Sam Lowry a écrit :Merci pour le lien !
On y apprend la signification du nom du concerto pour violon Eleven Eleven (en fait, ils ont compté le nombre de mesures du concerto entier et, assez étrangement, il y en a 1111 !).
Il me semble que c'est également expliqué par Elfman dans le livret du disque.
Je trouve ça super s'il s'éclate à composer des oeuvres symphoniques autonomes, et s'il en a de plus en plus souvent l'occasion. En tout cas, je me régale à les écouter ! Vivement la suite alors. Très curieux de son projet voix/orchestre de chambre.
Je viens d'écouter ce "11-11", pas si facile que ça à appréhender. Parfois un peu dépressif. Mais on ne peut qu'encourager l'ami Danny dans cette voie. à ré-écouter...
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
Le terme n'est pas le bon. Je dirais plutôt "Gothique" un style que Elfman semble maitriser à la perfection. On en retrouve dans plusieurs de ses Scores.
Sam Lowry a écrit :Hé bien, Misqua, on ne peut pas dire que tu es débordant d'enthousiasme sur ce concerto !.. ça me refroidit un peu...
Je n'en suis pas fou non plus. C'est loin d'être désagréable mais peu accrocheur dans l'ensemble, trop "classique" ou vaguement passe-partout à mon goût... C'est souvent le cas des compositeurs "de BO" qui veulent faire sérieux, nous en avions parlé à propos de Powell je crois... Le Concerto recèle de belles textures et de beaux moments d'intensité, sur la structure et la composition je suis sûr qu'il y a plein de choses à y apprécier, mais je trouve que le personnalité de Elfman (du moins celle que j'aime) ressort mieux du Piano quartet, que j'ai préféré - peut-être parce qu'il est tout simplement plus fun tout est étant sophistiqué dans sa composition. Mais bon, je ne les ai écoutés qu'une fois, et l'enregistrement très bien fait participe au plaisir.
Si, si. Le terme est le bon pour mon écoute perso.
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
Le quartet est clairement l'oeuvre la plus ludique. Le concerto, ça demande quand même une écoute attentive, même quand on est fan d'Elfman comme moi; c'est clairement son travail le plus orienté "contemporain" en date.
C'est clairement un des "Elfman remake" les plus fun à écouter avec Charlie & la Chocolaterie, notamment parce que les styles sont nombreux.
Par contre, un peu déçu que le très jolie thème de Dumbo soit finalement assez peu présent et souvent repris de manière partielle. Y'a pas vraiment une présentation complète du thème dans l'album à part "Dumbo Soars" qui n'est malheureusement pas une version qui vient du clip "Fly Little One" que je partageais il y a quelques semaines et qui n'est scandaleusement pas présent dans l'album.
A peine sorti, j'attends déjà un version "complete".
De quel thème parles-tu ? Il m'a pourtant semblé entendre le morceau de l'extrait dans l'album, ou quelque chose s'en approchant en tout cas, mais je ne saurais pas te dire dans quelle piste par contre. Et du coup, s'il s'agit de ce thème, il a bien sa version concert en toute fin d'album dans la piste Soaring Suite, que je trouve superbe d'ailleurs !
Sinon, l'album est effectivement très varié et bien agréable.
Sur le CD il y un titre qui s'appelle Dumbo's Theme ? C'est pas celui-là ?
À bien des égards, la tâche du critique est aisée. Nous ne risquons pas grand-chose, et pourtant, nous jouissons d’une position de supériorité par rapport à ceux qui se soumettent avec leur travail, à notre jugement. Nous nous épanouissons dans la critique négative plaisante à écrire et à lire. Mais l’amère vérité, qu’il nous faut bien regarder en face, c’est que dans le grand ordre des choses, le mets le plus médiocre a sans doute plus de valeur que la critique qui le dénonce comme tel.
Pour rappel, l'extrait :
Ce "Fly little One" présente le thème de Dumbo en mode "majestueux" dans son intégralité, ce qui manque dans l'album. "Dumbo Soars" commence de la même manière mais dévie très vite vers une autre orchestration et puis une toute autre composition. Ce n'est clairement pas le même morceau ou si c'est le cas, l'album fait un mix avec une autre piste assez rapidement; d'ailleurs il commence par un "fade in" comme si on avait pas le début du morceau, ça sent le montage à l'arrache pour la version album.
Bref, je suis juste personnellement déçu que cette reprise majestueuse et complète du thème ne soit pas présente et que de manière générale, que le thème ne soit jamais repris intégralement dans sa forme principale; il est présent dans l'album bien entendu mais il manque juste deux ou trois pistes où il aurait plus le temps de se développer. Alors, j'ai lu que dans le film, Dumbo est finalement assez peu présent et ça expliquerait ce manque mais à minima, il manque ce "Fly Little One". Ou bien une "Roaring suite" un peu plus convaincante à ce niveau : si c'est une suite, c'est normalement un morceau conçu exclusivement pour l'album et ça aurait été parfait d'avoir quel que chose qui rappelle les "Alice's Theme" des Alice qui servent justement à présenter le thème de façon générale, comme les "Main Titles" le faisaient à une époque.
C'est évidemment la présentation du album que je déplore; je n'ai pas vu le film donc dans le film, c'est une autre histoire.
Pour l'instant mes 2 coups de coeur musicaux de ce début d'année, je les dois au retour en grâce des 2 stars des années 80/90 que sont Alan Silvestri et Danny Elfman (sans doute aidés par le retour en grâce de leur 2 réalisateurs attitrés - Bon, plutôt un semi retour en grâce pour Burton...). Je n'aurais jamais pensé ça il y a encore quelques temps (Quoique Silvestri avait déjà annoncé son grand retour avec Ready Player One l'année dernière). Absolument rien de neuf dans leur écriture, ils sont dans leurs pénates, mais avec cette petite flamme d'inspiration supplémentaire qui leur faisait si souvent défaut depuis leurs plus grands faits d'armes. Ça fait du bien !
C'est évidemment la présentation du album que je déplore
En général, les albums de Elfman sont assez représentatifs de la partition et de ce qu'on entend dans le film, à deux-trois détails près. Ce n'est pas comme ceux de Zimmer ou Williams...
J'ai vu le film et c'est mignon comme tout. Il ne faut juste pas être allergique aux bons sentiments. Concernant la musique, Elfman est dans ses pantoufles et n'en sort pas. Cela n'empêchera pas d'aimer mais ceux qui cherchent quelque chose qui sort des sentiers battus trouveront porte close.
Vu le film hier et il manque effectivement pas mal de musique sur le disque, mais comme le dit Citizen Cancre, l'album reste tout à fait représentatif de ce qu'on entend dans le film et est suffisamment bien pensé pour ne pas être frustrant. Et d'ailleurs je l'apprécie de plus en plus à chaque écoute, le thème de Dumbo reste bien en mémoire !
Bon je revois mon jugement, comme je le pressentais déjà; la frustration de pas retrouver le "Fly Little One" dans l'album, j'apprécie le score pour ce qu'il propose...et c'est quand même le meilleur Elfman pour Burton depuis Alice. La "Roaring Suite" est assez fabuleuse et j'aime vraiment beaucoup le thème de Dumbo qu'Elfman ne répète presque jamais deux fois de la même manière. Ca fait longtemps qu'un Elfman n'était pas aussi agréable à écouter dans son intégralité.
Quel plaisir de retrouver une collaboration Elfman/Burton d'un tel niveau ! "Dumbo" c'est vraiment chouette.
« Je ne connais pas la moitié d’entre vous autant que je le voudrais et j’aime moins de la moitié d’entre vous à moitié moins que vous ne le méritez ! »
Je viens d'achever l'écoute de l'album, et je barris de joie, Elfman livrant ici son plus beau score pour un film de Burton depuis Alice. Soaring Suite clôt magnifiquement l'album. Le titre d'Arcade Fire, Baby Mine, est également très joli.
L'album est par ailleurs parfaitement équilibré, ce qui permet de le traverser sans que l'ennui ne pointe le bout de sa trompe.
Eleven Eleven : ultra-technique MAIS sans réelle émotion pour moi (bon, je ne l'ai écouté qu'une fois...)
Piano Quartet : beaucoup plus fun.
Relative déception après ces deux autres oeuvres non filmiques (Serenada et Rogue and Rabbit) qui m'avaient scotchées... Mais je concède que ce concerto pour violon, techniquement très accompli, demandera beaucoup d'écoutes afin d'en extraire la substantifique moelle !
Un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. (Pierre DAC)
Bien il semblerait donc que LE GRINCH et DUMBO soient au final des scores d'Elfman comme on les aime, pas particulièrement originaux mais dans la meilleure veine du compositeur, beaucoup de choses assez fades ces dernières années dont les fameuses nuances de gris , notre Danny n'est jamais plus à l'aise qu'avec les contes fantastiques et le merveilleux .
Au fait pour ce Grinch , le premier album avec les chansons originales ou pas a t il un intérêt quelconque musicalement en dehors du score d'Elfman ?
Moi j'ai trouvé ça vraiment habité le concerto pour violon de Elfman. On sent qu'il s' y met autrement plus que dans les commandes, aussi bien troussées soient-elles, comme Dumbo.
"Le cinéma, c'est comme l'amour, quand c'est bien fait, c'est merveilleux, quand c'est mal fait, c'est un petit peu merveilleux aussi." S.Donen
! Vivement la suite alors. Très curieux de son projet voix/orchestre de chambre.
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