LA VÉNUS À LA FOURRURE (2013)
Compositeur : Alexandre Desplat
Éditeur : Play-Time | | |
Retrouvant pour la troisième fois Polanski, Desplat modèle un thème unique et le transforme sans relâche, de la valse à la danse grecque, offrant un mariage unique de classe et d’ironie condensé en une longue et élégante suite symphonique de 36 minutes.
Grâce à un usage parcimonieux des instruments et une ironie sous-jacente qui rappelle parfois Satie, Desplat ose pour Polanski une forme de dandysme musical porté par un thème unique décliné jusqu’à l’obsession en délicieuses variations. On applaudit.
De Vénus, il ne reste ici qu’un charme assez inoffensif, distillé, pour les plus attentif, par une musique passe partout et incolore comme Desplat en compose si souvent, hélas.
Desplat a dû s’amuser en compagnie de Polanski ! Cette suite d’une bonne demie-heure brille par son côté ludique et quelque peu ironique. Quand le sous-texte passe par la musique, c’est un régal.
Nan mais sérieux Alexandre, quand est-ce que tu fais une pause ? Ou que tu te plantes lamentablement ? Je ne sais pas moi, histoire de varier les plaisirs. C’est bien gentil d’enchaîner les bons scores, mais ça devient redondant, non ?