doivent s'en tirer nettement mieux. Les orchestrations n'apportent rien de nouveau, par exemple j'aurais bien aimé que la guitare électrique reprenne sa place sur Le bon la brute et le truand. Je n'ai pas encore écouté au casque mais ça ressemble à une belle occasion manquée.


J'ai parcouru rapidement le CD, ça m'a semblé décevant pour un réenregistrement de cette nature : le son m'a paru trop mate et tassé, genre disque de variété capté dans mon salon (les chœurs de Mission...) Bien sûr les morceaux de moindre ampleur doivent s'en tirer nettement mieux. Les orchestrations n'apportent rien de nouveau, par exemple j'aurais bien aimé que la guitare électrique reprenne sa place sur Le bon la brute et le truand. Je n'ai pas encore écouté au casque mais ça ressemble à une belle occasion manquée.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Je ne regrette pas cet achat pour le documentaire qui est effectivement formidable. Ce qui me fut surtout formidable, c'est que ce documentaire a très certainement l'unique particularité de me présenter sous la forme de concert privé, outre les meilleurs moments de The Hateful Eight qui me mettent en transe, trois extraits qui proviennent de The Thing. J'étais trop heureux de voir les musiciens jouer un morceau comme Despair qui m'a toujours bouleversé par la force de son thème et ses orchestrations, notamment au moment où une flûte solo entre en scène...irrésistible...J'en ai eu des frissons et en plus j'ai eu droit à deux versions!Dadid a écrit :Écoute en cours mais le bilan est mitigé. Le "doc" est très sympa même si on ne risque pas d'y apprendre quoi que ce soit (c'est plutôt un concert privé, en réalité) sinon, à de nombreuses reprises, que Morricone est génial !C'est très bien filmé et le Maestro se montre plus détendu que durant ses concerts, forcement avec la pommade qu'on lui passe, et puis aucun journaliste en vue !
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J'ai parcouru rapidement le CD, ça m'a semblé décevant pour un réenregistrement de cette nature : le son m'a paru trop mate et tassé, genre disque de variété capté dans mon salon (les chœurs de Mission...) Bien sûr les morceaux de moindre ampleur doivent s'en tirer nettement mieux. Les orchestrations n'apportent rien de nouveau, par exemple j'aurais bien aimé que la guitare électrique reprenne sa place sur Le bon la brute et le truand. Je n'ai pas encore écouté au casque mais ça ressemble à une belle occasion manquée.


Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
J'ai réécouté le CD. Même si c'est de la redite et qu'il y a je trouve des choix techniques discutables (c'est quoi ces effets de volume artificiels sur les cordes de Chi mai ?) il y a tout de même des morceaux particulièrement réussis, comme Queimada. Et le doc, oui, c'est excellent. Aucun regret non plus.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
'tite question...
Je suis en train d'écouter la musique de Mission to Mars, d'Ennio Morricone. Je me demandais s'il existait d'autres interprétations, au moins de certains morceaux, qui auraient pu être enregistrées pour des compilations (par exemple celle de l'Orchestre philharmonique de Prague, ou d'autres).
Merci pour l'info !
Je suis en train d'écouter la musique de Mission to Mars, d'Ennio Morricone. Je me demandais s'il existait d'autres interprétations, au moins de certains morceaux, qui auraient pu être enregistrées pour des compilations (par exemple celle de l'Orchestre philharmonique de Prague, ou d'autres).
Merci pour l'info !
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Fort heureusement non!
Je suis mauvaise langue, le COP a fait d'énormes progrès dans ses adaptations des grands compositeurs de musque de film et si autrefois ont pouvait trouver assez approximatives certaines interprétations on peut aujourd'hui leur trouver un réel intérêt, par contre pas vu d'adaptation de MISSION TO MARS à ce jour.
The Essential Ennio Morricone Film Music Collection
Je suis mauvaise langue, le COP a fait d'énormes progrès dans ses adaptations des grands compositeurs de musque de film et si autrefois ont pouvait trouver assez approximatives certaines interprétations on peut aujourd'hui leur trouver un réel intérêt, par contre pas vu d'adaptation de MISSION TO MARS à ce jour.
The Essential Ennio Morricone Film Music Collection
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Merci pour cette réponse.Scorebob a écrit :Fort heureusement non!
Je suis mauvaise langue, le COP a fait d'énormes progrès dans ses adaptations des grands compositeurs de musque de film et si autrefois ont pouvait trouver assez approximatives certaines interprétations on peut aujourd'hui leur trouver un réel intérêt, par contre pas vu d'adaptation de MISSION TO MARS à ce jour.
The Essential Ennio Morricone Film Music Collection

Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Information d'un de mes correspondants :
"Je suis tombé absolument par hasard sur cette programmation : un documentaire d'1h de Nicolas Henry intitulé Ennio Morricone et les cinéastes sur Paris Première lundi 13 février à 23h50. Il semblerait que ce soi de l'inédit, pour moi en tout cas !"
Je n'ai pas cette chaine payante, donc si quelqu'un ici y a accès, ce serait sympa d'en parler, et pourquoi pas de l'enregistrer. Si ce docu est suffisamment intéressant, je suis prêt à faire le nécessaire pour en avoir une copie. On peut m'écrire en MP.
Merci.
"Je suis tombé absolument par hasard sur cette programmation : un documentaire d'1h de Nicolas Henry intitulé Ennio Morricone et les cinéastes sur Paris Première lundi 13 février à 23h50. Il semblerait que ce soi de l'inédit, pour moi en tout cas !"
Je n'ai pas cette chaine payante, donc si quelqu'un ici y a accès, ce serait sympa d'en parler, et pourquoi pas de l'enregistrer. Si ce docu est suffisamment intéressant, je suis prêt à faire le nécessaire pour en avoir une copie. On peut m'écrire en MP.
Merci.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
rediffusion ce soir à 23h50...
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Sortie bienvenue de L'Harem chez Beat Records. Cela change des énièmes titres maintes fois réédités (Secret of The Sahara, Come imparai ad amare le donne ou autre Faccia a Faccia). A quand une édition de qualité de Two Mules for Sister Sara, Orca, Diabolik ou encore de titres totalement inédits en CD comme La Ragazza e Il Generale, Arabella, Roma come Chicago ou encore Giochi particolari, entre autres ?
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Vu hier et rien de bouleversant.PatrickB a écrit :Information d'un de mes correspondants :
"Je suis tombé absolument par hasard sur cette programmation : un documentaire d'1h de Nicolas Henry intitulé Ennio Morricone et les cinéastes sur Paris Première lundi 13 février à 23h50. Il semblerait que ce soi de l'inédit, pour moi en tout cas !"
Je n'ai pas cette chaine payante, donc si quelqu'un ici y a accès, ce serait sympa d'en parler, et pourquoi pas de l'enregistrer. Si ce docu est suffisamment intéressant, je suis prêt à faire le nécessaire pour en avoir une copie. On peut m'écrire en MP.
Merci.
Pas mal de redites (la moitié du doc sur Leone... de quoi faire chauffer le micro-onde), une forme cheapouille (musique libre de droits donc assommante, concert filmé en caméra tremblante, des recadrages en plein milieu d'interview, des bandes-annonces de qualité inégale en guise d'extraits de films...) et même quelques erreurs (une photo d'Indagine su un cittadino al di sopra di ogni sospetto pour parler de La classe operaia va in paradiso). Heureusement, la présence du père Morricone est toujours appréciable (qui semble un peu plus décontracté que d'habitude) ainsi que celle de Jean-François Giré et de l'indispensable Stéphane Lerouge, malheureusement trop court pour ce dernier.
Un doc dans la foule, moins ringard que celui de Vincent Perrot mais - comme souvent lorsque l'on évoque le maestro à la filmo gargantuesque - ultra frustrant.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Exactement mon avis ! Rien de passionnant... Par contre j'aimerais bien savoir de quel (DVD?) concert venaient les extraits "propres" (pas ceux tremblotants, mais ceux en 4/3 comme "le bon la brute et le truand"), qui m'ont paru particulièrement bons dans l'interprétation. Si vous le savez je suis preneur! J'ai déjà plusieurs concerts mais celui-ci ne me dit rien...
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Merci pour ces avis. Effectivement, ces docs sont souvent décevants ! Il sont toujours un problème de dimensionnement : le domaine est spécialisé, les collectionneurs veulent de la matière mais ils font un produit grand public qui n'apporte rien ... Qu'ils fassent un produit dimensionné au public visé, bon sang !Dadid a écrit :Exactement mon avis ! Rien de passionnant... Par contre j'aimerais bien savoir de quel (DVD?) concert venaient les extraits "propres" (pas ceux tremblotants, mais ceux en 4/3 comme "le bon la brute et le truand"), qui m'ont paru particulièrement bons dans l'interprétation. Si vous le savez je suis preneur! J'ai déjà plusieurs concerts mais celui-ci ne me dit rien...
Un correspondant qui a vu le doc m'a signalé que Lerouge lui-même a fait une erreur en indiquant que la guimbarde dans les films de Morricone (Le clan des Siciliens, mais d'autres comme La moglie più bella ou Un bellissimo novembre) avait sa source dans le folklore irlandais. Elle vient en tout cas de la Sicile (marranzano), peut-être pas exclusivement.
Pour le concert avec "le bon la brute et le truand" particulièrement bien interprété, peut-être s'agit-il du concert allemand (2006) ou de Peace Notes/Notes pour la paix/Note di pace ?
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Ce n'est pas la seule erreur de Lerouge. Toujours au sujet du Clan des Siciliens, il raconte que le thème de suspense a été imaginé par Ennio à partir d'une sirène de police entendue dans le film. Jolie anecdote sauf que le morceau est une reprise d'un titre de Svegliati e uccidi (sorti trois ans plus tôt).PatrickB a écrit :Merci pour ces avis. Effectivement, ces docs sont souvent décevants ! Il sont toujours un problème de dimensionnement : le domaine est spécialisé, les collectionneurs veulent de la matière mais ils font un produit grand public qui n'apporte rien ... Qu'ils fassent un produit dimensionné au public visé, bon sang !Dadid a écrit :Exactement mon avis ! Rien de passionnant... Par contre j'aimerais bien savoir de quel (DVD?) concert venaient les extraits "propres" (pas ceux tremblotants, mais ceux en 4/3 comme "le bon la brute et le truand"), qui m'ont paru particulièrement bons dans l'interprétation. Si vous le savez je suis preneur! J'ai déjà plusieurs concerts mais celui-ci ne me dit rien...
Un correspondant qui a vu le doc m'a signalé que Lerouge lui-même a fait une erreur en indiquant que la guimbarde dans les films de Morricone (Le clan des Siciliens, mais d'autres comme La moglie più bella ou Un bellissimo novembre) avait sa source dans le folklore irlandais. Elle vient en tout cas de la Sicile (marranzano), peut-être pas exclusivement.
Pour le concert avec "le bon la brute et le truand" particulièrement bien interprété, peut-être s'agit-il du concert allemand (2006) ou de Peace Notes/Notes pour la paix/Note di pace ?
M'enfin, la passion de Lerouge fait tout passer.

Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Il a plusieurs fois imaginé un thème à partir des notes d'une sirène de police. C'est aussi vrai dans Giovanni Falcone et il a composé une oeuvre de concert à partir de ces quelques notes obsessionnelles. Excellente. Elle n'existe pas en cd mais se trouve sur Youtube. Je l'avais postée quelques pages plus haut. Il en a fait un superbe développement mélodique et aussi rythmique, l'oeuvre pour orchestre pouvant être violente et infiniment douce à un moment donné.Kevin95 a écrit :Toujours au sujet du Clan des Siciliens, il raconte que le thème de suspense a été imaginé par Ennio à partir d'une sirène de police entendue dans le film. Jolie anecdote sauf que le morceau est une reprise d'un titre de Svegliati e uccidi (sorti trois ans plus tôt).
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Merci de la précision, mais parler d'une illumination devant le film de Verneuil... il romance le père Lerouge.Janus a écrit :Il a plusieurs fois imaginé un thème à partir des notes d'une sirène de police. C'est aussi vrai dans Giovanni Falcone et il a composé une oeuvre de concert à partir de ces quelques notes obsessionnelles. Excellente. Elle n'existe pas en cd mais se trouve sur Youtube. Je l'avais postée quelques pages plus haut. Il en a fait un superbe développement mélodique et aussi rythmique, l'oeuvre pour orchestre pouvant être violente et infiniment douce à un moment donné.Kevin95 a écrit :Toujours au sujet du Clan des Siciliens, il raconte que le thème de suspense a été imaginé par Ennio à partir d'une sirène de police entendue dans le film. Jolie anecdote sauf que le morceau est une reprise d'un titre de Svegliati e uccidi (sorti trois ans plus tôt).

Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Ben oui, c'est vrai...surtout que c'est une des caractéristiques du processus créatif assez répandu chez ce compositeur, les gouttes d'eau et le tic-tac dans My name is nobody, par exemple, ou les bruits saccadés du train dans Mosca Addio et autres titres...Il avait évoqué dans un entretien son rapport avec les bruits ordinaires de la vie de tous les jours, le crissement d'une craie sur un tableau, le tapotement répété d'un ongle sur un bureau, plus convoité; la machine à écrire qui inspire les compositeurs depuis au moins Leroy Anderson...furent autant de sources d'inspiration pour lui. La classe ouvrière va au Paradis peut, sous certains aspects, être perçu comme un doux écho aux expériences bruitistes d'un Luigi Russolo bousté par la Révolution Industrielle.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
à la décharge de S Lerouge, il est est probable que Morricone lui-même (ou quelqu'un de proche) ait évoqué cette idée de "sirène" pour la composition du Clan, ça n'exclut pas que cette idée ait été exploitée précédemment ! De même que s'il avait eu l'idée d'une flute de pan pour une raison quelconque, même venue comme une "illumination", ça ne voudrait pas dire que c'est une idée neuve dans son œuvre.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Je suis tenté par dimensioni-sonore 1 qui vient de sortir en CD, je ne suis pas forcément fan sur la durée d'expérimentation ou de rock progressif, mais ce morceau me plait bien, pour beaucoup grâce au jeu rythmique et au côté giallo...
ça donne quoi sur l'ensemble ? je crois que tu apprécies, Janus ?
http://www.musicbox-records.com/fr/cd-m ... ons-1.html
ça donne quoi sur l'ensemble ? je crois que tu apprécies, Janus ?
http://www.musicbox-records.com/fr/cd-m ... ons-1.html
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Oui, j'apprécie les six albums. Après, il y a des morceaux que je préfère à d'autres. Evidemment, il n'est sans doute pas très judicieux d'écouter les six albums à la suite et lorsqu'un de ces albums dépasse les 70 minutes, il est peut-être préférable de l'écouter en deux fois, surtout si on est pas trop familiarisé à cette esthétique-là. En revanche, si on écoute attentivement, la mélodie n'y est pas toujours éludée, le récit n'y est pas systématiquement négligé au profit de la couleur. On reste néanmoins dans une configuration sonore plutôt austère, ascétique, mais parfumée d'étrange et de mystère. Il s'en dégage par moments des climats inouis, quelque-peu surréalistes. Ayant toujours eu une affinité pour la musique contemporaine dite atonale, je n'ai jamais eu aucun mal à pénétrer cette musique qui m'a toujours fasciné, et cela depuis les débuts que je m'intéresse à la B.O. et au Classique. Je n'ai jamais eu besoin d'en connaître les codes sans doute parce que c'est ma sensibilité qui est ainsi faite.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Un anonyme a lâché la nouvelle sur Facebook comme quoi Jean-François Giré (auteur de bouquins sur le western italien) préparerait un ouvrage sur Ennio, quelqu'un a des infos ?
Même si Giré est froid comme un meuble Ikea, je serai dans les premiers à me jeter sur son travail.
Même si Giré est froid comme un meuble Ikea, je serai dans les premiers à me jeter sur son travail.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Giré l'a dit lui-même sur sa page...
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Les meubles ikea ne sont pas froids. Ils sont sobres. 

- Lee Van Cleef
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Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Intéressante nouvelle, ma foi. J'effectuerai probablement moi aussi un passage à la caisse-enregistreuse, malgré le style en règle générale chaussé de pantoufles à carreaux que cultive l'ami Giré — mais qu'il contrebalance heureusement par une passion érudite et communicative.