L'herbe à pipe des Hobbits a dû y circulerC'est vrai que Gandafl a l'air de bien l'aimer, ils doivent avoir de sacrés bons souvenirs du campus de Fondcombe en 1968, ces deux là !

L'herbe à pipe des Hobbits a dû y circulerC'est vrai que Gandafl a l'air de bien l'aimer, ils doivent avoir de sacrés bons souvenirs du campus de Fondcombe en 1968, ces deux là !
A ce compte-là, pourquoi ne pas reprocher à Jackson d'avoir délaissé les appendices de The Lord of the Rings, qui couvrent suffisamment de terrain pour gonfler une bonne douzaine de trilogies supplémentaires... Je veux bien qu'on argue des innombrables à-côtés imaginés par Tolkien pour légitimer la décison du cinéaste de se lancer dans un nouveau tiercé gagnant (enfin, "gagnant"... au box office, surtout), mais c'est oublier qu'il ne s'agit justement "que" d'appendices, jetés sur le papier au gré de la fantaisie de l'auteur. Nul édifice littéraire minutieusement structuré là-dedans, rien qu'une sorte de glossaire affranchi des lois de la narration. Un tel amas de notes et de repères chronologiques en pagaille reste passionnant à lire, la patte magique de Tolkien aidant, mais ça ne se savoure en aucune façon comme un roman au sens classique du terme.Pierrebrrr a écrit :Misqua, si tu regardes un peu le Hobbit (le livre), et les appendices et textes s'y rapportant directement écrits par Tolkien, tu verras bien que c'était impossible de tenir ça en 2 films, même deux films de 3 heures. il aurait fallu sacrifier énormément d'éléments, et tout le monde se serait plein d'un rythme trop soutenu.
Ils ont sans doute pris des éléments dans d'autres écrits de Tolkien, oui, mais certainement pas dans le Silmarillion, dont ils n'ont pas les droits. Il me semble avoir lu que ceux-ci sont restés dans l'escarcelle du Tolkien Estate, dont les membres ne sont pas du tout fans des adaptations de Jackson.Lee Van Cleef a écrit : Ce coup-ci, on a surtout le sentiment que le réalisateur et ses muses (Walsh et Boyens), peu désireux de se casser la tête comme autrefois, ont pris de gros morceaux du Silmarillion pour les disperser négligemment au fil du Hobbit, sans jamais s'inquiéter de l'impact potentiellement néfaste sur le rythme, la fluidité du scénario et toutes ces petites choses qui représentent un peu le b.a.-ba d'un solide matériau cinématographique. Résultat, le vieux Van Cleef a trouvé le temps foutrement long, comme jamais encore ça ne lui était arrivé en cheminant en pleine Terre du Milieu.
Pour la faire courte, cette nouvelle trilogie c'est juste du "fan-service"...Lee Van Cleef a écrit :A ce compte-là, pourquoi ne pas reprocher à Jackson d'avoir délaissé les appendices de The Lord of the Rings, qui couvrent suffisamment de terrain pour gonfler une bonne douzaine de trilogies supplémentaires... Je veux bien qu'on argue des innombrables à-côtés imaginés par Tolkien pour légitimer la décison du cinéaste de se lancer dans un nouveau tiercé gagnant (enfin, "gagnant"... au box office, surtout), mais c'est oublier qu'il ne s'agit justement "que" d'appendices, jetés sur le papier au gré de la fantaisie de l'auteur. Nul édifice littéraire minutieusement structuré là-dedans, rien qu'une sorte de glossaire affranchi des lois de la narration. Un tel amas de notes et de repères chronologiques en pagaille reste passionnant à lire, la patte magique de Tolkien aidant, mais ça ne se savoure en aucune façon comme un roman au sens classique du terme.Pierrebrrr a écrit :Misqua, si tu regardes un peu le Hobbit (le livre), et les appendices et textes s'y rapportant directement écrits par Tolkien, tu verras bien que c'était impossible de tenir ça en 2 films, même deux films de 3 heures. il aurait fallu sacrifier énormément d'éléments, et tout le monde se serait plein d'un rythme trop soutenu.
Et là, patatras ! Peter Jackson s'est mangé un monumental gadin. Son portage à l'écran de la saga de l'Anneau avait déchaîné les foudres de nombreux puristes chatouilleux il y a dix ans, mais on ne peut nier qu'il témoigne d'un authentique travail d'adaptation, longtemps mûri, façonné, poli, dégraissé. Ce coup-ci, on a surtout le sentiment que le réalisateur et ses muses (Walsh et Boyens), peu désireux de se casser la tête comme autrefois, ont pris de gros morceaux du Silmarillion pour les disperser négligemment au fil du Hobbit, sans jamais s'inquiéter de l'impact potentiellement néfaste sur le rythme, la fluidité du scénario et toutes ces petites choses qui représentent un peu le b.a.-ba d'un solide matériau cinématographique. Résultat, le vieux Van Cleef a trouvé le temps foutrement long, comme jamais encore ça ne lui était arrivé en cheminant en pleine Terre du Milieu.
C'est pas faux...Citizen Cancre a écrit :Bien sûr que cela en est mais cela reste du pur guilty pleasure. Et rien que la musique d'Howard Shore vaut son pesant d'or, non ?
Il n'y aurait pas un peu un genre d'oxymore, là ?Soundtrackman a écrit :Pour la faire courte, cette nouvelle trilogie c'est juste du "fan-service"...
Franchement, je les trouve plutôt rapides, dans ce casScorebob a écrit :Tu attends pour rien, un spoiler a révélé qu'l s'agissait d'une seule scène coupée ou Bilbon et les naIns contaient les pièces du trésor sous la montagne pour voir s'il n'en manquait pas