Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
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Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Je ne sais pas si cela a déjà été signalé, mais Beat Records réédite le score de Morricone pour I DEMONI DI SAN PIETROBURGO. A noter que ce titre était sorti en mars dernier chez Keepmoving Records, sous le titre The Demons of St. Petersburg, et rapidement épuisé.
Après les 500 exemplaires de Keepmoving Records, ce sont donc 1000 exemplaires qui sont maintenant proposés par Beat Records. A priori, le programme devrait être identique.
Marrant de voir que ce film sorti en 2008... voit sa musique ne sortir qu'en 2014 en 2 éditions !!
Après les 500 exemplaires de Keepmoving Records, ce sont donc 1000 exemplaires qui sont maintenant proposés par Beat Records. A priori, le programme devrait être identique.
Marrant de voir que ce film sorti en 2008... voit sa musique ne sortir qu'en 2014 en 2 éditions !!
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Ayant manqué la précédente édition, je ne manquerai aucunement celle-là, déjà parce que le peu que j'ai pu entendre de cette musique m'a caressé dans le sens du poil.
Et Morricone est effectivement capable de faire passer de grandes émotions par le biais de moments musicaux très courts...qui peuvent aussi, parfois, s'avérer frustrants...On aimerait un développement ou au moins un prolongement de cet instant trop furtif qui nous saisit, une reprise qui tarde à venir ou qui n'arrive pas...délicieux et éphémère à la fois...Le Monachine est d'un genre sautillant, un brin ironique, un irrésistible et espiègle petit rire musical, voilà tout! 

Belle friandise en effet, faite de légèreté et de sucrerie où l'on imagine malicieusement des nonnes en minijupes!Arnaudspell a écrit :Sinon, je découvre,je découvre : j'ai reçu le carillonnant Le Monachine, c'est une friandise délicieuse, presque un exercice de style ou comment composer de jolies choses qui ont un sens mais de moins d'une minute. Beau bloc de sucre un brin acidulé.


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Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Remarque purement anecdotique : le générique début du film NANA LE DESIR ( alas NANA THE TRUE KEY OF PLEASURE ) a oublié un "n" au prénom du Maestro.
- Arnaudspell
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Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Bonsoir,
Suis en train d'écouter Mysticae aka L'Uomo E La Magia qui, sous une pochette assez hideuse, développe une BO forte intéressante et là : stupeur !
Le morceau " Dal Saco Libro" est un copier-coller d' "Abolicao " du très variable Queimada.
On peut être Ennio Morriconne et avoir envie de pas trop se faire suer.
Ceci dit, c'est une variation agréable.
Juste pour le signaler, car ça m'a pris un peu de temps pour faire, de mémoire, le lien.
Bonne soirée.
Suis en train d'écouter Mysticae aka L'Uomo E La Magia qui, sous une pochette assez hideuse, développe une BO forte intéressante et là : stupeur !
Le morceau " Dal Saco Libro" est un copier-coller d' "Abolicao " du très variable Queimada.
On peut être Ennio Morriconne et avoir envie de pas trop se faire suer.
Ceci dit, c'est une variation agréable.
Juste pour le signaler, car ça m'a pris un peu de temps pour faire, de mémoire, le lien.
Bonne soirée.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Oui, la construction est identique. Israël, tiré de l'une de ses partitions les plus ambitieuses pour l'image, Moses, reprend, elle aussi, cette construction. C'est quelque chose qui lui tient particulièrement à coeur. Il est arrivé ponctuellement à Morricone de réitérer des idées musicales sur plusieurs films et ce n'est pas pire que de piquer celles des autres, au contraire, c'est une démarche qui s'est souvent vue dans l'histoire de la musique et pas seulement celle écrite pour le cinéma. Bach fut un expert en la matière...A savoir si ce fut par paresse ou par obsession? il se peut qu'il y ait eu parfois un peu des deux...nulle envie de vouloir tout idéaliser mais il n'est pas non plus incongru d'y voir aussi une démarche naturelle de la part d'un compositeur, surtout lorsqu'il répond à des commandes... Personnellement, avec le recul, c'est quelque chose qui m'amuse et me plait. Et comme tu cites L'Homme et la magie, il y a aussi une construction des choeurs avec orgue qui revient deux fois et que tu retrouves de forme plus concrète dans Sardegna, magistral, ce morceau-là! J'en ai le souffle coupé à chaque écoute.Arnaudspell a écrit :Le morceau " Dal Saco Libro" est un copier-coller d' "Abolicao " du très variable Queimada.
On peut être Ennio Morriconne et avoir envie de pas trop se faire suer.

- Arnaudspell
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Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Bonjour à tous.
Quatre découvertes ou redécouvertes depuis quelques jours: L'Umanoide , Il Segreto , Money , Cuore Di Mamma
L'Umanoide avec son utilisation très savante des synthés et d'un orchestre classique est une belle découverte, le thème initial est un modèle de crescendo savamment orchestré et les plages les plus calmes peuvent faire penser à du Vangelis. La seule bande originale "rétro-futuriste" que j'ai envie de posséder !
Il Segreto que j'ai longtemps écouté avant de me décider à acheter (à un prix prohibitif, curieux le marché de la BO!) car très ( trop) répétitif. Sauf que la répétition peut créer une sorte d'hypnose, une bienheureuse léthargie , très agréable après une bonne semaine de boulot...
Money est une heureuse découverte ( moi qui craignais les BO nineties ) ;le son est presque intemporel, le thème et ses variations sont excellentes même si certaines parties sont un peu passe-partout. A noter une gosse référence à Un Uomo Di Rispettare (plage 08 si je ne dis pas trop de bêtises).
Enfin, la plus âpre et la plus déconterançante : Cuore Di Mamma (Saimel version avec sa pochette douteuse) qui propose une mosaique plutôt assez homogène grâce au très beau " Ninna Nanna per Adulteri" qui rend cette BO perverse à l'image du film qu'il doit être , vu le synopsis improbable.
Quoiqu'il en soit , de bien belles BO, choisies avec tact et mesure dans cet océan sans fond qu'est l'oeuvre du Maitre.
Enfin , bonne surprise du jour, à creuser, Dimenticare Palermo qui me semble pas mal avec un thème très morriconesque et bien utilisé.
Quatre découvertes ou redécouvertes depuis quelques jours: L'Umanoide , Il Segreto , Money , Cuore Di Mamma
L'Umanoide avec son utilisation très savante des synthés et d'un orchestre classique est une belle découverte, le thème initial est un modèle de crescendo savamment orchestré et les plages les plus calmes peuvent faire penser à du Vangelis. La seule bande originale "rétro-futuriste" que j'ai envie de posséder !
Il Segreto que j'ai longtemps écouté avant de me décider à acheter (à un prix prohibitif, curieux le marché de la BO!) car très ( trop) répétitif. Sauf que la répétition peut créer une sorte d'hypnose, une bienheureuse léthargie , très agréable après une bonne semaine de boulot...
Money est une heureuse découverte ( moi qui craignais les BO nineties ) ;le son est presque intemporel, le thème et ses variations sont excellentes même si certaines parties sont un peu passe-partout. A noter une gosse référence à Un Uomo Di Rispettare (plage 08 si je ne dis pas trop de bêtises).
Enfin, la plus âpre et la plus déconterançante : Cuore Di Mamma (Saimel version avec sa pochette douteuse) qui propose une mosaique plutôt assez homogène grâce au très beau " Ninna Nanna per Adulteri" qui rend cette BO perverse à l'image du film qu'il doit être , vu le synopsis improbable.
Quoiqu'il en soit , de bien belles BO, choisies avec tact et mesure dans cet océan sans fond qu'est l'oeuvre du Maitre.
Enfin , bonne surprise du jour, à creuser, Dimenticare Palermo qui me semble pas mal avec un thème très morriconesque et bien utilisé.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Pour la petite histoire, "Dimenticare Palermo - Oublier Palerme" sera l'unique rencontre entre Ennio Morricone et Francesco Rosi qui, précédemment, forgea une excellente collaboration avec Piero Piccioni. Sur ce film qui traite une nouvelle fois de la Cosa Nostra, Rosi réclama à Morricone une partition monothématique. Le thème qui fut composé est très élaboré et d'une redoutable efficacité: il se divise en plusieurs phases. Il est très mélodique dans un premier temps avec intervention d'un duo de flûtes de pan, le même qu'il employa sur "Outrages" de Brian de Palma et "Cacciatori di Navi" de Folco Quilici. Puis, une séquence atonale dotée d'une grande intensité dramatique intervient à deux reprises. Dans la dernière phase du thème, lors de la réexposition du thème mélodique, la partie rythmique joue sur un tout autre tempo que l'orchestre, une sorte de contrepoint rythmique et rebelle qui apporte à la musique un caractère instable et presque déstabilisant. J'aimerais beaucoup que Morricone en réalise une version "concert" afin de voir s"il pourrait respecter cette particularité. Il y a des versions lentes et douces de cet unique thème ainsi qu'une version sans la partie mélodique, juste la structure harmonique et rythmique qui l'entoure et se suffit à elle-même, principe que l'on retrouve également dans Cacciatori di Navi.
Tu ne vas pas me croire, Arnaud, mais, jusqu'à présent, à propos de Il mio nome e' nessuno, je m'étais contenté de l'édition allemande qui contenait l'équivalent du 33tours. C'est tout récemment que je me suis procuré la version longue à un prix peu prohibitif. J'en suis plutôt satisfait et, parmi les "inédits", j'ai particulièrement aimé la construction vaguement "pop" de la Plage 16 "Se sei qualcuno & colpa mia". J'ai trouvé que cette partie-là ne manquait pas d'idée ni de fantaisie, apportant un plus non négligeable à cette B.O.. Une seule crainte était que le tic-tac revienne un peu trop souvent. Le tout dernier extrait qui porte le même titre nous en dispense et c'est une bonne chose. Il propose une alternative certes moins intense que la Plage 4, plus lunaire, tout en retenue, et pourtant je l'aime beaucoup aussi.

Tu ne vas pas me croire, Arnaud, mais, jusqu'à présent, à propos de Il mio nome e' nessuno, je m'étais contenté de l'édition allemande qui contenait l'équivalent du 33tours. C'est tout récemment que je me suis procuré la version longue à un prix peu prohibitif. J'en suis plutôt satisfait et, parmi les "inédits", j'ai particulièrement aimé la construction vaguement "pop" de la Plage 16 "Se sei qualcuno & colpa mia". J'ai trouvé que cette partie-là ne manquait pas d'idée ni de fantaisie, apportant un plus non négligeable à cette B.O.. Une seule crainte était que le tic-tac revienne un peu trop souvent. Le tout dernier extrait qui porte le même titre nous en dispense et c'est une bonne chose. Il propose une alternative certes moins intense que la Plage 4, plus lunaire, tout en retenue, et pourtant je l'aime beaucoup aussi.
Il est vrai que dans cette période tu peux tomber sur des approches plus "illustratives" au sens où tu le redoutes avec des partitions comme "State of Grace", "Wolf", "Mission to Mars"..., partitions que personnellement j'adore...mais bon...n'hésite pas à me demander conseil, j'essaierai de le faire selon tes aspirations, en fonction de ce que je perçois de tes goûts.Arnaudspell a écrit : moi qui craignais les BO nineties

Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Bonjour,
Je viens de voir sur SOUNDTRACK COLLECTOR que la BO complète (1H37 - 39 pistes) de "LE BON, LA BRUTE, LE TRUAND" est sortie ou doit sortir en téléchargement (RECORDING ARTS).
Une édition CD expanded est-elle également prévue ? Merci.
Je viens de voir sur SOUNDTRACK COLLECTOR que la BO complète (1H37 - 39 pistes) de "LE BON, LA BRUTE, LE TRUAND" est sortie ou doit sortir en téléchargement (RECORDING ARTS).
Une édition CD expanded est-elle également prévue ? Merci.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Une édition complète ou à peu près existe depuis longtemps en CD, mais est-elle encore dispo c'est la question, et la réponse est oui, ici par exemple : http://www.soundtrackcorner.de/il-buono ... rk-p99.htm
Par contre elle ne dure pas 1h37...
Par contre elle ne dure pas 1h37...
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
UNE REPONSE SUR LE FORUM FSM, ce ne serait ni plus ni moins qu'une resucée de l'Unioni Italiani di Musiciani (ou quelques chose d'appprochant):
By: Chris Rimmer (Member)
Just found this on Amazon.
It's by the same people who re-recorded "For A Few Dollars More", earlier this year.
It's not the original, but some of it is damn close, and it is complete for the first time.
It's certainly worth a listen
By: Chris Rimmer (Member)
Just found this on Amazon.
It's by the same people who re-recorded "For A Few Dollars More", earlier this year.
It's not the original, but some of it is damn close, and it is complete for the first time.
It's certainly worth a listen
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Oui, c'est un ré-enregistrement par Solisti avec électronique et qq instruments accoustiques. Il parait que c'est vraiment respectueux des morceaux entendus dans le film (ils y sont tous, contrairement aux CD officiels).
Un CD physique sera dispo le 1° octobre : https://www.facebook.com/pages/chimaico ... 9316049782
C'est mon ami Belge Didier Thunus qui a fait le livret, comme pour les précédents de cet orchestre, webmaster de chimai.com et co-fondateur avec moi de "Maestro" la revue en ligne sur Morricone. Mais contrairement à lui, je n'aime pas ces ré-enregistrements, surtout avec de l'électronique. Ce n'est pas la même chose que les originaux, j'ai du mal à entrer dedans. Certains sur FSM ont l'air d'apprécier, affaire de goût...
Janus, avec I demoni di San Pietroburgo, tu vas te régaler, tout-à-fait pour toi !
Patrick
Un CD physique sera dispo le 1° octobre : https://www.facebook.com/pages/chimaico ... 9316049782
C'est mon ami Belge Didier Thunus qui a fait le livret, comme pour les précédents de cet orchestre, webmaster de chimai.com et co-fondateur avec moi de "Maestro" la revue en ligne sur Morricone. Mais contrairement à lui, je n'aime pas ces ré-enregistrements, surtout avec de l'électronique. Ce n'est pas la même chose que les originaux, j'ai du mal à entrer dedans. Certains sur FSM ont l'air d'apprécier, affaire de goût...
Janus, avec I demoni di San Pietroburgo, tu vas te régaler, tout-à-fait pour toi !
Patrick
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Merci beaucoup pour vos réponses !
... Mais comme Patrick, je n'aime pas ces ré-enregistrements. Un original de cette durée, ça aurait été trop beau.
... Mais comme Patrick, je n'aime pas ces ré-enregistrements. Un original de cette durée, ça aurait été trop beau.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Trop beau je ne sais pas, trop répétitif probablement... franchement le CD existant est bien suffisant à mon avis, dommage simplement que le son ne soit pas idéal sur certaines plages. Mais je préfère encore ça à un réenregistrement, le son d'origine fait tellement partie de l’œuvre dans ce genre de compo de Morricone...
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Bizarrement, j'en ai eu le pressentiment. Maintenant, faut-il encore que je tombe sur le cd.PatrickB a écrit :Janus, avec I demoni di San Pietroburgo, tu vas te régaler, tout-à-fait pour toi !

Pour LE BON, LA BRUTE et LE TRUAND, je suis d'accord avec Dadid, je pense que la dernière édition est assez complète, une belle justice par rapport à ce qui était l'équivalent du 33tours. Pour ma part, je m'en contenterai.
Je n'aime pas tellement non plus les ré-interprétations avec électronique des musiques de Morricone, façon "Solisti" que je trouve trop dociles et bien sûr trop inférieures aux originaux, et cela même si la musique du grand Ennio a connu bien pire comme traitement. De toute manière, Ennio Morricone n'est jamais mieux interprété que par lui-même, qu'il s'agisse de ses partitions de western ou autres. Pour préciser mon point de vue, je dirais surtout que les ré-interprétations qui se veulent très fidèles des originaux sont rarement concluantes et souvent désastreuses. Je préfère finalement certains artistes audacieux qui ont osé réinventer sa musique comme, par exemple, John Zorn, Enrico Pieranunzi, Triology.... Je pense que pour une certaine frange de son oeuvre, ses musiques de western, polar, giallo, film néo-réaliste ou politique..., Ennio Morricone ne s'interprète pas ou difficilement; il se recrée, se réinvente...Tout ce qui est, par exemple, possible de faire à partir d'un thème comme celui de Peur sur la ville ou de StarK System, une musique qui titille l'imagination créative, ouvre des portes sur différentes interprétations possibles...une musique pour l'imaginaire et l'imagination qui mérite, selon moi, bien mieux qu'une interprétation qui se voudrait trop fidèle...

Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Bonjour à tous.
On est loin de la qualité sonore irréprochable de la version double cd de "il était une fois la révolution".
Les titres supplémentaires sont effectivement en mono,extraits directement du film apparemment.Dadid a écrit :dommage simplement que le son ne soit pas idéal sur certaines plages
On est loin de la qualité sonore irréprochable de la version double cd de "il était une fois la révolution".
- Arnaudspell
- Quiet Man
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Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Bonjour à tous
Quelques belles découvertes ces temps ci.
D'abord, La Disubbidienza ,belle partition nostalgique presque mono-thématique ,en tout cas avec un thème principal magnifique et la voix ensorcelante d'Edda ( édition GDM, chère dans tous les sens du terme).
Puis deux films de gangsters ; Tre Colonne In Cronaca mais pas dans sa version GDM ( introuvable ), qui nous présente une belle partition un peu obsessionnelle et superbement orchestrée dans le genre que j'affectionne particulièrement.
Time To Die, heureuse découverte, dynamique, variée et courte donc efficace.
Enfin un OMNI; L'Umanoide dans laquelle l'électronique et la musique symphonique font habilement bon ménage, cela rappelle même parfois un peu Vangelis dans ses moments les plus élégiaques.
Une vraie curiosité qui diversifie ma collection.
Certaines BO sont vraiment difficiles à dénicher, damned !
Quelques belles découvertes ces temps ci.
D'abord, La Disubbidienza ,belle partition nostalgique presque mono-thématique ,en tout cas avec un thème principal magnifique et la voix ensorcelante d'Edda ( édition GDM, chère dans tous les sens du terme).
Puis deux films de gangsters ; Tre Colonne In Cronaca mais pas dans sa version GDM ( introuvable ), qui nous présente une belle partition un peu obsessionnelle et superbement orchestrée dans le genre que j'affectionne particulièrement.
Time To Die, heureuse découverte, dynamique, variée et courte donc efficace.
Enfin un OMNI; L'Umanoide dans laquelle l'électronique et la musique symphonique font habilement bon ménage, cela rappelle même parfois un peu Vangelis dans ses moments les plus élégiaques.
Une vraie curiosité qui diversifie ma collection.
Certaines BO sont vraiment difficiles à dénicher, damned !
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Salut Arnaud!
La Désobéissance n'est pas vraiment une B.O. mono-thématique et possède plusieurs thèmes distincts, me semble-t-il. Une chose est sûre, c'est une très belle musique que je n'ai pas réécoutée depuis longtemps, trop longtemps. Quant à Tre Colonne in Cronaca je ne suis pas certain qu'il s'agisse d'un film de gangsters, j'aurais davantage imaginé une intrigue politico-médiatique? Toujours est-il que j'adore lorsqu'Ennio Morricone me concocte ce type de partition, assez dans l'esprit de Enquête sur un citoyen... tout en s'en écartant suffisamment pour offrir une alternative réellement valable et efficace. J'adore aussi ce genre de petite formation orchestrale dans un registre obsessionnel et percutant. Pour les mêmes raisons je m'éclate avec le thème d'action dans Bulworth. A time to die me remet en mémoire un petit magasin qui n'existe plus aujourd'hui, à l'ère du 33 tours. J'avais trouvé cette B.O. ainsi que La Chiave, deux opus difficiles à dénicher à cette époque. La Chiave est une partition qui me tient à-coeur et que j'aimerais revoir éditée en cd. Je ne peux guère en dire autant du film de Tinto Brass que je n'ai pas réussi à regarder jusqu'au bout. A propos d'A time to Die, le premier thème du disque a toujours eu un effet saisissant sur moi. J'en adore la dynamique, l'intensité et la construction, mais aussi quelque chose d'autre que j'ai du mal à définir, sa teneur dramatique, sa profonde mélancolie...? Lorsque je l'ai redécouvert en cd, je pensais que l'effet s'émousserait au moins un peu. Au contraire, il garda toute son impact et je suis sûr que si je le réécoute dans l'instant qui suit, il en ira de même.
Avec L'humanoïde, j'ai l'impression que Morricone s'est bien amusé, c'est ludique et kitch à la fois et j'ai plaisir à l'écouter de temps en temps. Quant au film, qu'en est-il? J'ai un peu peur de connaître. Pas certain d'arriver au bout. 
La Désobéissance n'est pas vraiment une B.O. mono-thématique et possède plusieurs thèmes distincts, me semble-t-il. Une chose est sûre, c'est une très belle musique que je n'ai pas réécoutée depuis longtemps, trop longtemps. Quant à Tre Colonne in Cronaca je ne suis pas certain qu'il s'agisse d'un film de gangsters, j'aurais davantage imaginé une intrigue politico-médiatique? Toujours est-il que j'adore lorsqu'Ennio Morricone me concocte ce type de partition, assez dans l'esprit de Enquête sur un citoyen... tout en s'en écartant suffisamment pour offrir une alternative réellement valable et efficace. J'adore aussi ce genre de petite formation orchestrale dans un registre obsessionnel et percutant. Pour les mêmes raisons je m'éclate avec le thème d'action dans Bulworth. A time to die me remet en mémoire un petit magasin qui n'existe plus aujourd'hui, à l'ère du 33 tours. J'avais trouvé cette B.O. ainsi que La Chiave, deux opus difficiles à dénicher à cette époque. La Chiave est une partition qui me tient à-coeur et que j'aimerais revoir éditée en cd. Je ne peux guère en dire autant du film de Tinto Brass que je n'ai pas réussi à regarder jusqu'au bout. A propos d'A time to Die, le premier thème du disque a toujours eu un effet saisissant sur moi. J'en adore la dynamique, l'intensité et la construction, mais aussi quelque chose d'autre que j'ai du mal à définir, sa teneur dramatique, sa profonde mélancolie...? Lorsque je l'ai redécouvert en cd, je pensais que l'effet s'émousserait au moins un peu. Au contraire, il garda toute son impact et je suis sûr que si je le réécoute dans l'instant qui suit, il en ira de même.


- Arnaudspell
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Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
C'est très exactement cela, concernant Tre Colonne in Cronaca; une BO alla "Enquête sur Un Citoyen...", je n'ai pas osé le dire.
L'Humanoide semble être un nanar de la pire espèce s'il on en croit ce site (que je tiens en haute estime) :http://www.nanarland.com/Chroniques/chr ... noide.html
Oui je crois qu'il s'est amusé mais le 1er morceau est une belle marche tout en progression qui m'a poussé à acheter le CD ( version 92 avec L'Amanti D'Oltretomba qui a un superbe thème principal).
L'Humanoide semble être un nanar de la pire espèce s'il on en croit ce site (que je tiens en haute estime) :http://www.nanarland.com/Chroniques/chr ... noide.html
Oui je crois qu'il s'est amusé mais le 1er morceau est une belle marche tout en progression qui m'a poussé à acheter le CD ( version 92 avec L'Amanti D'Oltretomba qui a un superbe thème principal).
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Quand j'ai écrit qu'il s'était bien amusé, ça n'avait rien de péjoratif. En vérité, j'aime bien cette musique. Elle est d'ailleurs assez élaborée si on y regarde de plus près. Ludique et onirique sont les deux premiers adjectifs qui me viennent à l'esprit lorsque j'évoque cette partition. La marche d'ouverture est effectivement bien trouvée et bien troussée, cependant, ce n'est pas le seul thème intéressant, la B.O. se tenant bien dans sa globalité.
Tiens, je m'en vais réécouter!
C'est très bien que tu possèdes la version qui est couplée avec Les Amants d'outre-tombe. Pour cette seconde B.O., tu noteras que le thème principal est le même que celui de Peyrol le Boucanier - L'Aventurier (film avec Anthony Quinn), il subit juste un autre traitement, une autre orchestration, plus dépouillée dans le cas du premier opus mentionné. Les amateurs ont tendance à préférer la version plus ample et symphonique de L'Aventurier. Personnellement, j'ai une préférence pour la version plus dénudée des Amants d'outre-tombe...les goûts et les couleurs...

C'est très bien que tu possèdes la version qui est couplée avec Les Amants d'outre-tombe. Pour cette seconde B.O., tu noteras que le thème principal est le même que celui de Peyrol le Boucanier - L'Aventurier (film avec Anthony Quinn), il subit juste un autre traitement, une autre orchestration, plus dépouillée dans le cas du premier opus mentionné. Les amateurs ont tendance à préférer la version plus ample et symphonique de L'Aventurier. Personnellement, j'ai une préférence pour la version plus dénudée des Amants d'outre-tombe...les goûts et les couleurs...

- Arnaudspell
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Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Houlà ! Je n'avais pas fais attention. Ceci dit je n'ai pas beaucoup écouté L'Aventurier car j'ai beaucoup de mal à rentrer dans cette BO très violoneuse , mais je vais retenter le coup.
Sinon, Janus, si tu as quelques exemples de BO des nineties qui ne sont ni trop académiques ni trop " illustratives", je suis tout ouie.
Je vais continuer à aller à la pèche de façon chronologique.
Bon, mon budget va commencer à me freiner mais il y a ,heureusement, de multiples possibilités de tester la musique avant de l'acheter.
Sinon, Janus, si tu as quelques exemples de BO des nineties qui ne sont ni trop académiques ni trop " illustratives", je suis tout ouie.
Je vais continuer à aller à la pèche de façon chronologique.
Bon, mon budget va commencer à me freiner mais il y a ,heureusement, de multiples possibilités de tester la musique avant de l'acheter.
- Lee Van Cleef
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Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
La découverte toute récente du très beau conte gothique de Mario Caiano, qui m'a happé jusqu'au bout en dépit de quelques remplissages malvenus, a eu par surcroît le mérite de me prouver une bonne fois que j'appréciais sans aucune discrimination les deux versions de cet excellent thème : lyrique et plein de souffle quand il hume les embruns aux côtés d'Anthony Quinn, empreint d'une menace souterraine lorsqu'il se retrouve à errer dans les labyrinthiques manoirs de l'épouvante all'italiana.Janus a écrit :C'est très bien que tu possèdes la version qui est couplée avec Les Amants d'outre-tombe. Pour cette seconde B.O., tu noteras que le thème principal est le même que celui de Peyrol le Boucanier - L'Aventurier (film avec Anthony Quinn), il subit juste un autre traitement, une autre orchestration, plus dépouillée dans le cas du premier opus mentionné. Les amateurs ont tendance à préférer la version plus ample et symphonique de L'Aventurier. Personnellement, j'ai une préférence pour la version plus dénudée des Amants d'outre-tombe...les goûts et les couleurs...
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
A ce propos, j'ai une petite rectification à faire. La dernière édition de Amanti d'Altretomba sortie en solo chez GDM propose une meilleure sélection que l'édition RCA où elle est couplée avec L'humanoide, ne serait-ce déjà pour le thème principal qui bénéficie ici d'un développement plus long et intéressant que dans la précédente édition, celle que tu possède Arnaud, où le thème y est très court et peu développé. Lorsque je disais préférer la version des Amanti d'Altretomba à celle de L'Aventurier, je me référais évidemment à celle de l'édition plus complète de GDM.Janus a écrit :C'est très bien que tu possèdes la version qui est couplée avec Les Amants d'outre-tombe. Pour cette seconde B.O., tu noteras que le thème principal est le même que celui de Peyrol le Boucanier - L'Aventurier (film avec Anthony Quinn), il subit juste un autre traitement, une autre orchestration, plus dépouillée dans le cas du premier opus mentionné. Les amateurs ont tendance à préférer la version plus ample et symphonique de L'Aventurier. Personnellement, j'ai une préférence pour la version plus dénudée des Amants d'outre-tombe...les goûts et les couleurs...
Nulle intention de vouloir décrier la version plus ample et épique de L'aventurier pour lequel elle est parfaitement appropriée. Je n'exprimais qu'un goût, le mien en l'occurrence, et disons que le jeu (assombrissant) du piano dans la version "Amanti..." me rend ce thème plus fascinant encore, c'est tout. C'est pour cette raison que j'aime bien lorsque Morricone n'hésite pas à reprendre un thème à partir du moment où il lui apporte une autre physionomie. Sinon, dans cette B.O., j'adore l'orgue, aussi morbide qu'impérial ainsi qu'un long thème d'atmosphère dans lequel il reprend le jeu du piano du thème principal. J'adore aussi la construction du morceau "Per organo e ottoni".Lee Van Cleef a écrit :La découverte toute récente du très beau conte gothique de Mario Caiano, qui m'a happé jusqu'au bout en dépit de quelques remplissages malvenus, a eu par surcroît le mérite de me prouver une bonne fois que j'appréciais sans aucune discrimination les deux versions de cet excellent thème : lyrique et plein de souffle quand il hume les embruns aux côtés d'Anthony Quinn, empreint d'une menace souterraine lorsqu'il se retrouve à errer dans les labyrinthiques manoirs de l'épouvante all'italiana.
Une partition peut-être un peu trop illustrative et "classique" pour toi mais que de magnifiques moments musicaux dedans!Arnaudspell a écrit :Ceci dit je n'ai pas beaucoup écouté L'Aventurier car j'ai beaucoup de mal à rentrer dans cette BO très violoneuse , mais je vais retenter le coup.
Deux me viennent à l'esprit au moment où j'écris ces lignes mais elles dépendent davantage des années 2000; Ripley's Game et Lucia.Arnaudspell a écrit :Sinon, Janus, si tu as quelques exemples de BO des nineties qui ne sont ni trop académiques ni trop " illustratives", je suis tout ouie.
- Arnaudspell
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Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Bon, soyons clairs, j'ai déjà pas mal débroussaillé l'immense territoire qu'est le monde morriconien, mais j'ai encore du boulot (infiniment plus excitant que ne l'est mon vrai boulot, même si...)
je dois réécouter L'Avventurio et pasque ça me semble dans le monde aquatique, Oceano., Bref, du boulot.
Bon , en ce moment, j'écoute le très bon Si Salvi Chi Vuole : pochette hideuse mais cinq premiers morceaux excitants et plein de trucs au piano qui ressemblent à des exercices.
Je vais écouter un peu de rock ou les études de Chopin jouées par Bacalov sur l'épatant Per L'Amore.
Bref , j'ai de la musique à écouter quoi.
je dois réécouter L'Avventurio et pasque ça me semble dans le monde aquatique, Oceano., Bref, du boulot.
Bon , en ce moment, j'écoute le très bon Si Salvi Chi Vuole : pochette hideuse mais cinq premiers morceaux excitants et plein de trucs au piano qui ressemblent à des exercices.
Je vais écouter un peu de rock ou les études de Chopin jouées par Bacalov sur l'épatant Per L'Amore.
Bref , j'ai de la musique à écouter quoi.
Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
A l'époque du 33tours, je ne connaissais que les cinq premiers morceaux auxquels tu fais allusion et qui occupaient la première face d'un disque cometa. Sur l'autre face, figuraient des extraits de sa musique pour le documentaire La Planeta d'Acqua. Lorsqu'apparut le cd avec pas mal d'inédits, je me frottais les mains à l'idée d'y découvrir des déclinaisons ou variantes du formidable premier morceau, genre de thème ironique à la construction bancale dans lequel Morricone excelle en général. J'avoue avoir été déconcerté par des thèmes au piano et des marches populaires qui trouvent sans doute leur sens et raison d'être dans le film de Faenza mais qui, en écoute seule, m'ont procuré un plaisir bien limité. J'étais profondément frustré d'être ainsi privé des déclinaisons que j'attendais, avais même imaginées depuis des années, du fameux thème principal que je pourrais écouter en boucle sans me lasser.Arnaudspell a écrit :Bon , en ce moment, j'écoute le très bon Si Salvi Chi Vuole : pochette hideuse mais cinq premiers morceaux excitants et plein de trucs au piano qui ressemblent à des exercices.
- Lee Van Cleef
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Re: Ennio Morricone: génial stakhanoviste.
Une ténébreuse paranoïa te tiendrait-elle sous sa coupe, Janus ? Je n'ai vraiment pas le sentiment d'avoir fustigé avec des mots empoisonnés l'instinct qui te pousse à choyer une version (un peu) plus que l'autre, ni d'avoir milité le katana dressé bien haut pour mon égoïste paroisse. En vérité, je n'étais intervenu que pour me ranger une fois encore à ton précieux éclectisme, à côté duquel je me sens parfois aussi peu aventureux, musicalement parlant, qu'un d'jeun gavé dès sa plus tendre enfance de "remotecontroleries" bourratives. A l'évidence, le vieux Van Cleef a encore raté son coup !Janus a écrit :Nulle intention de vouloir décrier la version plus ample et épique de L'aventurier pour lequel elle est parfaitement appropriée. Je n'exprimais qu'un goût, le mien en l'occurrence, et disons que le jeu (assombrissant) du piano dans la version "Amanti..." me rend ce thème plus fascinant encore, c'est tout.Lee Van Cleef a écrit :La découverte toute récente du très beau conte gothique de Mario Caiano, qui m'a happé jusqu'au bout en dépit de quelques remplissages malvenus, a eu par surcroît le mérite de me prouver une bonne fois que j'appréciais sans aucune discrimination les deux versions de cet excellent thème : lyrique et plein de souffle quand il hume les embruns aux côtés d'Anthony Quinn, empreint d'une menace souterraine lorsqu'il se retrouve à errer dans les labyrinthiques manoirs de l'épouvante all'italiana.