« Un film sans musique, c’est Hollywood sans vedettes, c’est Cannes sans starlettes, c’est Le Mans sans rillettes ! » proclame fièrement l’affiche. Et comme le gras, c’est la vie, difficile pour nous de passer à côté d’une telle annonce… Depuis le 3 septembre et jusqu’au 17 décembre prochain le théâtre Les Déchargeurs, en plein cœur du premier arrondissement de Paris, accueille donc tous les lundi (19h30) le nouveau spectacle d’Alain Bernard, intitulé Piano Paradiso. L’auteur-interprète y incarne un pianiste malicieux qui poursuit son rêve de toujours : devenir compositeur pour le cinéma. Et l’artiste sait de quoi il parle, lui qui entama sa carrière comme pianiste de bar, fut le complice musical de Smaïn au théâtre pendant plus de vingt ans et qui, par le jeu des rencontres et des amitiés, signa les musiques de quelques films et téléfilms, en particulier New Delire de son ami Pascal Legitimus, Disco de Fabien Onteniente ainsi que Mariage chez les Bodin’s et Amélie au Pays des Bodin’s de Eric Le Roch. « Piano Paradiso », explique le metteur en scène Gil Galliot « tout en restant sous le signe de l’humour, se veut l’épopée solitaire d’un musicien rêveur à travers les musiques de films, les chansons éternelles, les balades de jazz nostalgiques ou le répertoire classique… Un artiste qui, le temps d’une confession légère et loufoque, tente d’allier le désir et le réel. » Ce spectacle, d’une durée d’environ 1h15, fait suite au succès de Piano Rigoletto, monté en 2012 et interprété plus de 400 fois.
Pour en savoir plus : Piano Paradiso