RIP

Le film avait été présenté au départ comme un vrai reportage sur une obscure tribu qui avait très mal tourné , les caméras auraient été retrouvées suite a la disparition de l'équipe de tournage , un peu Blair Witch avant l'heure mais en plus Gore (beaucoup plus).Mortimer a écrit :Il est aussi l’auteur de la musique du très controversé Cannibal Holocaust
Je sais merciScorebob a écrit :Le film avait été présenté au départ comme un vrai reportage sur une obscure tribu qui avait très mal tourné , les caméras auraient été retrouvées suite a la disparition de l'équipe de tournage , un peu Blair Witch avant l'heure mais en plus Gore (beaucoup plus).Mortimer a écrit :Il est aussi l’auteur de la musique du très controversé Cannibal Holocaust
Beaucoup ont signalés la qualité de la musique de Riz Ortolani pour ce truc particulièrement dégueu...
Si le camarade "Couenne-tine" est devenu ces dix-quinze dernières années le meilleur allié de l'indolence journalistique, c'est bien entendu parce qu'il est le seul réalisateur consacré à traîner ses guêtres dans la gadoue des bas-fonds cinématographiques, là où les historiens et les encyclopédies "officiels" du 7ème art ne se permettent que de rares et timides incursions. Dans le cas de feu Riz comme dans celui de dizaines d'autres artistes engloutis et digérés par la vorace machine Tarantino, ça reste infiniment plus commode de fondre l'infortuné dans cette immense entreprise de recyclage qui a phagocyté tous les grands et petits écrans du monde entier, que de discourir un tant soit peu sérieusement de polars extrémistes, de films de cannibales, de mondos crapuleux, de sexy comédies débraillées... bref, de tous ces machins peu reluisants pour lesquels Ortolani, Dieu ait pitié de son âme, a prostitué son talent. En fin de compte, il n'y a vraiment qu'au sein de lieux de perdition tels qu'UnderScores qu'une poignée de fêlés du bocal vont gaspiller leur temps à causer des aléas d'une carrière comme celle-là, pas respectable pour deux roupies.Pierrebrrr a écrit :Je crois que je ne supporte plus la façon dont le nom de Tarantino est utilisé par les média, brandi en premier dès que l'employé de vidéo-club a daigné un jour baigner des artistes qui écrivaient déjà l'histoire du cinéma alors qu'il n'était même pas né, et qui désormais, ne sont plus évoqué que parce qu'ils ont l'insigne honneur d'être apprécié par le labelliseur des cinéphiles paresseux.
Un petit COSA NOSTRA, tu sais, ce film qui réunissait pour l'unique fois Charles Bronson et Lino Ventura, en guise d'hommage, ne serait pas mal venu, non? Cette musique, certes un peu classieuse, avait quand même une certaine classe...en tout cas, elle figure parmi mes préférences de ce compositeur.Lee Van Cleef a écrit :Sauf erreur dramatique de ma part, l'ultime score d'Ortolani à être paru de son vivant est donc le gouleyant Killer Crocodile, composé en dilettante pour le nanar écailleux de Fabrizio De Angelis. A supposer que nos chers vieux éditeurs spécialisés en "ritaleries" de tous genres caresseraient déjà l'idée d'un hommage posthume à rendre au regretté Riz, qu'ils sachent au moins qu'il y a très clairement mieux à épousseter sous les combles du grenier.