Sous cet angle ça peut passer, effectivement, et ça se justifie totalement: c'est un chant sans âme, sans la moindre émotion.Shardar a écrit :Je vous trouve dur avec la chanson. Si vous prenez l'optique que c'est Maléfice qui chante, ça fonctionne très bien je trouve. Ce ton chiant que Sam et d'autres dénoncent, justement, ça passe pour la méchante qui se moque de la chanson... Et on évite les boîtes à rythmes et tout l'habillage pop habituel!
Tout à fait d'accord.Alcibiade a écrit :Je ne dis pas qu'il s'agit d'une chanson de la trempe d'une Enya pour la Communauté de l'Anneau, ou d'une Torrini pour Gollum, ou même d'une Lennox ; cependant je n'espérais déjà pas tant d'une production Disney. Déjà, choisir Lana Del Rey (ou Adele) n'est pas si conventionnel, j'aurais choisi Kesha ou Spears. J'ai simplement été étonné du risque pris d'emblée avec cette sinistrose inséparable de Lana Del Rey que j'apprécie et ceci sans crier pour autant à l'euphorie auditive de la valeur d'une Paula Frazer que j'apprécie davantage. Cependant je trouve que cette version est suffisamment habile (et vénéneuse) pour susciter une certaine curiosité (et adhésion) ou en tout cas indiquer une orientation plutôt macabre et encourageante du film (et du score du coup). Marier la comptine innocente à la pâleur morbide est, je trouve, une belle option pour illustrer Perrault.
Reste que je suis traumatisé par la reprise abominable de Blue Velvet que Starfe nous a fait partager - et par un échec de plus de la chirurgie esthétique.