C'est justement ici que la fameuse relecture du mythe du vampire par Meyers vaut son pesant de cacahouettes ! La communauté de vampires fondée par le Dr Cullens est fondée sur certaines valeurs très codifiées : pas de sang humain au menu, mais uniquement celui des animaux; tous les membres de cette "famille" vivent isolés de la société des hommes comme de celle des vrais vampires, qui eux croquent sans discernement...Scorebob a écrit :En édulcorant le script du propos central du livre (l'apologie des mormons et de leur dogme), Catherine Hardwicke rend le film moins détestable.
LE hic : c'est comment elle a pu concilier la doctrine mormone avec une histoire d' amour entre une mortelle et un Vampire ( non-mort maudit et condamné à boire du sang humain) ???
Pour faire simple et rapide: les mormons ici, ce sont les vampires. Bella incarne quand à elle l'effroyable tentatrice qu'il va falloir initier à ce système de valeurs. C'est la raison pour laquelle, dans les livres, ils ne feront l'amour qu'une fois mariés et seulement lorsqu'elle se sera engagée à vouloir vivre selon ces codes. La moindre tentative de libre arbitre de cette pauvre fille est systématiquement tuée dans l'oeuf : elle quitte son père pour lequel elle jouait le rôle de la parfaite femme d'intérieur pour aller dans les bras d'un homme dont la phrase fétiche à son endroit est "Please, Bella, don't be difficult".
Bref, une fable charmante destinée à un public de jeunes adolescentes afin que celles-ci reviennent de ce pourquoi leurs ainées se sont battues... Soyez dépendantes des hommes et renoncez à toute forme de culture, vous n'en avez pas besoin pour remplir votre rôle de bonne épouse et de bonne mère !
au moins ça sent le vécu si Catherine Hardwicke écrit avec les... pieds 
