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Loin des classiques du genre, le western est ici présenté dans des atours on ne peut plus dépouillés. Un peu trop même, tant le résultat, pas désagréable à l’oreille dans un premier temps, s’avère au final tellement désincarné qu’on peine à se sentir émotionnellement impliqué. Dommage, il y avait pourtant de belles choses à développer. |
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De vagues sensations sonores d’un Ouest hostile, une atmosphère dépouillée à base de tenues de violon, de guitares et de percussions : ça se veut aride, mais ça ne suffit pas. Il ne faudrait pas déranger l’image, vous comprenez. Avec une approche similaire, un Beltrami aurait pu faire des merveilles. |
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La déception du mois : quand je lis Lisa Gerrard, un frisson me parcourt l’échine avant même d’appuyer sur le bouton lecture. Mais là, rien. Ou plutôt : un score extrêmement discret, sans enjeu dramatique ni même de saillie émotionnelle… Snif. |
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Cordes, percussions, guitare sèche, fiddle, synthés et de rares interventions de la voix inimitable de Lisa Gerrard. L’approche se révèle plus proche de The Homesman de Beltrami que de Silverado de Broughton. Une musique épurée, intime, presque fantomatique. |