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Cordes soyeuses portées par le vent, guitare lointaine et nostalgique, piano blême, fantômes diffus de sonorités étranges… Beltrami explore la frontière secrète, ténue et inviolée qui sépare expérimentations radicales et émotion pure. Un vrai et beau chef-d’œuvre.  |
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Faisant corps avec le film de Tommy Lee Jones, délivrant des sonorités tantôt âpres tantôt désincarnées où même le lyrisme le plus touchant paraît blafard, la partition de Beltrami est d’une beauté à la fois austère et magnétique.  |
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Beltrami parvient chaque année à livrer un score à l’émotion dévastatrice reposant pourtant sur les mêmes recettes que ses compositions les plus routinières. Comment ne pas être subjugué par ce western élégiaque ?  |
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Coup de génie de Beltrami, son thème joué sur un honky-tonk trafiqué, puis repris plus classiquement. Le piano de saloon va ainsi revenir ponctuer un disque qui se sirote doucement, comme un chocolat chaud aux marshmallows.  |
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Nouvelle collaboration entre Beltrami et Jones, nouvelle perle dans laquelle les thématiques et l’esthétique du western se voient transcendées par un compositeur en état de grâce.  |
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Beltrami n’a jamais touché d’aussi près le sublime. Il transcende littéralement les images du Tommy Lee Jones avec son score westernien. La musique à l’image n’est pas encore morte, oh que non.  |
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Beltrami fait corps avec l’austérité des paysages et la rudesse des vies décrites dans le film. À travers une approche qui sonne authentique mais pas cliché, l’auditeur est transporté par la guitare, les vents et le piano, et des mélodies sublimes de simplicité.  |