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On sait déjà l’importance essentielle de la contribution de Gold aux multiples résurrections du bon Docteur, et cette parution tardive de la musique de la neuvième saison confirme encore qu’il ne souffre d’aucun essoufflement. Au programme donc, action, passion et émotion, toujours gratifiées d’une emphase et d’un souffle absolument indispensables.
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Murray Gold est plus que jamais à son aise, livrant son lot d’accroches mélodiques et de développements entreprenants, avec quelques choix instrumentaux bien sentis. Il y a, il faut bien le dire, un peu de routine aussi, un peu trop peut-être, et ce nouveau (et très long) album attendu des fans risque fort de ne ravir sincèrement qu’eux.
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Peut-on se plaindre quand le compositeur a autant à cœur de nous faire plaisir, et qu’il déploie un éventail de registres si variés ? Le programme très généreux est quand même trop long, Gold a tout dit sur Doctor Who, et d’un autre côté c’est toujours aussi séduisant, varié, accrocheur, généreux, et parfois fou juste ce qu’il faut.
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On a toujours admiré chez Gold sa capacité à se renouveler et à épater l’auditoire après autant d’épisodes. Cette édition maousse costaude de quatre disques en calmera plus d’un, mais il faut bien avouer que l’écoute s’en retrouve bourrative. Faites donc en sorte que le bon Docteur demeure récréatif.
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