De la ferveur biblique à un romantisme échevelé, en passant par une fureur martiale et des influences hispanisantes : il fallait tout le talent de Bernstein pour faire fonctionner ce mélange de genres contre-nature. Et quel talent !
Du Bernstein en mode biblique, en mode western, en mode tout ce qui déchire donc. Gros orchestre et chœurs de dingue. Alors mettez-moi donc le son à fond les ballons, on devrait pouvoir réveiller les voisins tout mous du quatrième.
Bernstein propose un score luxuriant et varié, dans la lignée de son célèbre Ten Commandments. On regrette que les bandes d’origine soient en mono, ce qui enlève un côté spectaculaire pourtant recherché par le compositeur.