Le 15 novembre prochain, la Faculté des Lettres de Sorbonne Université, dans le 18ème arrondissement de Paris, en collaboration avec l’Institut de Recherche en Musicologie, consacrera une journée d’étude entière à la relation qu’entretenait Serge Gainsbourg avec le cinéma. Organisées en trois sessions, les interventions des chercheurs et universitaires Carine Bonnefoy, Catherine Thomas, Emmanuelle Bobée, Florian Guilloux, Jérôme Rossi, Philippe Gonin et Gérard Dastugue aborderont ainsi différents sujets tels que sa collaboration avec Alain Goraguer puis avec Michel Colombier pour Le Pacha ainsi que des focus sur plusieurs films particuliers, tandis que Stéphane Lerouge viendra de son côté détailler son travail de réédition des bandes originales de l’artiste chez Legacy. Le soir (19h30), à l’auditorium du Centre Clignancourt, un concert participatif du Choeur & Orchestre Sorbonne Université conclura le rendez-vous : au programme, des arrangements de chansons telles que No Comment, La Javanaise, Sous le Soleil Exactement, Elisa, Comme un Boomerang, Requiem pour un Con et Dieu est un Fumeur de Havanes (sur réservation uniquement).

 

Pour en savoir plus : J’avoue j’en ai bavé pas vous…

 

 

PROGRAMME COMPLET DE LA JOURNEE D’ETUDE

 

9h30 : Accueil des participants

 

10h00 : Introduction

 

Séance 1 : 10h15-12h15

• Goraguer-Gainsbourg : les dessous d’une collaboration (1959-1963)
  par Carine Bonnefoy
• Le Pacha (1968) : Gainsbourg et Colombier au service de la comédie policière
  par Florian Guilloux
• Les décalages entre musiques et images dans La Horse (1970) : le polar déraciné
  par Jérôme Rossi
• Cinéma, chanson et peinture dans Je t’aime moi non plus (1976)
  par Catherine Thomas

Séance 2 : 14h00-15h30

• Temps, fiction et réalité : les chansons originales de Je vous aime (1980)
  par Emmanuelle Bobée
• Equateur (1983) de Serge Gainsbourg, entre adaptation et appropriation
  par Philippe Gonin
• Gainsbourg en Tenue de Soirée (1986)
  par Gérard Dastugue

Séance 3 : 16h00-17h00

• Rééditer les bandes originales de Serge Gainsbourg
  par Stéphane Lerouge