On y retrouve du Tyler Bates pur jus (qui s'essaie au thème superhéroïque dès la première plage Rescue Mission) ainsi que des 'relents' de Blade Runner (dans Edward Blake - The Comedian), de The Kingdom d'Elfman (dans I Love You).
Après une première écoute c'est encore difficile de donner un premier avis. (Normal me direz-vous?)
Mouais... Question, l'auteur a-t-il seulement discuté avec Zack Snyder, qui est un type très cultivé ? Juste pour le signaler, pour ce qui est du score, ses références, transmises à Tyler Bates, étaient Blade Runner (ok, c'est connu), To Live and Die in L. A. et Manhunter (qui le sont déjà beaucoup moins). Quant au jugement du choix des chansons, user de mauvaise foi pour faire des blagues sans s'être renseigné sur le pourquoi de leur choix, je trouve ça juste pitoyable. Logique pour un blog qui prétend que les héros mâles d'aujourd'hui (Leonidas, Bourne, 007) ont perdu leur virilité parce que des femmes interviennent dans leurs choix (dans le genre misogyne, c'est du lourd), et que les mecs d'aujourd'hui sont attirés par les gros lolos et les minous tout lisses parce qu'ils veulent inconsciemment sauter leur mère ou leur petite soeur (même Cosmo n'aurait pas osé) ! On en déduira donc que si vous aimez les filles plates et poilues, vous êtes un homme, un vrai...
Je suis assez d'accord avec André Marek même s'il faut bien reconnaître que le lien en question renvoie à un texte (de parti pris et un brin malhonnête semble-t-il, on est d'accord) quand même assez drôle.
Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
Je n'ai pas commenté ce blog parce que j'ai horreur de m'énerver, et un peu par facilité, me doutant bien qu'André Marek ne manquerait pas de le faire en mieux ! Mais effectivement, pour ce qui est du paragraphe sur le choix des chansons, ça reste d'une mauvaise foi et d'une facilité déconcertante !
On en déduira donc que si vous aimez les filles plates et poilues, vous êtes un homme, un vrai...
Une fois de plus, je me réjouis de ne pas répondre à ce fameux critère de l'homme...du vrai !
Where ignorance is bliss, 'tis folly to be wise...
Tss, tss, André, aurais-tu des comptes à régler avec ce bon vieux Rafik ? Personnellement, j'ai toujours apprécié la plume corrosive du Djoum', même s'il faut admettre qu'ici, sans garde-fou pour quelque peu atténuer sa virulence coutumière, les textes dont il bombarde la Toile versent régulièrement dans l'outrance et un nihilisme, disons... très imagé ! Quoi qu'il en soit, c'est en flanant sur son blog que j'ai découvert l'existence d'UnderScores, la Terre Sainte, et de cela, je lui serais gré pour le restant de mes jours (si, si).
Quoi qu'il en soit, c'est en flanant sur son blog que j'ai découvert l'existence d'UnderScores, la Terre Sainte, et de cela, je lui serais gré pour le restant de mes jours (si, si).
Rien que pour cela, nous devrions tous lui en vouloir !!
Grand merci, le chat du Cheshire, pour cette nouvelle preuve de ton indéfectible amitié qui me va droit au coeur. Je cherchais un frère en surfant sur le Web, et après bien des tentatives infructueuses, je crois l'avoir trouvé derrière ton cauchemardesque rictus.
J'ai le CD depuis hier soir. Impression générale après 3 écoutes : Varié et inégal. J'espérais mieux, vu le sujet (la BD est un des meilleurs comics jamais produit), mais c'est quand même globalement bon, voire par moments très bon.
Je confirme la remarque de Rorschach, j'ai eu la même impression.
Rorschach a écrit :On y retrouve du Tyler Bates pur jus (qui s'essaie au thème superhéroïque dès la première plage Rescue Mission) ainsi que des 'relents' de Blade Runner (dans Edward Blake - The Comedian), de The Kingdom d'Elfman (dans I Love You).
J'ajouterais Philip Glass dans la liste des références (voir par ex. 15 What about Janie Slater).
Par ailleurs, je n'aime pas trop les passages 7 (Only two names remain) et 11 (Prison fight), à mon sens trop à la sauce Techno-action qui prévaut de nos jours.
... Quant au film, je verrai dans 6 mois, sur le Blu-ray américain .
Lee Van Cleef a écrit :Tss, tss, André, aurais-tu des comptes à régler avec ce bon vieux Rafik ?
Non, pas spécialement, je regrette juste qu'une plume aussi alerte soit employée de façon aussi haineuse. Mëme si son blog offre parfois des éléments de réflexion vraiment passionnants. Mais hormis celui sur Watchmen (avec lequel je ne suis pas d'ac mais qui ne m'ennuie pas plus que ça), celui sur les "héros d'aujourd'hui" m'a vraiment paru immonde. Et pourtant, bon sang, je suis salement macho !
" Immonde " et " misogyne ", les chefs d'accusation sont plutôt corsés. Bon, comme le forum n'est plus à un hors-sujet près (c'est un coup à soulever l'ire de Hellboy, ça), je vais essayer de minimiser un peu la gravité de la situation. Pour ce qui est de 300, que je n'ai pas apprécié plus que ça, la volonté affichée de Snyder de respecter le jusqu'au-boutisme primitif du comics ne s'accorde guère avec ses tentatives, carrément maladroites, d'humaniser les Spartiates. Demi-dieux ombrageux et imperméables à la pitié, à la détresse et au doute chez Frank Miller, nos fiers guerriers, dans le film, se retrouvent mis au goût du jour par un Snyder visiblement désireux de ratisser large. La scène évoquée par Rafik, où l'on voit Léonidas quêter du regard l'approbation de sa femme avant de précipiter l'émissaire perse dans le puits, m'avait moi aussi frappé à la vision en salles, et ce n'est pas être un odieux phallocrate que de regretter un script tiède et aseptisé qui a fait des Spartiates l'équivalent antique du mâle d'aujourd'hui, celui que l'on somme d'être prévenant, délicat et toujours à l'écoute de sa moitié. Sur ce dernier point, entendons-nous bien, je n'ai aucune objection à faire, et serais même plutôt un ardent défenseur de la cause... mais nom de Zeus, ça n'a absolument rien à foutre dans une oeuvre aussi radicale et exagérément virile que 300 !
Quant à James Bond, les choses sont encore plus simples. Manifestement, la parenthèse Vesper Lynn semble enfin close avec Quantum of Solace, et c'est une excellente nouvelle pour les scénaristes qui vont pouvoir s'atteler à quelque chose de plus innovant. Par la même occasion, pourrais-je leur suggérer de reléguer une bonne fois le personnage de M aux oubliettes ? Enfin quoi, ce pauvre 007 ne peut plus s'amuser avec le moindre bad guy sans qu'aussitôt, cette damnée rabat-joie ne débarque pour le sermonner et lui donner de méchants coups de réglette sur les doigts ! Je me souviens encore de ce " Oui, madame " proféré par un Bond obséquieux, qui avait sonné à mes oreilles scandalisées comme un " Voui, m'man ".
Concernant la petite digression sur les canons de beauté féminins, là, le Djoum' est plus difficilement défendable. Encore que cette obsession moderne pour l'épilation intime ne m'emballe en rien. Et les poitrines opulentes, de nos jours, ont de plus en plus souvent tendance à l'être grâce à de lourdes poches de silicone. Et moi, j'aime pas le silicone.
je ne sais pas si ce lien est "légitime" (si ce n'est pas le cas, boss, you know what to do) mais le soud design en dehors du film c'est pas vraiment le 7ème ciel....
Silk spectre, c'est un pastiche d'une scène de Matrix par un ghostwriter ?
BRAINSTORM main title (James Horner) http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
Lee Van Cleef a écrit :" Immonde " et " misogyne ", les chefs d'accusation sont plutôt corsés. Bon, comme le forum n'est plus à un hors-sujet près (c'est un coup à soulever l'ire de Hellboy, ça), je vais essayer de minimiser un peu la gravité de la situation. Pour ce qui est de 300, que je n'ai pas apprécié plus que ça, la volonté affichée de Snyder de respecter le jusqu'au-boutisme primitif du comics ne s'accorde guère avec ses tentatives, carrément maladroites, d'humaniser les Spartiates. Demi-dieux ombrageux et imperméables à la pitié, à la détresse et au doute chez Frank Miller, nos fiers guerriers, dans le film, se retrouvent mis au goût du jour par un Snyder visiblement désireux de ratisser large. La scène évoquée par Rafik, où l'on voit Léonidas quêter du regard l'approbation de sa femme avant de précipiter l'émissaire perse dans le puits, m'avait moi aussi frappé à la vision en salles, et ce n'est pas être un odieux phallocrate que de regretter un script tiède et aseptisé qui a fait des Spartiates l'équivalent antique du mâle d'aujourd'hui, celui que l'on somme d'être prévenant, délicat et toujours à l'écoute de sa moitié. Sur ce dernier point, entendons-nous bien, je n'ai aucune objection à faire, et serais même plutôt un ardent défenseur de la cause... mais nom de Zeus, ça n'a absolument rien à foutre dans une oeuvre aussi radicale et exagérément virile que 300 !
Quant à James Bond, les choses sont encore plus simples. Manifestement, la parenthèse Vesper Lynn semble enfin close avec Quantum of Solace, et c'est une excellente nouvelle pour les scénaristes qui vont pouvoir s'atteler à quelque chose de plus innovant. Par la même occasion, pourrais-je leur suggérer de reléguer une bonne fois le personnage de M aux oubliettes ? Enfin quoi, ce pauvre 007 ne peut plus s'amuser avec le moindre bad guy sans qu'aussitôt, cette damnée rabat-joie ne débarque pour le sermonner et lui donner de méchants coups de réglette sur les doigts ! Je me souviens encore de ce " Oui, madame " proféré par un Bond obséquieux, qui avait sonné à mes oreilles scandalisées comme un " Voui, m'man ".
Concernant la petite digression sur les canons de beauté féminins, là, le Djoum' est plus difficilement défendable. Encore que cette obsession moderne pour l'épilation intime ne m'emballe en rien. Et les poitrines opulentes, de nos jours, ont de plus en plus souvent tendance à l'être grâce à de lourdes poches de silicone. Et moi, j'aime pas le silicone.
Snyder a resitué 300 dans son contexte historique, la société Spartiate considérait les femmes comme de véritables déesses. Et il a eu raison, car en plus, il y gagne le public féminin.
Pour 007, il réagissait pareil avec M quand c'était un homme, il disait "Voui, p'pa".
Lee Van Cleef a écrit :
Snyder a resitué 300 dans son contexte historique, la société Spartiate considérait les femmes comme de véritables déesses.
Bon, admettons. Mais dans ce cas, le cher homme aurait dû nous promettre un remake du solide peplum de Rudolph Maté, 300 Spartans, au lieu d'une adaptation soi-disant très fidèle du comic hyper viril (et je pèse mes mots, là) de Frank Miller.
Walden a écrit :Silk spectre, c'est un pastiche d'une scène de Matrix par un ghostwriter ?
C'est donc ça ! Je comprends maintenant pourquoi le 4e morceau du CD (Silk Spectre) ressemblait et me faisait penser à du Matrix . Il me semble qu'il y a pas mal de "références" (sic) dans ce score...
Walden a écrit :Silk spectre, c'est un pastiche d'une scène de Matrix par un ghostwriter ?
C'est donc ça ! Je comprends maintenant pourquoi le 4e morceau du CD (Silk Spectre) ressemblait et me faisait penser à du Matrix . Il me semble qu'il y a pas mal de "références" (sic) dans ce score...
impossible de ne pas y penser n'est-ce pas ?
BRAINSTORM main title (James Horner) http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
André Marek a écrit :Il a juste rendu le discours de Frank Miller un peu moins con, comme l'avait fait Milius avec Robert E. Howard...
Si tu es d'accord, André, je suggère de suivre les recommandations amicales de Rorschach (" foutez-moi le camp sur un autre topic, avant que je ne fasse rappliquer le Comédien pour qu'il vous botte le cul ! ") afin que tu puisses développer la seconde affirmation de ta phrase. Rassure-toi, je n'ai aucunement l'intention de transformer ce type de discussion en pugilat ou de hurler au blasphème envers la mémoire de Howard. Car même si je suis un grand amateur des nouvelles du génial Texan, ce n'est pas au point de nier les nombreuses scories récurrentes dans son oeuvre. J'aimerais donc obtenir de plus amples détails sur ce que toi, peut-être le fan le plus acharné de John Milius en général et de Conan the Barbarian en particulier (mais non, André, mais non, ne joue pas les modestes), entends au juste par " rendre le discours de Howard un peu moins con ".
Lee Van Cleef a écrit : Si tu es d'accord, André, je suggère de suivre les recommandations amicales de Rorschach (" foutez-moi le camp sur un autre topic, avant que je ne fasse rappliquer le Comédien pour qu'il vous botte le cul ! ")
j'ai fait preuve d'abnégation en écoutant cette bo du sacripant Tyler Bates sur le lien mentionné plus haut
je n'accroche pas en dehors du film mais comme je vais le voir ce weekend, on verra ce que ça donne avec
non pas que ça soit désagréable, mais je n'aurai pas de plaisir a priori à le réécouter en tant que bo (ou l'acheter, for that matter)
marrant ces petites références (voulues) à Blade Runner
et le Requiem de Mozart joué trop vite c'est fait exprès pour une scène ?
le "I love you" final, avec sa petite ballade nonchalante à la guitare, ça m'évoque Pink Floyd
un morceau que j'aime beaucoup : I'll tell you about Rorsach, ce côté atmosphère sombre avec électronique et cordes, ça c'est du bon (alors, Bates, tu l'as créé tout seul ton morceau ou t'as des potes qui t'ont aidé ? )
BRAINSTORM main title (James Horner) http://www.youtube.com/watch?v=HMj_80T6cyg
Film composer great Elmer Bernstein (Magnificent Seven, To Kill A Mockingbird) once said to me, “The dirty little secret is that we’re not musicians – we’re dramatists.”(Michael E Levine)
Il y a des choses vraiment très bien dans cette BO. En clair tout ce qui s'apparente au rock, au sound design ou à l'électro tient debout: Tyler Bates excelle et innove dans ce domaine.
mais alors dès qu'il touche l'orchestre de manière plus élégiaque, c'est une catastrophe. Just Look Around You, c'est vraiment pâteux et lourd!! Les retards, les unissons, le son des cordes... tout cela n'a rien de très brillant...
L'interprétation du Requiem de Mozart est vraiment très désagréable à écouter aussi, en effet.
J'ai vu le film jeudi et je n'ai pas retenu grand chose de la musique de Tyler Bates : je ne désespère pas que le garçon m'épate un jour, et je crois effectivement qu'il devrait plus se concentrer sur son style moderne (électro, guitare...) qui passe bien et où il paraît vraiment à son aise plutôt que dans une écriture orchestrale sans subtilité où il peine à exprimer quoi que ce soit. J'ai trouvé ça moins insupportable que dans TDTESS néanmoins. Mon opinion...
J'ajouterai que les choix musicaux de Znyder sont parfois assez... mal vus (?)... Quelle idée d'employer l'Allelujah dans un moment pareil (j'ai trouvé la scène particulièrement ridicule par ailleurs), et ce n'est guère mieux avec la Chevauchée des Walkyrie (le clin d'oeil ok mais je trouve que l'effet est désastreux sur ce qui est montré). Les trois oeuvres de Glass marchent beaucoup mieux, mais du coup c'est assez cruel pour ce qu'a fait Bates autour tellement il se passe quelque chose musicalement à ces moments-là. Pour le reste, y'a pas mal de chansons 80's qui passent plus ou moins bien. Et effectivement l'interprétation du Requiem de Mozart est une catastrophe, beaucoup, beaucoup, beaucoup trop rapide (c'est une messe des morts, bordel !) à un moment où justement il faudrait à mon avis plutôt une certaine "lenteur dramatique". Dommage...
André, ça ne m'étonne pas que Znyder t'inspire de la sympathie : je viens de voir qu'il t'a déclaré adorer Milius (et l'Aube Rouge plus particulièrement) ! Ca a du te faire plaisir ! Bon, ceci dit, Znyder n'est pas Milius pour autant, hein, et je n'ai pas beaucoup aimé son Watchmen...
Give your love freely and look for nothing in return.
No man is measured by the love he gives to others, but by how much he is loved. www.underscores.fr
Brother Cadfael a écrit :Quelle idée d'employer l'Allelujah dans un moment pareil (j'ai trouvé la scène particulièrement ridicule par ailleurs)
plutôt d'accord
Brother Cadfael a écrit :et ce n'est guère mieux avec la Chevauchée des Walkyrie (le clin d'oeil ok mais je trouve que l'effet est désastreux sur ce qui est montré). Et effectivement l'interprétation du Requiem de Mozart est une catastrophe, beaucoup, beaucoup, beaucoup trop rapide (c'est une messe des morts, bordel !) à un moment où justement il faudrait à mon avis plutôt une certaine "lenteur dramatique". Dommage...
pas d'accord dans les deux cas, mais le problème c'est que je vais avoir du mal à expliquer pourquoi. Je vais essayer par crainte de lynchage pour cause de discours non étayé (pas de toi sage et pacifiste Brotha) :
- La Chevauchée... bah je dirais simplement que même si ça ne "colle" pas à l'action montrée, le clin d'oeil est tellement important que selon moi ça fonctionne très bien et justement le côté décalé vient apporter une sorte de second degré ou de distanciation, je sais pas très bien comment le dire (genre "bien sur, on a fait exprès de mettre ce morceau ici" : ça s'adresse directement au spectateur, comme pas mal d'autres tubes utilisés d'ailleurs)
- Le Requiem joué trop vite : je trouve que l'aspect fatal fonctionne très bien.
Tu parles de messes des morts mais j'y ai aussi vu l'accomplissement de l'oeuvre d'Ozymandias, peut-être que la rapidité de l'exécution souligne aussi la folie avec laquelle le personnage a réalisé son idée pourtant louable.
Bon, je suis frustré de ne pas avoir réussi à complètement exprimer mon idée mais tant pis!